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Crise diplomatique : la réponse de l'Algérie à Macron

Crise diplomatique : la réponse de l'Algérie à Macron

Les Echos3 days ago
La discorde continue de plus belle entre Paris et Alger. Le ministère algérien des Affaires étrangères a accusé jeudi la France de s'exonérer « de ses responsabilités » dans la crise bilatérale et annoncé la dénonciation de l'accord sur l'exemption des visas, après une lettre d'Emmanuel Macron à son Premier ministre.
Mercredi, le président français a en effet adressé un courrier à François Bayrou, appelant à plus de « fermeté » et affirmant que « la France doit être forte et se faire respecter » dans la crise diplomatique qui brouille ses relations avec l'Algérie depuis plus d'un an. Le président français a dénoncé l'inflexibilité de l'Algérie sur la question migratoire et la détention de deux ressortissants français, l'écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, que Paris juge arbitraire.
Les visas au coeur de la discorde
Pour l'Algérie, cette lettre « fait porter tous les torts à la partie algérienne. Rien n'est plus loin de la vérité et de la réalité ». Le pays a donc décidé de dénoncer l'accord de 2013 sur l'exemption des visas dont Paris a annoncé la suspension mercredi. Cet accord réciproque franco-algérien de 2013 permet aux titulaires d'un passeport diplomatique ou de service (comme les agents civils ou militaires, ainsi que leurs conjoints et enfants) d'être exemptés de visas de court séjour. Alger rappelle par ailleurs que « c'est la France, et elle seule, qui a été à l'origine d'une telle demande. »
Et d'ajouter que la France a toujours « procédé par injonctions, ultimatums et sommations » depuis la reconnaissance d'un plan d'autonomie « sous souveraineté marocaine » pour le Sahara occidental, point de départ de la crise diplomatique.
Dans sa lettre, Emmanuel Macron demande également à son Premier ministre d'utiliser le levier du « visa-réadmission ». Ce dernier permet de suspendre la délivrance de visas de long séjour aux citoyens d'un pays dont les autorités coopèrent « insuffisamment » pour réadmettre leurs ressortissants en situation irrégulière.
Retrouver « des relations équilibrées et justes »
François Bayrou a réagi à ce courrier jeudi, lors d'un déplacement en Charente-Maritime. « La fermeté du président de la République et du gouvernement, c'est pour exiger que l'Algérie respecte ses obligations », a-t-il expliqué, sans toutefois que la France se soustraie à celles qu'elle porte vis-à-vis d'Alger.
Le Premier ministre a déclaré que le gouvernement « va appliquer [les mesures demandées par le chef de l'Etat] ». La France n'est « pas dans l'esprit d'un affrontement perpétuel » avec l'Algérie, avec laquelle elle souhaite « retrouver un jour des relations qui soient équilibrées et justes », a-t-il ajouté. Des déclarations au diapason de celles du président de la République, qui écrivait dans sa lettre vouloir que la France retrouve « des relations efficaces et ambitieuses avec l'Algérie ».

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05:35 L'essentiel Le point sur la guerre en Ukraine dimanche 10 août à l'aube Donald Trump a annoncé vendredi 8 août que sa « rencontre très attendue » avec Vladimir Poutine aurait lieu le 15 août, en Alaska. « Il y aura des échanges de territoires au bénéfice de chacun, mais nous parlerons de ça plus tard ou demain », a déclaré devant des journalistes à la Maison Blanche Donald Trump, à propos d'un futur accord entre la Russie et l'Ukraine. Volodymyr Zelensky met en garde contre des « décisions prises sans l'Ukraine ». Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il adresse une mise en garde après l'annonce d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine : « Les Ukrainiens ne céderont pas leur terre à l'occupant ». L'incertitude est de mise : Vladimir Poutine accepterait un cessez-le-feu complet si l'Ukraine retire ses troupes du Donbass, selon le Wall Street Journal. Selon le WSJ, le sort réservé aux oblasts de Kherson et de Zaporijia, que les troupes russes occupent partiellement, est moins clair. « Steve Witkoff ne sait pas de quoi il parle », rapporte le quotidien allemand Bild, citant un responsable ukrainien. Les Européens demandent d'exercer « une pression » sur Moscou. « Seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie » peut réussir, ont insisté dans un communiqué publié la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français Emmanuel Macron, italienne Giorgia Meloni, allemand Friedrich Merz, polonais Donald Tusk, britannique Keir Starmer et finlandais Alex Stubb, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine », ont-ils ajouté. « L'avenir de l'Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens », a redit Emmanuel Macron, qui s'est entretenu avec Volodymyr Zelensky. « Les Européens seront aussi nécessairement partie à la solution car il en va de leur sécurité », a affirmé le président français. Malgré l'annonce de la rencontre entre Donald Tump et Vladimir Poutine, la Russie a lancé 47 drones kamikazes et deux missiles de croisière contre l'Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi. L'armée de l'air ukrainienne affirme avoir abattu ou brouillé un Iskander-K et 16 drones. La zone économique spéciale d' Ielabouga, au Tatarstan, qui abrite la plus grande usine de drones au monde, selon la propagande russe, a une nouvelle fois été la cible d'une attaque ukrainienne.

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Les pompiers italiens et l'armée luttaient, dimanche 10 août, contre un incendie sur les flancs du Vésuve, le volcan proche de Naples, dans le sud de l'Italie, et tous les sentiers de randonnée menant au volcan ont été fermés. Les pompiers ont déployé douze équipes sur le terrain et six avions Canadair pour lutter contre le feu, qui ravage le parc national depuis vendredi. « Les opérations (…) se poursuivent sans relâche sur trois fronts », a déclaré la région de Campanie dans un communiqué. L'armée a créé un pare-feu et des pompiers sont arrivés en renfort d'autres régions d'Italie, tandis que les équipes sur place ont utilisé des drones pour mieux surveiller la propagation du sinistre, ont rapporté la région et les pompiers. Selon le directeur du parc, Raffaele de Luca, la zone touchée couvre environ 500 hectares. « Pour des raisons de sécurité et afin de faciliter les opérations de lutte contre l'incendie et de nettoyage dans les zones touchées, toutes les activités sur le réseau de sentiers du parc national du Vésuve sont suspendues jusqu'à nouvel ordre », a annoncé le parc samedi. Près de 620 000 personnes ont visité le cratère du volcan, toujours actif, en 2024, selon des statistiques du parc. « Une catastrophe énorme » pour les vignobles De la fumée était visible depuis le site archéologique de Pompéi, qui a été enseveli par l'éruption du Vésuve à l'époque romaine. Le site est toutefois resté ouvert aux touristes. Selon les experts, les pays européens sont de plus en plus vulnérables aux incendies de forêt en raison de l'intensification des vagues de chaleur estivales liées au réchauffement climatique. Sur le Vésuve, « les efforts de lutte contre les incendies sont particulièrement délicats en raison des conditions météorologiques (températures élevées et vent) et des aiguilles de pin, qui contribuent à la propagation des flammes », a expliqué Italo Giulivo, chef du service de protection civile de la région. La plus grande association agricole italienne, Coldiretti, a estimé que ces incendies constituaient « une catastrophe énorme » pour les vignobles et les exploitations agricoles d'une région réputée pour son vin, ses abricots et ses tomates. Le parquet local a ouvert une enquête pour déterminer l'origine du feu.

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Le Hamas accuse Benyamin Nétanyahou d'« une série de mensonges » lors de sa conférence de presse Le Hamas a accusé dimanche Benyamin Nétanyahou d'avoir délivré « une série de mensonges » au cours d'une conférence de presse, lors de laquelle il a notamment affirmé que le plan d'Israël pour conquérir la bande de Gaza était le « meilleur moyen de terminer la guerre ». Le premier ministre israélien « continue de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur. Tout ce qu'il a dit lors de la conférence de presse constitue une série de mensonges. Il est incapable d'affronter la vérité et, à la place, il s'emploie à la déformer et à la dissimuler », a déclaré à l'Agence France-Presse (AFP) Taher Al-Nounou, conseiller pour les médias du chef du bureau politique du Hamas. Lire aussi : L'armée israélienne dit avoir détecté deux projectiles lancés depuis la bande de Gaza L'armée israélienne a annoncé avoir détecté deux projectiles lancés depuis la bande de Gaza, ce matin, en direction du territoire israélien. Selon l'armée, ces projectiles « sont tombés dans des zones dégagées » et n'ont pas fait de blessés. Plus tôt, les médias israéliens, dont The Times of Israel, avaient rapporté que des sirènes avaient retenti dans certaines villes proches de la frontière, à Nahal Oz, Kfar Aza et Saad. 18:33 En photos 📷 Partager Le chancelier allemand défend sa décision d'arrêter certaines livraisons d'armes à Israël Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a défendu dimanche sa décision de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël, qui suscite des critiques de la part de membres de son parti, la CDU, selon lesquels cette décision va à l'encontre des principes fondamentaux de l'Allemagne et du parti. Vendredi, M. Merz avait annoncé que l'Allemagne suspendait l'exportation d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza, en réponse aux projets israéliens de prendre le contrôle de la bande de Gaza. « La République fédérale d'Allemagne est aux côtés d'Israël depuis quatre-vingts ans », a déclaré M. Merz à la chaîne de télévision ARD, « cela ne changera pas ». « Nous continuerons à aider ce pays à se défendre. » Le chancelier a affirmé avoir rassuré le président israélien dimanche matin en lui affirmant que l'Allemagne ne rompait pas son amitié traditionnelle avec Israël. « Nous avons un point de désaccord, qui concerne l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza, a-t-il déclaré. C'est quelque chose qu'une amitié peut supporter. » Le plan de Benyamin Nétanyahou pour Gaza va « aggraver » la crise humanitaire, critiquent huit pays européens L'Espagne et sept autres nations européennes ont condamné dimanche le plan d'Israël visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza, avertissant qu'il allait « aggraver » la crise humanitaire et mettre « davantage en péril la vie des otages » israéliens. Dans une déclaration commune, les ministres des affaires étrangères de huit pays ont jugé que ce projet « ne ferait qu'aggraver la crise humanitaire et mettre davantage en péril la vie des otages ». Outre celui de l'Espagne, les ministres des affaires étrangères de l'Islande, de l'Irlande, du Luxembourg, de Malte, de la Norvège, du Portugal et de la Slovénie sont signataires. Ils ont estimé que cette opération pourrait entraîner « une mortalité inacceptable et le déplacement forcé de près d'un million de civils palestiniens », selon une déclaration publiée par le ministère des affaires étrangères espagnol. L'offensive planifiée et l'occupation de Gaza constitueraient « un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux Etats, la seule voix vers une paix globale, juste et durable », avertissent-ils. Le plan israélien risque de déclencher « une nouvelle calamité », met en garde un haut responsable de l'ONU La mise en œuvre du plan israélien de prise de contrôle de la bande de Gaza risque de déclencher « une nouvelle calamité », a mis en garde dimanche Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU pour l'Europe, l'Asie centrale et les Amériques, en ouverture d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée au conflit. « Nous assistons déjà à une catastrophe humanitaire d'une ampleur inimaginable à Gaza », a-t-il déclaré. Les projets de prise de contrôle de la ville du territoire palestinien auraient des résonances « dans toute la région » et provoqueraient « de nouveaux déplacements forcés, des tueries et des destructions – aggravant les souffrances insupportables de la population », a-t-il mis en garde. Le représentant slovène au Conseil de sécurité, Samuel Zbogar, s'exprimant au nom des quatre pays de l'UE qui y siègent actuellement (Danemark, Grèce, France et Slovénie), a lui aussi fermement condamné le projet : « Nous réitérons que toute tentative d'annexion ou d'extension des colonies, toute violation du droit international ou tout élargissement des opérations militaires ne fera qu'exposer davantage la vie de tous les civils de Gaza, y compris celle des otages restants, et entraîner des souffrances inutiles supplémentaires. » 16:58 Le plan israélien pour Gaza se déroulera « sur un calendrier assez court », promet Benyamin Nétanyahou Le premier ministre israélien a assuré que son pays n'avait « d'autres choix que d'aller jusqu'au bout et d'achever la défaite du Hamas », ajoutant qu'il avait en tête un « calendrier assez court » pour les prochaines étapes. « Je ne veux pas que ça soit la guerre sans fin », a affirmé le dirigeant, régulièrement accusé de chercher à faire durer le conflit pour sa propre survie politique. « Je ne cherche pas à prolonger la guerre, mon objectif, c'est de terminer la guerre. Si on prolonge la guerre, les otages vont mourir de faim », a-t-il insisté. 16:30 « Mon objectif est de faire sortir tous les otages », assure Benyamin Nétanyahou « Mon objectif est de faire sortir tous les otages », a déclaré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors de sa conférence de presse devant des médias internationaux. Selon lui, cela passe par « une pression politique » et « une pression diplomatique ». « Sur 255 otages, on en a fait sortir 205, dont 148 en vie. Il en reste 20 en vie, entre les mains du Hamas, et 30 qui ne sont plus en vie », a-t-il déclaré. Benyamin Nétanyahou affirme avoir donné pour instruction à l'armée israélienne d'« accueillir davantage de journalistes étrangers » à Gaza Le premier ministre israélien a justifié l'interdiction faite aux journalistes de pénétrer dans la bande de Gaza en affirmant que ces restrictions découlaient d'une impossibilité de garantir leur « sécurité ». Il a également affirmé avoir donné pour instruction à l'armée israélienne ces derniers jours d' « d'accueillir davantage de journalistes étrangers », alors que ceux-ci n'ont pas été autorisés à entrer dans l'enclave palestinienne en dehors des détachements militaires. « Tout ce qu'on fait, c'est pourchasser les terroristes, pas tuer les civils. Nous cherchons à limiter les victimes civiles », s'est-il aussi défendu, alors que le bilan de la guerre dépasse les 61 000 morts, selon le ministère de la santé local. Un chiffre jugé fiable par l'ONU. 16:15 Benyamin Nétanyahou condamne une « campagne mondiale de mensonges » Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a dénoncé lors de sa conférence de presse ce qu'il considère comme une « campagne mondiale de mensonges », alors que les condamnations se multiplient tant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'Israël. « Les seules personnes délibérément affamées à Gaza aujourd'hui, ce sont nos otages, affamées par les monstres du Hamas », a-t-il affirmé. Israël « gagnera la guerre » à Gaza « avec ou sans le soutien des autres » pays, a-t-il encore dit. Israël va ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et de nouveaux sites de distributions d'aide, dit le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé qu'Israël allait ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et augmenter le nombre de sites de distributions d'aide gérés par la Gaza Humanitarian Foundation. Le premier ministre israélien a également promis plus de « largages aériens » d'aide. Plus tôt, Benyamin Nétanyahou avait affirmé qu'Israël avait, pendant toute la guerre, eu pour objectif « d'empêcher une crise humanitaire » et que son pays avait fourni, au total, près de 2 millions de tonnes d'aide. « Si nous poursuivions une politique de famine, personne à Gaza n'aurait survécu après deux ans de guerre. Mais notre politique était à l'exact opposé », a-t-il déclaré alors que l e ministère de la santé gazaoui a annoncé, plus tôt aujourd'hui, que 217 personnes, dont 100 enfants, étaient mortes de faim ou de malnutrition depuis le début de la guerre. Le premier ministre israélien s'en est pris au Hamas : « Au cours des derniers mois, le Hamas a pillé violemment les camions destinés à la population civile palestinienne. Ils ont délibérément créé la pénurie », a-t-il affirmé. Mais aussi à l'Organisation des Nations unies : « L'ONU a systématiquement refusé, jusqu'à récemment, de distribuer les milliers de camions que nous avons laissés entrer dans Gaza. Ainsi, notre problème est que nous avons eu des tonnes de nourriture collectée mais non distribuée, pourrissant du côté de la frontière gazaouie, parce que l'ONU était et est toujours réticente à les livrer toutes », a-t-il affirmé. Benyamin Nétanyahou affirme que le nouveau plan israélien pour Gaza est le « meilleur moyen de terminer la guerre » Lors d'une conférence de presse devant les médias internationaux, à Jérusalem, Benyamin Nétanyahou a de nouveau assuré que son « objectif n'est pas d'occuper Gaza ». « Une fois que les terroristes [du Hamas] auront déposé les armes, [la bande de] Gaza sera démilitarisée, des zones de sécurité aux frontières d'Israël seront installées, une administration civile sera mise sur pied », a-t-il déclaré. « Nous avons accompli aujourd'hui une grande partie du travail. Nous avons environ 70 à 75 % de Gaza sous contrôle militaire israélien », a déclaré le premier ministre israélien. « Mais nous avons encore deux bastions restants : ce sont la ville de Gaza et les camps » du centre de la bande de Gaza. « Nous n'avons pas d'autre choix pour terminer le travail. » Le nouveau plan « ne vise pas à occuper Gaza, mais à démilitariser Gaza », a-t-il répété. « Une zone de sécurité sera établie à la frontière de Gaza avec Israël pour empêcher de futures incursions terroristes. Une administration civile sera mise en place à Gaza, cherchant à vivre en paix avec Israël. C'est notre plan pour l'après-Hamas », a-t-il résumé. « Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne. (…) C'est ce que nous voulons voir à Gaza », a-t-il récapitulé. Benyamin Nétanyahou tiendra une autre conférence de presse dimanche à 19 heures Le premier ministre israélien tiendra une deuxième conférence de presse à Jérusalem, dimanche à 19 heures (heure de Paris, soit à 20 heures en Israël), en plein débat national sur la poursuite de l'offensive à Gaza, deux jours après l'annonce d'un nouveau plan militaire prévoyant la prise de contrôle de toute l'enclave, en commençant par la ville de Gaza, par l'armée pour libérer tous les otages israéliens et « vaincre » le Hamas dans le territoire palestinien. Benyamin Nétanyahou s'exprimera, cette fois-ci, devant la presse israélienne, rapporte un communiqué du bureau du premier ministre, relayé par le site The Times of Israel. Plus tôt, le bureau du premier ministre avait annoncé une première conférence de presse, prévue dimanche à 15 h 30 (heure de Paris, soit à 16 h 30 en Israël). Benyamin Nétanyahou s'exprimera alors devant la presse internationale. Benyamin Nétanyahou tiendra une conférence de presse dimanche à 15 h 30 Le premier ministre israélien tiendra une conférence de presse à Jérusalem dimanche à 15 h 30 (heure de Paris, soit à 16 h 30 en Israël), en plein débat national sur la poursuite de l'offensive à Gaza. Benyamin Nétanyahou s'exprimera devant la presse internationale, rapporte un communiqué du bureau du premier ministre, deux jours après l'annonce d'un nouveau plan militaire prévoyant la prise de contrôle de toute l'enclave, en commençant par la ville de Gaza, par l'armée pour libérer tous les otages israéliens et « vaincre » le Hamas dans le territoire palestinien. 12:03 Partager Soixante et une personnes ont été tuées dans la bande de Gaza au cours des dernières vingt-quatre heures, selon le ministère de la santé gazaoui Selon le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, 61 personnes ont été tuées et 363 blessées au cours des dernières vingt-quatre heures dans l'enclave, et un « certain nombre de victimes sont encore sous les décombres et dans les rues ». Le ministère de la santé gazaoui a également déclaré que les hôpitaux de la bande de Gaza avaient enregistré cinq nouvelles morts, parmi lesquelles celles de deux enfants, dues à la famine et à la malnutrition. Le nombre total de victimes de la famine s'élève désormais à 217 morts, dont 100 enfants, précise la même source. Les familles des otages confirment l'appel à la grève générale pour dimanche prochain Les familles des otages ont appelé à une grève générale, dimanche 17 août, un jour travaillé, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Luc Bronner. « Dimanche prochain, nous ferons tous une pause et dirons : 'Ça suffit, arrêtez la guerre, libérez les otages.' C'est entre nos mains », a déclaré Reut Recht-Edri, dont le fils a été assassiné par le Hamas le 7 octobre 2023, écrit le site israélien The Times of Israel. « Nous devons durcir le mouvement parce que le gouvernement n'écoute pas les Israéliens. S'il faut aller jusqu'à la grève, nous irons », expliquait, avant cette annonce, Tomer Pelts, un étudiant de 22 ans, au Monde. Selon le journal israélien Haaretz, le président des démocrates, Yaïr Golan, a annoncé que son parti se joindrait à la grève. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre comme si de rien n'était tout en abandonnant nos frères et sœurs à Gaza. Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette réalité », écrit-il sur le réseau social X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, estime, lui, aussi que « l'appel des familles des personnes kidnappées à arrêter l'économie est justifié et approprié. Nous continuerons à les soutenir », assure-t-il sur X. 11:28 Partager L'extrême droite israélienne critique le plan Nétanyahou d'occupation de toute la bande de Gaza L'extrême droite israélienne, partie prenante de la coalition gouvernementale de Benyamin Nétanyahou, clame son désaccord concernant le plan de conquête de la ville de Gaza. « Le premier ministre et le cabinet se sont rendus aux faibles », a fustigé le ministre des finances, Bezalel Smotrich sur X. « Ils ont décidé encore une fois de répéter la même approche, se lançant dans une opération militaire qui ne vise pas une résolution décisive mais simplement à faire pression sur le Hamas pour parvenir à un accord partiel sur les otages », a-t-il accusé. « Il est possible de parvenir à la victoire. Je veux tout Gaza, le transfert [de sa population] et la colonisation », a renchéri le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, autre figure d'extrême droite au sein de la coalition. Sur X, il a ajouté qu'il appellerait le Benyamin Nétanyahou lors de la prochaine réunion du cabinet à mettre en œuvre des mesures « immédiates » « pour renverser l'Autorité palestinienne ». « Cela doit être la réponse aux fantasmes du terroriste Abou Mazen d'un 'Etat palestinien' ». 10:20 Pour approfondir Partager Mohamed Salah critique l'UEFA dont l'hommage à Suleiman Al-Obeid, le « Pelé palestinien », ne mentionne pas les circonstances de sa mort à Gaza Il était surnommé « La Gazelle », « La Perle noire » ou encore « Le Pelé du football palestinien ». L'Association palestinienne de football a annoncé, vendredi, la mort de Suleiman Al-Obeid, l'ancienne star du football palestinien. Le joueur, originaire de la ville de Gaza, âgé de 41 ans, marié et père de cinq enfants, a été tué par des tirs israéliens à Gaza, selon la même source.

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