Aux États-Unis, une infestation de chauves-souris a pu exposer à la rage jusqu'à 500 touristes d'un parc national
Le problème a été identifié par l'établissement le 27 juillet dernier, a rapporté Associated Press dans un article publié ce samedi 16 août. Ouverts en mai, les chalets concernés sont depuis inoccupés, mais le mal est fait : les autorités estiment que jusqu'à 500 touristes ont pu être exposés à la rage en résidant dans les logements. Ils viennent de 38 États américains différents et de 7 pays étrangers.
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Lors d'un test effectué le vendredi 15 août, aucune des chauves-souris mortes prélevées sur place puis examinées n'était positive au virus. Mais à en croire la docteure Alexia Harrist, responsable de la santé du Wyoming, ce petit échantillon test transmis au laboratoire d'État n'est pas représentatif des dizaines de chauves-souris qui avaient colonisé le grenier au-dessus de la rangée de chalets.
Les morsures de chauves-souris peuvent passer inaperçues
Sur son site, le Service américain des parcs nationaux (NPS) rappelle qu'une personne est considérée comme « exposée à la rage » en cas de contact direct avec un animal infecté si sa salive entre en contact avec une plaie ou s'il y a eu morsure ou griffure. Mais celles-ci peuvent passer « inaperçues », « particulièrement quand les gens dorment », insiste la médecin.
« Ce qui nous préoccupe vraiment, ce sont les personnes qui ont vu des chauves-souris dans leur chambre ou qui ont pu avoir un contact direct » avec l'animal, a-t-elle expliqué. À titre préventif et pour limiter les risques, les autorités ont recommandé aux personnes qui ont trouvé des chauves-souris dans leur logement de faire des injections prophylactiques prévenant l'incubation du virus.
Ce conseil s'applique aussi aux jeunes enfants, conformément aux recommandations du NPS qui les juge incapables de « confirmer ou signaler » si une « exposition potentielle » a eu lieu. Le Services des parcs nationaux place aussi dans les populations à risques les personnes au « sommeil profond », ceux « souffrant d'un handicap mental » ou prenant des substances psychoactives.
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Aux États-Unis, une infestation de chauves-souris a pu exposer à la rage jusqu'à 500 touristes d'un parc national
ANIMAUX - Les chalets étaient infestés de chauves-souris. Aux États-Unis, les autorités sanitaires se démènent pour alerter des centaines de touristes qu'ils ont peut-être été exposés au virus de la rage lors de leur séjour dans le parc national de Grand Teton, dans le Wyoming. L'alerte a été lancée après que des chauves-souris ont été trouvées dans des logements du Jackson Lake Lodge, un hôtel situé dans le parc. Le problème a été identifié par l'établissement le 27 juillet dernier, a rapporté Associated Press dans un article publié ce samedi 16 août. Ouverts en mai, les chalets concernés sont depuis inoccupés, mais le mal est fait : les autorités estiment que jusqu'à 500 touristes ont pu être exposés à la rage en résidant dans les logements. Ils viennent de 38 États américains différents et de 7 pays étrangers. Lire aussi Grand Canyon, Yellowstone… Les parcs nationaux vont eux aussi appliquer le « America First » de Donald Trump Lors d'un test effectué le vendredi 15 août, aucune des chauves-souris mortes prélevées sur place puis examinées n'était positive au virus. Mais à en croire la docteure Alexia Harrist, responsable de la santé du Wyoming, ce petit échantillon test transmis au laboratoire d'État n'est pas représentatif des dizaines de chauves-souris qui avaient colonisé le grenier au-dessus de la rangée de chalets. Les morsures de chauves-souris peuvent passer inaperçues Sur son site, le Service américain des parcs nationaux (NPS) rappelle qu'une personne est considérée comme « exposée à la rage » en cas de contact direct avec un animal infecté si sa salive entre en contact avec une plaie ou s'il y a eu morsure ou griffure. Mais celles-ci peuvent passer « inaperçues », « particulièrement quand les gens dorment », insiste la médecin. « Ce qui nous préoccupe vraiment, ce sont les personnes qui ont vu des chauves-souris dans leur chambre ou qui ont pu avoir un contact direct » avec l'animal, a-t-elle expliqué. À titre préventif et pour limiter les risques, les autorités ont recommandé aux personnes qui ont trouvé des chauves-souris dans leur logement de faire des injections prophylactiques prévenant l'incubation du virus. Ce conseil s'applique aussi aux jeunes enfants, conformément aux recommandations du NPS qui les juge incapables de « confirmer ou signaler » si une « exposition potentielle » a eu lieu. Le Services des parcs nationaux place aussi dans les populations à risques les personnes au « sommeil profond », ceux « souffrant d'un handicap mental » ou prenant des substances psychoactives.
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