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La Serbie en proie 'à des scènes de guerre civile'

La Serbie en proie 'à des scènes de guerre civile'

Jeudi 14 août, pour la deuxième soirée consécutive, des milliers de personnes sont descendues dans la rue dans une trentaine de villes à travers le pays. Comme la veille, les manifestations ont rapidement dégénéré en affrontements, notamment à Novi Sad et Belgrade. En deux jours, quelque 130 personnes ont été blessées, dont 42 policiers, rapporte le tabloïd Blic. Sur sa une, vendredi 15 août, le tabloïd évoque une ' escalade de la violence' et se demande :
'Entrons-nous dans un nouveau cycle de la crise ? '
À Novi Sad, capitale de la Voïvodine, province au nord du pays, trois antennes du Parti serbe du progrès (SNS) du président populiste Aleksandar Vucic ont été vandalisées. Une réponse, semble-t-il, aux violences commises par les partisans du SNS le 12 août contre des personnes protestant devant les locaux du parti dans deux villes de cette province.
Neuf mois de manifestations
À Belgrade, pro et anti-SNS se sont affrontés devant le quartier général de l'armée, poursuit Blic. Ces derniers ont répondu aux provocations verbales contre le président serbe en lançant sur les opposants des bouteilles, canettes, pierres et engins pyrotechniques. La police a dû intervenir.
Pour la presse progouvernementale comme pour celle proche de l'opposition, Belgrade a assisté, jeudi soir, 'à des scènes de guerre civile'. Alors que le journal Vreme (pro-opposition) évoque 'l'éruption de la colère civique', Novosti (pro-pouvoir) 'accuse l'opposition de vouloir entraîner le pays dans la guerre civile'.
Depuis neuf mois des rassemblements pacifiques, organisés par les étudiants et ayant réuni jusqu'à des centaines de milliers de personnes, ont régulièrement lieu en Serbie. Les manifestants réclament une enquête transparente sur la tragédie en novembre 2024 de Novi Sad, attribuée à la corruption du régime, et des élections anticipées. Le président Vucic refuse de donner suite à ces demandes, dénonçant un complot étranger.

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Isère : une rave-party rassemble 1000 personnes dans une zone avec risque sévère de feu de forêt, un gendarme blessé
Isère : une rave-party rassemble 1000 personnes dans une zone avec risque sévère de feu de forêt, un gendarme blessé

Le Figaro

time23 minutes ago

  • Le Figaro

Isère : une rave-party rassemble 1000 personnes dans une zone avec risque sévère de feu de forêt, un gendarme blessé

Un rassemblement illégal est en cours depuis vendredi 15 août à Cour-et-Buis, dans le nord de l'Isère. Le gendarme a été blessé au coude en tentant d'effectuer des contrôles. Une rave-party illégale rassemblant environ 1000 personnes a débuté vendredi 15 août à Cour-et-Buis dans le nord de l'Isère, une zone concernée par un risque sévère de feux de forêts, a indiqué la préfecture samedi. Un gendarme a été blessé au coude par des jets de projectiles alors qu'il effectuait des contrôles au moment de l'installation des premiers participants vendredi soir, a-t-elle précisé à l'AFP. Cinq véhicules de gendarmerie dégradés Le rassemblement, interdit par la préfecture, se tient toujours samedi après-midi sur un terrain privé de la commune, et les contrôles des forces de l'ordre «se poursuivent», a-t-elle ajouté. La rave-party intervient «alors que le département fait face depuis 10 jours à un épisode de canicule et que le nord du département est placé en risque sévère feux de forêts», selon un communiqué de la même source. Il précise qu'un «important dispositif de sécurité est mis en place par la gendarmerie nationale aux abords du site, afin d'empêcher tout nouvel accès au site, de contrôler les participants et procéder à des verbalisations systématiques». Des contrôles de consommation de stupéfiants et d'alcool sont également menés. Publicité Cinq véhicules de la gendarmerie nationale ont été aussi dégradés au cours des premiers contrôles vendredi soir, et la commune de Cour-et-Buis va porter plainte, a encore indiqué la préfecture. Le département de l'Isère est placé en vigilance orange canicule en raison de fortes chaleurs «susceptibles de constituer un risque sanitaire», selon Météo-France. Sur la commune, les températures ont atteint 34°C samedi après-midi.

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LeMonde

time23 minutes ago

  • LeMonde

Français arrêté au Mali : Paris dénonce des « accusations sans fondement » et exige sa libération immédiate

Le ministère des affaires étrangères français a réagi, samedi 16 août, à l'annonce par les autorités maliennes de l'arrestation d'un ressortissant français présenté comme travaillant pour un « service de renseignement français ». Ce Français est l'objet d' « accusations sans fondement », a assuré le Quai d'Orsay. « Un dialogue est en cours [avec les autorités maliennes] afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de ce membre de l'ambassade de France à Bamako, ajoute le ministère. Le ministère des affaires étrangères français souligne que le Français arrêté bénéficie du « statut de la convention de Vienne régissant les relations diplomatiques », et demande sa libération « en application de cette convention ». L'ambassade de France au Mali, dans un message adressé aux ressortissants français sur place et consulté par l'Agence France-Presse (AFP), les a appelés à la prudence, leur demandant notamment de se tenir « à l'écart d'éventuels rassemblements ». Arrestations au sein de l'armée La junte au pouvoir au Mali a annoncé « l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes », qui cherchait selon elle à « déstabiliser les institutions de la République ». « Ces militaires et des civils » auraient obtenu « l'aide d'Etats étrangers », accuse le gouvernement malien. Par ailleurs, au moins 55 militaires auraient été arrêtés, selon des sources sécuritaires consultées par l'AFP. « Les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d'éventuels complices », précise le gouvernement. La junte a confirmé l'arrestation de deux généraux, Abass Dembélé et Nema Sagara. Le général Abass Dembélé est une figure très respectée au sein de l'armée. Cet ancien gouverneur de la région de Mopti a récemment été démis de ses fonctions par la junte. Les arrestations ont été menées principalement au sein de la garde nationale, un corps de l'armée malienne, a appris l'AFP de sources sécuritaires. C'est notoirement le corps d'origine du ministre de la défense malien, le général Sadio Camara, une des principales figures de la junte. Il y a deux jours, l'ancien premier ministre civil du Mali, Choguel Kokalla Maïga, et plusieurs de ses anciens collaborateurs, ont été placés en garde à vue par le pôle économique et financier dans « le cadre des enquêtes sur leur gestion à la primature ». La junte dirigée par le président Assimi Goïta, arrivée au pouvoir après deux coups d'Etat en 2020 et 2021, s'est détournée des partenaires occidentaux, notamment l'ancien colonisateur français, pour se tourner politiquement et militairement vers la Russie.

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