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Maison biophilique : quel est ce design qui nous reconnecte avec la nature ?

Maison biophilique : quel est ce design qui nous reconnecte avec la nature ?

Le Figaro5 days ago
Depuis quelques années, une tendance s'impose dans l'architecture : le design biophilique. Derrière ce nom un peu mystérieux se cachent une évidence oubliée… et une promesse : celle de se reconnecter à l'essentiel.
Vous ressentez parfois un manque de calme chez vous ? L'impression que votre appartement vous épuise plus qu'il ne vous régénère ? Et si ce n'était pas qu'une question de déco… mais de lien avec la nature ? Et si vous optiez pour le design biophilique.
Biophilie : ce lien avec le vivant
Le terme biophilie signifie « amour du vivant ». Il désigne notre besoin instinctif de rester connectés à la nature. Ce concept, théorisé par le biologiste Edward O. Wilson dans les années 1980, repose sur une idée simple : l'être humain a évolué dans la nature, pas entre quatre murs. Et nos corps, nos esprits, ont gardé cette mémoire.
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Aujourd'hui, des études montrent que la présence de lumière naturelle, de végétaux ou de matériaux organiques diminue le stress, favorise la concentration et améliore le sommeil. Le design biophilique part de là : réintégrer la nature dans nos espaces pour créer des environnements plus sains, plus apaisants, plus humains.
Les 6 grands principes du design biophilique
Le design biophilique ne se résume pas à ajouter des plantes dans un coin. Il s'appuie sur des éléments clés, qui touchent à nos sens, nos émotions et notre perception de l'espace.
Voici les grands piliers de ce design connecté à la nature :
Lumière naturelle abondante : on maximise les apports lumineux, en jouant avec les ouvertures, les puits de lumière, les reflets. La lumière évolue au fil de la journée, comme dans la nature. Présence végétale authentique : plantes, fleurs, murs végétaux, jardins d'intérieur… Le végétal est vivant, évolutif, parfois odorant. Il structure les espaces intérieurs et y insuffle du mouvement. Matériaux naturels : bois brut, pierre, cuir, lin, bambou, osier… Ces matières vivantes ont une texture, un grain, une histoire. Elles éveillent le toucher et rassurent. Formes organiques et courbes naturelles : le design biophilique s'inspire des galets, des feuilles, des vagues. Il fuit les lignes droites au profit de silhouettes douces, imparfaites, arrondies. Sons et odeurs du vivant : le bruit d'une fontaine, le chant des oiseaux, l'odeur de la terre humide ou de la lavande : l'ambiance sensorielle est pensée pour apaiser. Connexion visuelle avec l'extérieur : vue sur un jardin, un balcon végétalisé, un arbre… Même en pleine ville, le regard cherche un point d'ancrage naturel pour se détendre.
Dans la maison : une déco vivante, apaisante, essentielle
Dans un intérieur biophilique, on respire mieux. L'air est plus pur, la lumière plus douce, l'ambiance plus accueillante. Chaque pièce devient une bulle régénérante, avec un aménagement intérieur cosy. Voici comment cela se traduit pièce par pièce en matière de décoration intérieure :
Le salon
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C'est le cœur du lien au vivant. On y trouve :
Des plantes de différentes hauteurs (fougères, monstera, palmiers d'intérieur)
Du mobilier en bois clair ou recyclé
Des tapis en fibres naturelles, des rideaux en lin
Du papier-peint représentant le végétal
Des formes douces : canapé arrondi, table basse galet, coussin doux aux tons naturels
Une grande place laissée à la lumière naturelle et aux vues vers l'extérieur, etc.
La cuisine
Le végétal est fonctionnel ici :
Jardinières d'aromates sur le rebord des fenêtres
Étagères en bois brut
Plans de travail en pierre ou céramique
Couleurs terreuses (vert olive, argile, sable), etc.
La chambre
Lieu du repos, la chambre adopte une déco épurée, sensorielle, zen :
Linge en coton bio ou en lin lavé
Bois clair ou rotin pour le mobilier
Plantes dépolluantes comme le spathiphyllum ou le sansevieria
Lumières indirectes et douces, imitant le rythme du jour, etc.
La salle de bains
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Un espace végétalisé pour se reconnecter :
Bambous, papyrus ou pothos suspendus
Miroirs aux formes organiques
Revêtements en pierre naturelle
Fontaine murale ou objets évoquant l'eau, etc.
Le design biophilique ne suit pas la mode. Il répond à un besoin profond, physiologique, celui de retrouver un lien tangible avec la nature. Plus qu'un style, c'est une philosophie, un retour à l'essentiel. Que vous viviez dans un appartement en centre-ville ou une maison de campagne, il existe mille manières de réintroduire le vivant chez vous. Un pot de basilic, une table en bois massif, une lumière bien orientée… parfois, il ne suffit que de quelques gestes pour que l'intérieur respire enfin.
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«La faillite silencieuse de notre Éducation nationale : pourquoi plus personne ne veut entrer dans l'arène»
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FIGAROVOX/TRIBUNE - En mathématiques, 26 % des postes de professeurs sont restés vacants cette année. Pour y remédier, il faut revaloriser la fonction sociale de l'enseignant, mais aussi remettre en cause le passage automatique en lycée général, argumente l'enseignante et élue LR, Valérie Rialland. Valérie Rialland est conseillère départementale (Les Républicains) du Var et présidente de la commission Collège et éducation. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Un sursaut ? Non. À l'heure où des milliers de postes enseignants restent vacants après les résultats aux concours de recrutement, le gouvernement s'en remet à des expédients de plus en plus grossiers pour masquer une vérité crue : la France ne fait plus rêver ses futurs professeurs. Le métier s'est dégradé à tous les niveaux : reconnaissance, autorité, sécurité. Et le pacte enseignant, censé enrayer cette hémorragie, a échoué. Spectaculairement. Publicité En mathématiques, 26 % des postes sont restés vacants. En lettres classiques, c'est un tiers des postes qui n'a pas trouvé preneur. En physique-chimie ou en allemand, les taux de vacance sont également élevés. Les concours du CAPET (technologique) et du CAPLP (professionnel) atteignent plus de 15 % de déperdition. 2 610 postes d'enseignants sont restés non pourvus à la rentrée 2025, selon les résultats des concours de recrutement du ministère de l'Éducation nationale. Dans le premier degré, la situation est particulièrement inquiétante dans certaines académies : 475 postes restent vacants à Versailles, 382 à Créteil, et 85 % des postes ouverts en Guyane (165) n'ont pas trouvé preneur. Or ces académies couvrent des territoires jeunes, à forte croissance démographique. L'équation est donc impossible à résoudre sur le terrain. Dans le second degré, qui comprend les disciplines enseignées au collège et au lycée, les résultats sont tout aussi alarmants : 33 % des postes n'ont pas trouvé preneur en lettres classiques, 26 % en mathématiques et en physique-chimie, 23 % en allemand. Dans l'enseignement professionnel et technique, 15% des postes au CAPLP et 13% au CAPET restent vacants. Ce n'est pas seulement une crise conjoncturelle, mais une désaffection profonde et durable. Une première explication tient au fait que les enseignants sont très mal rémunérés. En France, un enseignant débute avec un salaire annuel environ 20 à 40 % inférieur à celui de son homologue allemand, selon les données OCDE et Eurostat 2023. En outre, le salaire des enseignants du secondaire n'augmente que de 17 % entre le début de carrière et 15 ans d'ancienneté, contre 43 % aux Pays-Bas et 57 % en Pologne. Dans ces conditions, qui choisirait encore ce métier ? À lire aussi Les enseignants sont-ils deux fois moins payés en France qu'en Allemagne et aux Pays-Bas ? Et que dire du pacte enseignant, lancé en 2023, censé réconcilier le terrain et l'institution ? Adopté par à peine un quart des enseignants, il a été perçu comme une tentative d'imposer une surcharge de travail sous couvert de primes à la mission. Il n'a rien réglé. Il a accentué les tensions, les inégalités et la confusion. Ce n'est pas avec des primes conditionnelles ou le recrutement précaire d'enseignants inexpérimentés que l'on restaurera la dignité de l'école. Ce n'est pas en substituant l'affichage à l'ambition que l'on refera naître des vocations. Ce n'est pas avec des réformes improvisées et incessantes que l'on réconciliera les enseignants avec leur mission. Et puis, l'école, lieu de savoirs, est devenue un champ de tensions permanentes. L'autorité du professeur est sans cesse remise en cause. Le moindre mot, la moindre sanction peut faire l'objet d'une contestation, d'une convocation, voire d'un recours juridique. Les enseignants, dans certains établissements, pratiquent l'autocensure : ils n'osent plus évaluer trop sévèrement, plus s'aventurer sur certains contenus, plus contester le comportement d'un élève par peur de la réaction parentale. Ce n'est pas anecdotique. C'est un changement de paradigme. La déresponsabilisation parentale, la judiciarisation outrancière de la relation famille-école, la multiplication des dispositifs de contournement de l'autorégulation scolaire rendent l'exercice du métier infernal. Le climat d'insécurité pénalise les bons élèves, isole les professeurs et désagrège l'esprit même de l'éducation publique. Il faut cesser de penser que la solution passe uniquement par un plus grand nombre de professeurs. Ce qu'il faut avant tout, ce sont moins d'élèves par classe et une orientation plus adaptée Publicité Prenons Amelle, 18 ans, élève de terminale : je n'ai pas réussi à lui faire comprendre qu'il fallait s'entraîner à faire des exercices pour progresser. Sa mère m'a accusée de malveillance, alors qu'Amelle venait en cours sans rien sur la table et refusait de participer, quittant parfois la classe en plein milieu de la séance. La mère, que j'ai eue au téléphone, a soutenu sa fille mordicus. J'ai fini par lâcher. Elle est restée le reste de l'année sans travail, sans suivi, sans vérification. La solution : il faut un cap. Une colonne vertébrale. Revaloriser les carrières, bien sûr, mais aussi les symboles. Défendre les professeurs, les protéger, les former, les accompagner. Refaire du concours un moment d'excellence et non un artifice comptable. Redonner aux équipes éducatives une vraie autorité. Mettre fin aux injonctions contradictoires entre inclusivité absolue et exigence scolaire. Assumer et accompagner le redoublement ou le changement d'orientation, l'exigence disciplinaire et l'autorité structurante. Pour compléter, il faut cesser de penser que la solution passe uniquement par un plus grand nombre de professeurs. Ce qu'il faut avant tout, ce sont moins d'élèves par classe et une orientation plus adaptée. Aujourd'hui, les classes sont surchargées d'élèves qui n'ont ni le niveau, ni l'envie d'être là, et qui, pour beaucoup, souffrent de se voir enfermés dans un système qui ne leur correspond pas. Cette souffrance silencieuse produit de l'agitation, du décrochage, voire de la violence. Elle empêche les apprentissages, démotive les enseignants et détériore le climat scolaire. 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Routes coupées, hectares brûlés, interruptions des trains : les incendies se multiplient près de Marseille
Routes coupées, hectares brûlés, interruptions des trains : les incendies se multiplient près de Marseille

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Routes coupées, hectares brûlés, interruptions des trains : les incendies se multiplient près de Marseille

Le département des Bouches-du-Rhône est en vigilance maximale au risque d'incendie, avec une sécheresse persistante et d'importantes rafales de vent. Plusieurs axes routiers ont été coupés en raison du feu. C'était le scenario redouté, alors que la vigilance est maximale. Depuis le début d'après-midi, des centaines de sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône doivent lutter contre plusieurs départs de feu consécutifs autour de l'étang de Berre et aux portes de Marseille. Le premier incendie d'ampleur s'est déclaré à Port-de-Bouc vers 14 heures, et a été déclaré fixé environ deux heures et demie plus tard. Au total, sept hectares ont été parcourus par les flammes. Cet incendie a engendré une interruption du trafic ferroviaire entre Marseille et Miramas via la Côte Bleue. Publicité Plusieurs routes coupées Une heure plus tard, un autre feu a été constaté à Martigues, dans le quartier Saint-Julien, menaçant un temps des habitations avant que les pompiers ne fassent leur travail. Au total, ce feu a parcouru cinq hectares. Les pompiers précisent que, bien qu'il n'ait pas encore été totalement maîtrisé en cette fin d'après-midi, il était en bonne voie de l'être. Le sinistre a entraîné la fermeture de la D5. Vers 16h30, un troisième incendie s'est déclaré aux portes de Marseille, aux Pennes-Mirabeau. Ce feu s'est déclaré au niveau de l'échangeur 517, entre l'A7 et l'A51. La préfecture des Bouches-du-Rhône précise que l'autoroute est coupée dans les deux sens et demande à éviter le secteur. Elle demande notamment à ne pas emprunter la D59 et la D8N. «Il ne faut pas tenter de monter sur Aix-en-Provence ou descendre sur Vitrolles par les voies secondaires pour éviter les panaches de fumée», précise cette même source. Au début du mois, également en bord d'autoroute aux Pennes-Mirabeau, un feu s'était déclaré dans des conditions météorologiques similaires, brûlant plus de 700 hectares jusque dans les quartiers nord de la cité phocéenne. Quelque 550 pompiers étaient prépositionnés lundi à différents points stratégiques des Bouches-du-Rhône, département classé en risque d'incendie «très sévère» ces trois derniers jours, en application d'un dispositif préventif destiné à réduire les temps d'intervention.

Seine-et-Marne : Meaux-Chauconin aura sa prison modulaire pour lutter contre la surpopulation carcérale
Seine-et-Marne : Meaux-Chauconin aura sa prison modulaire pour lutter contre la surpopulation carcérale

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Seine-et-Marne : Meaux-Chauconin aura sa prison modulaire pour lutter contre la surpopulation carcérale

La surpopulation dans les prisons est une maladie endémique française. Pour essayer d'arranger les choses, le ministère de la Justice va se lancer dans la construction de prisons modulaires . Deux appels d'offres ont été lancés pour créer un total de 3 000 places supplémentaires réparties sur une trentaine de sites. Déjà 17 localisations ont été rendues publiques. Meaux (Seine-et-Marne) fait partie du lot. Le futur site se trouvera à proximité de l'actuel centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin . « On a énormément de foncier dans l'administration pénitentiaire, explique une source au ministère de la Justice. Les sites sont beaucoup plus larges que le bâti. » Ce qui fait déjà un gain de temps et une économie : pas besoin de se lancer dans des procédures d'achat des terrains longues et coûteuses pour construire les nouveaux établissements carcéraux.

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