
Paris : drapeau rouge, la baignade dans la Seine interdite ce dimanche
les trois sites de baignades qui ont pu ouvrir hier
dans la Seine sont fermés, indique le site de la Ville.
« Ce sont hélas les aléas de la baignade en eau libre ! On vous retrouve à la Seine dès que le temps est plus clément », a annoncé Ariel Weil, maire (PS) de Paris Centre où est situé un des sites de baignade.
>>> Plus d'informations à venir…

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18 minutes ago
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Viry-Chatillon : la mule venue de Guyane avait ingéré 125 ovules de cocaïne
Elles sont plusieurs centaines à être arrêtées chaque année. Les mules , surnom donné aux personnes transportant de la drogue d'un pays à l'autre, sont toujours plus nombreuses en Île-de-France. En Essonne, la proximité avec l'aéroport d'Orly entraîne de multiples opérations en ce sens. Nouvel exemple la semaine dernière à Viry-Chatillon , avec une saisie de plus d'un kilo et l'interpellation d'un jeune suspect. Vendredi en milieu d'après-midi, un appel au 17 est passé. Un employé d'un hôtel de Viry signale le comportement très suspect d'un client désireux de réserver une chambre. Selon son témoignage, l'homme aurait demandé une réservation, avant de quitter précipitamment les lieux. Le tout en laissant derrière lui d'étranges capsules noires de la taille du poing… Pour les policiers, pas de doute : la piste d'une mule transportant des produits stupéfiants se dessine. Confirmation faite quelques minutes plus tard : l'équipage de police retrouve, tout près de l'hôtel, ce mystérieux client en train de déféquer plusieurs ovules de couleur sombre, chacun bourrés de cocaïne. Il s'agit d'un homme de 19 ans, originaire de Guyane. Il aurait rallié la métropole après avoir avalé ces ovules. La suite se passe à l'hôpital de Paris-Saclay, où le jeune suspect « rend » l'ensemble de la drogue, soit 125 capsules au total. Poids estimé : 1,25 kg. Le jeune homme a ensuite été placé au commissariat de Juvisy-sur-Orge, puis incarcéré dans l'attente de son jugement.


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18 minutes ago
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Rédoine Faïd : la justice ordonne d'assouplir les conditions de détention du braqueur, « contraires à la dignité humaine »
Une première victoire pour Rédoine Faïd. La justice a ordonné l'allégement de plusieurs conditions de détention du braqueur multirécidiviste de 52 ans , qu'elle juge « contraires à la dignité humaine ». Ce lundi, une ordonnance en ce sens, révélée par RTL et que nous avons pu consulter, a été rendue par l'une des juges d'applications des peines du tribunal judiciaire de Béthune ( Pas-de-Calais ). Le numéro d'écrou 1016, qui est à l'isolement depuis 2011 , avait déposé le 17 juin dernier une troisième requête pour dénoncer ses conditions de détention, « indignes » selon lui. La justice accède donc à cette demande et donne à l'administration pénitentiaire jusqu'au 28 juillet prochain pour procéder à des aménagements. Depuis plusieurs années, le détenu réclamait des parloirs « normaux » sans hygiaphone, ainsi que l'unité de vie familiale. Lors de son audition par la magistrate, en compagnie de la procureure et d'un greffier, au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil , il a également dénoncé les conséquences physiques de son isolement, se plaignant notamment d'insomnies . Il évoque aussi le manque de luminosité dans sa cellule suite à la pose d'une plaque de métal sur sa fenêtre, rendant difficile le passage de la lumière du jour. Le roi de la belle déplore encore les passages des surveillants dans sa cellule, qui allument la lumière « quatre fois par nuit », ainsi que l'absence d'activités supplémentaires, excepté celle d'art-thérapie, « contrairement à ce qui avait été annoncé par l'administration pénitentiaire ». « Ces conditions ont un impact réel sur la santé mentale et psychique du détenu, qui nécessite un traitement au long cours et qui génère une dégradation de son état, dont les conséquences peuvent devenir irrémédiables », synthétise l'ordonnance. La magistrate précise que l'experte psychiatrique réalisée dernièrement relève que ces conditions « créent un risque d'aggravation de la dangerosité du détenu, contre lui-même ou contre autrui ». Le 10 décembre 2024, Rédoine Faïd avait entamé une grève de la faim pour contester le refus de lever son isolement en prison qu'il considérait comme injuste. Sa grève de la faim avait cessé cinq jours plus tard. « Aucun détenu n'a subi un traitement pareil », nous avait confié le prisonnier en novembre 2023 alors que nous lui avions rendu visite à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Rédoine Faïd avait été condamné en octobre 2023 à 14 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Paris, pour une spectaculaire évasion par hélicoptère . Il purgeait déjà des peines pour des braquages, dont l'un en 2010 a coûté la vie à la mère de famille Aurélie Fouquet, et une précédente évasion en 2013. Avant sa dernière condamnation, sa fin de peine était prévue en 2046. La confusion de peines n'existant par pour les évasions, elle pourrait être prolongée à 2060, hors remise de peine.


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Emmanuel Macron reprend la main sur l'entrisme islamiste
Le coup de sang a porté ses fruits. Le 21 mai, Emmanuel Macron réunissait quelques-uns de ses ministres pour un Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN), consacré à la lutte contre l'entrisme islamiste . Durant le huis clos élyséen, le président exprimait une double colère : la fuite dans la presse du rapport sur les Frères musulmans et le manque d'ambitions gouvernementales sur ce sujet. À l'issue, il demandait sèchement à l'équipe Bayrou de revoir sa copie et de lui faire de nouvelles propositions. Un recadrage présidentiel en bonne et due forme. Ce lundi 7 juillet, au matin, les mêmes ministres, dont le premier d'entre eux mais aussi Bruno Retailleau , Gérald Darmanin et Élisabeth Borne , notamment, ont passé l'oral de rattrapage… avec succès. « J'ai félicité le gouvernement du très bon travail fourni, se réjouit Emmanuel Macron auprès de plusieurs médias, dont Le Parisien – Aujourd'hui en France. Ce que j'ai demandé à creuser a été fait. » Ainsi, le gel des avoirs monétaires et financiers, aujourd'hui réservé aux affaires de terrorisme, sera élargi à toute association soupçonnée d'entrisme islamiste. Les sanctions pour toute structure qui ne respecte pas le « contrat d'engagement républicain » seront désormais administratives et donc plus rapidement appliquées. « En 2024, il y a eu une seule poursuite contre une association pour manquement à ce contrat. C'est trop lourd et trop long », tranche le chef de l'État. Enfin, la formation des imams sera consolidée (sans connaître pour le moment les détails) et le contrôle des dons aux associations à caractère communautaire renforcé. Avec cet éventail de mesures, Emmanuel Macron espère instaurer de nouveaux critères qui permettront de dissoudre plus d'associations islamistes, sans toutefois citer lesquelles. Mais certaines de ces dispositions sont de nature législative et mettront donc du temps à entrer en vigueur. « J'ai demandé au gouvernement qu'un texte soit prêt d'ici la fin de l'été et applicable en fin d'année », ordonne le président, qui, sur ce sujet, entend imposer son cap et son plan, bien qu'il n'ait plus autant la main sur les affaires intérieures depuis la dissolution de l'Assemblée il y a un an. Ce lundi matin, le patron de l'Élysée a également été sensibilisé au sujet des prochaines élections municipales , qui auront lieu dans neuf mois. « Il va falloir surveiller cela car aujourd'hui, le droit électoral ne nous permet pas de nous opposer à une candidature » communautaire, regrette le président. Il a été acté que les préfectures pourront croiser les fichiers et ainsi alerter sur la dangerosité de tel ou tel candidat. Enfin, Emmanuel Macron tient à tenir en parallèle un « discours d'apaisement vis-à-vis de nos compatriotes musulmans » qu'il ne souhaite pas amalgamer avec les islamistes. Ces derniers mois, certains propos de Bruno Retailleau ont été accueillis froidement par la communauté musulmane. À l'automne, le chef de l'État tentera de recoller les morceaux, à l'occasion d'une réunion avec les représentants de la deuxième religion de France.