
Sommet Trump-Poutine : les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », soulignent les dirigeants européens
Les Ukrainiens doivent pouvoir « décider de leur avenir », ont souligné les dirigeants européens dans une déclaration commune mardi. « Nous, les dirigeants de l'Union européenne, saluons les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine », écrivent-ils.
VidéoZelensky : « la voie vers la paix en Ukraine doit être définie ensemble, et seulement ensemble »
Le sommet se tiendra Trump/Poutine se tiendra vendredi en Alaska. Selon Donald Trump, il pourrait déboucher sur un accord prévoyant des « échanges de territoires » pour mettre fin à la guerre qui dure depuis plus de trois ans et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts. La présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est pas prévue, mais reste « possible » selon l'ambassadeur américain auprès de l'Otan.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, avait insisté : « Tout accord entre les États-Unis et la Russie doit inclure l'Ukraine et l'UE, car c'est une question de sécurité pour l'Ukraine et pour l'ensemble de l'Europe. » Elle avait annoncé une visioconférence exceptionnelle ce lundi avec son homologue ukrainien Andriï Sybigua, pour discuter des prochaines étapes.
Une intense activité diplomatique
Depuis l'annonce de la rencontre Trump-Poutine, les contacts se multiplient. Samedi, des conseillers à la sécurité nationale européens et américains s'étaient réunis au Royaume-Uni en présence du vice-président américain JD Vance.
Volodymyr Zelensky s'est entretenu avec 13 dirigeants européens, ainsi qu'avec les présidents du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan. Vladimir Poutine a de son côté parlé avec neuf dirigeants, dont le chinois Xi Jinping, l'indien Narendra Modi et le brésilien Inacio Lula da Silva.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, avaient appelé Donald Trump à accentuer la « pression » sur Moscou. Ils estiment qu'aucune négociation ne devrait avoir lieu sans cessez-le-feu ou réduction des hostilités, et qu'une solution diplomatique doit inclure des « garanties de sécurité solides et crédibles » pour Kiev.
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