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Seine-et-Marne : après un tabac vendredi, c'est au tour d'une bijouterie d'être braquée

Seine-et-Marne : après un tabac vendredi, c'est au tour d'une bijouterie d'être braquée

Le Parisien2 days ago
L'attaque a sans doute été spectaculaire. Ce lundi en fin de matinée, des braqueurs se sont attaqués à la bijouterie « Histoire d'Or », située dans la galerie du centre commercial Chamlys à Dammarie-les-Lys. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée aux policiers du Service interdépartemental de la police judiciaire de Seine-et-Marne (SIPJ 77), trois hommes armés, cagoulés et gantés, ont fait irruption dans la boutique vers 11h30.
Equipés de ce qui ressemblait à un fusil à pompe, une batte de base-ball et un pied-de-biche, ils ont menacé l'employée présente avant de mettre la main sur des bijoux et le fond de caisse. En revanche, ils n'ont pu atteindre le coffre de la boutique. « Le trio a été mis en fuite grâce à l'intervention d'un tiers », indique-t-on au parquet de Melun. Pour l'instant, le préjudice est encore en cours d'estimation.
La boutique avait déjà été le théâtre d'un braquage en avril 2013. Trois jeunes venus du département voisin de l'Essonne avaient frappé une employée de la boutique ainsi qu'un couple de clients avant de briser les vitres des présentoirs et de filer avec des bijoux. Ils n'étaient pas allés loin puisqu'ils avaient eu un accident à quelques kilomètres de là.
Jugés aux assises deux ans plus tard
, ils avaient été condamnés à des peines allant de cinq à sept ans de prison.
Vendredi dernier, une autre femme a eu droit à une belle frayeur. Une buraliste de 31 ans, installée place de la Fontaine à Moissy-Cramayel, a elle-aussi été la cible d'un vol à main armée. L'après-midi touchait à sa fin lorsque la journée de la victime a basculé. Peu après 17 heures, un homme a surgi dans son commerce en brandissant une arme de poing.
Sous la menace, la buraliste a été contrainte de lui remettre le contenu de sa caisse, soit 800 euros en numéraire (billets et pièces), ainsi que quelques paquets de cigarettes. Son butin en poche, le braqueur a ensuite pris la fuite à pied vers une destination inconnue. Les caméras de surveillance du bar-tabac n'ont manifestement pas dissuadé le fuyard de passer à l'acte.
Tout comme elles n'avaient pas empêché un autre braqueur de s'attaquer à son commerce au début du mois de juillet. D'après un policier, ce n'était pas le même braqueur. « Lui était muni d'une arme longue et il était vêtu d'une doudoune alors qu'on était en pleine canicule », se souvient-il. Comme à Dammarie, ce sont les effectifs du SIPJ 77 qui sont en charge de l'enquête.
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time21 minutes ago

  • Le Parisien

« Une noire n'a rien à faire à ce poste » : la députée Nadège Abomangoli dépose plainte après des insultes racistes et sexistes

La missive est arrivée le 11 juillet sur le bureau de Nadège Abomangoli, à l'Assemblée nationale. Anonyme, le texte regorge de termes dégradants et insultants à l'égard de la députée insoumise de la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis, également vice-président de la chambre basse du parlement. « Madame la fausse vice-présidente », peut-on lire d'entrée. Puis : « Vous êtes une erreur de casting » ; « L'esclavage a été aboli mais il y a des limites à se sentir à l'aise » ; « Partez. Vous n'avez pas votre place ici ». Mais aussi et surtout : « Une noire n'a rien à faire à ce poste » ; « Première femme noire vice-présidente, j'en ai des frissons de malaise, le décolonialisme ne vous rend pas légitime ». Ce mercredi, Nadège Abomangoli annonce sur X avoir porté plainte. « Face au silence institutionnel envers les nostalgiques du passé colonial, nous serons toujours là pour nous battre. Ces violences nécessitent une condamnation et la nuance n'a pas sa place dans leur dénonciation », s'insurge l'élue, à qui l'insoumis Aurélien Taché a apporté son soutien. Confrontée à l'anonymat de l'auteur de la lettre, qui se vante d'avoir « la parole décomplexée » et assure que « la vie suivra son cours », Chirinne Ardakani, l'avocate de Nadège Abomangoli, a dû porter plainte contre X des chefs « outrage envers une personne investie de l'autorité publique, à défaut d'une mission de service public, alternativement, d'injure non publique à caractère raciste et sexiste ». Dans le même communiqué, le conseil de l'élue insoumise fustige les propos « empreints de clichés xénophobes et misogynes » retrouvés dans le courrier, dont l'objectif est d'attenter à la personne de Nadège Abomangoli « en la dénigrant et en la stigmatisant pour ce qu'elle est et ce qu'elle fait ». Ces propos, poursuit Chirinne Ardakani, « s'inscrivent dans un contexte plus large et réitéré en ce que plusieurs collègues de Madame Nadège Abomangoli, de toutes les sensibilités, ont fait l'objet de tels agissements ces derniers mois, à l'instar du racisme et du sexisme ordinaire que subissent chaque jour des milliers de citoyens ». Effectivement, d'autres députés ont été la cible d'injures à caractère raciste depuis leur investiture, à l'image des insoumis Carlos Martens Bilongo et Aly Diouara . Mardi, l'avocate de ce dernier a annoncé dans un communiqué que sept personnes seraient jugées devant le tribunal correctionnel de Paris le 10 décembre à la suite d'une plainte du député victime de cyberharcèlement après son élection.

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