
«Nous ne nous retirerons pas du Donbass», assure Volodymyr Zelensky avant la rencontre entre Trump et Poutine
Volodymyr Zelensky a exclu mardi tout retrait des forces ukrainiennes dans le Donbass pour mettre fin à la guerre avec Moscou, avant le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.
«Nous ne nous retirerons pas du Donbass (qui comprend les régions ukrainiennes de Donetsk et Lougansk, NDLR)», a déclaré le président ukrainien à la presse, estimant que si ce territoire tombait sous le contrôle de Moscou, il servirait ensuite de tremplin au Kremlin pour une «offensive future» contre l'Ukraine.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
2 minutes ago
- Le Parisien
Sommet Trump-Poutine : une rencontre trilatérale avec Zelensky est nécessaire, insiste le président américain
Donald Trump a estimé jeudi que tout accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine devra passer par un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, consécutif à sa rencontre vendredi en Alaska avec son homologue russe. « La seconde rencontre sera très, très importante, car ce sera une rencontre où ils passeront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme se partager les choses, mais d'une certaine manière, ce n'est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires », a déclaré le président américain à la radio Fox News. Le chef d'État a également estimé à « 25 % » le risque d'échec de sa rencontre vendredi avec Vladimir Poutine, auquel cas, a-t-il dit, il retournerait s'occuper de diriger les États-Unis. La veille, Donald Trump avait averti la Russie de « conséquences très graves » si elle n'acceptait pas de mettre un terme à la guerre en Ukraine. Rubio fait part de son « bon espoir » Face à la presse, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a quant à lui dit avoir « bon espoir » en vue du sommet entre les présidents américain et russe. « Pour parvenir à la paix, je pense que nous reconnaissons tous qu'il faudra discuter des garanties de sécurité », a-t-il affirmé, jugeant « crucial » d'obtenir un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine. « Il faudra bien discuter, entre autres, des différends territoriaux, des revendications et des raisons qui motivent les combats. Tous ces éléments feront partie d'un ensemble global, mais je pense que le président espère obtenir un arrêt des combats afin que ces discussions puissent avoir lieu », a poursuivi le secrétaire d'État américain. « Comme l'a dit le président, son espoir est d'interagir (avec Poutine) et de se faire très rapidement et très tôt une idée de la possibilité ou non d'une paix », a expliqué Marco Rubio à des journalistes au département d'État, en marge d'une réunion avec le Paraguay. « Le président lui a parlé, je crois, quatre fois au téléphone. Il estimait qu'il était important de lui parler maintenant en personne, de le regarder dans les yeux et de déterminer ce qui était possible et ce qui ne l'était pas », a-t-il ajouté. Zelensky, le grand absent du sommet Ce vendredi, Vladimir Poutine et Donald Trump discuteront « principalement » en Alaska du règlement du conflit armé en Ukraine, lors d'une conversation « en tête-à-tête » avec des interprètes, a annoncé jeudi le Kremlin. VidéoUkraine : Rubio dit avoir « bon espoir » à propos du sommet Trump-Poutine


Le Figaro
2 minutes ago
- Le Figaro
Espagne : les images des incendies dévastateurs aux quatre coins du pays
La série d'incendies survient alors que la vague de chaleur, qui dure depuis douze jours, frappe l'ensemble du pays. Toutes les régions, y compris celles du nord, restent en état d'alerte, confrontées à des flammes toujours plus menaçantes. L'Espagne vit l'un de ses pires étés en matière d'incendies, avec plus de 148.000 hectares déjà détruits depuis janvier, selon le système européen EFFIS, et 200 feux recensés. Alors que le pays entame son douzième jour d'alerte canicule, onze brasiers restent classés au niveau 2 sur 4. Depuis le début de cet épisode, 10.700 personnes ont été évacuées et une quinzaine d'axes routiers coupés. Paris a envoyé deux Canadair en renfort. Les foyers sont disséminés aux quatre coins du pays. À Villamontán de la Valduerna, dans le nord-ouest de la province de León, les pompiers luttent toujours ce jeudi, contre un feu qui a fait un mort, troisième victime de la saison. Plus au sud, à Tarifa, en Andalousie, des touristes ont vu depuis la plage une épaisse fumée recouvrir le littoral, avant l'évacuation de centaines de personnes et l'intervention du dispositif régional Plan Infoca. À Tres Cantos, près de Madrid, un homme est mort en tentant de sauver des chevaux piégés, tandis que les flammes dévoraient plus de 2.000 hectares. Dans les Asturies, à Cangas de Narcea, la lutte se poursuit sous des températures proches de 40°C. À Teresa de Cofrentes, près de Valence, la foudre a embrasé plus de 500 hectares, entraînant des évacuations préventives et la mobilisation de la UME (L'Unité militaire d'urgence). Publicité Outre la Castille-et-León, les régions de Galice, Valence et Estrémadure sont particulièrement surveillées. «Cette nuit, les pires pronostics se sont réalisés», a alerté mercredi un responsable régional d'Estrémadure, plaçant toute la région en alerte incendie 2. Les autorités rappellent que le pays, en première ligne du réchauffement climatique, subit une multiplication et une intensification des vagues de chaleur, amplifiant les risques. Une trentaine de personnes soupçonnées d'être à l'origine de feux ont été arrêtées pour négligence, imprudence ou acte volontaire.


Le Figaro
2 minutes ago
- Le Figaro
Pierre Vermeren : «En reconnaissant la 'guerre' au Cameroun, Emmanuel Macron risque de raviver des tensions»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Dans une lettre dévoilée le 12 août, Emmanuel Macron reconnaît que la France a mené une « guerre » au Cameroun lors de la décolonisation. Ce geste, qui s'appuie sur un rapport étayé, risque de ne pas produire les effets diplomatiques escomptés, argumente l'historien. Normalien et agrégé d'histoire, spécialiste du Maghreb, Pierre Vermeren est l'auteur de nombreux ouvrages salués par la critique. Il a notamment publié Dissidents du Maghreb. Depuis les indépendances (Belin, 2018), Déni français. Notre histoire secrète des relations franco-arabes (Albin Michel, 2019) et Histoire de l'Algérie contemporaine (Nouveau Monde Éditions, 2022). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié LE FIGARO. - Dans un courrier à son homologue camerounais daté du 30 juillet et rendu public le 12 août, Emmanuel Macron estime que la France a mené une « guerre » au Cameroun au moment de la décolonisation. Ce terme vous semble-t-il fidèle à la réalité historique ? Pierre VERMEREN. - Concernant les travaux historiques qui ont présidé à cette reconnaissance, le rapport commandé par le chef de l'État et déposé sur son bureau en janvier s'apparente à une thèse d'histoire : 1000 pages, des centaines de notes de bas de pages... Sur le plan de la recherche, les conclusions sont sérieuses. Le rapport s'avère utile…