
Libourne : le 4e régiment de sécurité civile inauguré avant la saison des feux
Le 4e régiment de la sécurité civile a été inauguré jeudi à Libourne (Gironde) par les ministres de l'Intérieur Bruno Retailleau et des Armées Sébastien Lecornu, à l'aube de la «saison de tous les dangers» pour la menace incendie. Le projet d'ouverture de cette caserne de spécialistes de la gestion de catastrophes naturelles, d'un coût de 400 millions d'euros, a été lancé en 2022 par l'exécutif, quelques mois après les mégafeux qui ont détruit 30.000 hectares de forêts en Gironde.
«J'ai vu concrètement ce à quoi nous expose la multiplication des risques climatiques et la récurrence de ces épisodes nous oblige à une plus grande résilience», a dit lors de la cérémonie d'installation le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, justifiant «l'effort très important sur le plan budgétaire» décidé par le gouvernement. Avant d'ajouter : «Nous sommes le 3 juillet, c'est-à-dire au seuil de la saison de tous les dangers. Vous le savez, le risque de feu est plus que jamais présent, avec les chaleurs caniculaires.»
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650 sapeurs sauveteurs à demeure
Ce 4e Régiment d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (RIISC), après ceux de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), Corte (Corse) et Brignoles (Var), doit être doté à terme d'un effectif permanent de 650 sapeurs sauveteurs. Près de 200 de ces militaires du Génie, spécialistes des catastrophes naturelles et affectés au sein du ministère de l'Intérieur, sont actuellement installés sur cette base, qui a été implantée sur les 11 hectares d'une ancienne caserne militaire de Libourne fermée il y a une quinzaine d'années.
Pour le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui a rappelé qu'en 2022 «des moyens» et «unités» militaires avaient été mobilisés pour répondre au «défi» des mégafeux, cette nouvelle unité doit permettre de se préparer à un potentiel «scenario noir» de «concomitance de crises graves, tantôt intérieures, tantôt extérieures». Ce dernier a aussi souligné l'importance de la création de ce régiment : «Remettre un drapeau à une unité régimentaire, c'est quelque chose que nous faisons rarement. Ces vingt dernières années, il y a eu plus de décisions de dissolution de régiment qui ont été prises que de décisions de constitution de régiment.»
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