« Ballard », meurtres en série, au féminin
Pour les adeptes de Bosch, série classique mais tellement efficace, tellement ciselée et tellement incarnée par le remarquable Titus Welliver… Pour ceux aussi qui ont suivi son premier spin-off, Bosch : Legacy, dont les trois saisons ont permis, entre autres, de faire la connaissance de l'officier Ballard, cette nouvelle série dérivée va embellir l'été.
Adaptée, comme Bosch, d'une saga littéraire de l'auteur américain à succès Michael Connelly, elle suit les enquêtes de Renée Ballard, fraîchement propulsée à la tête du département des « cold cases » de la police de Los Angeles. Femme de tête, mue par un infatigable sens de la justice, elle est à la fois ferme, rigoureuse, empathique et affiche une détermination sans faille à résoudre, des années après, les affaires les plus sordides. De celles que la vieille garde n'est jamais parvenue à élucider, malgré ses efforts. Mais autres temps, autres mœurs et autres méthodes… Fallait-il qu'une femme prenne les rênes de ce département pour qu'enfin les choses avancent ? Et pour que les familles à jamais endeuillées puissent tourner les pages les plus sombres de leur histoire ?
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Inspirée de la collection Renée Ballard (six romans) de Michael Connelly, cette déclinaison restera l'une des premières grandes séries estampillée Amazon. Heureux de cette collaboration mais soucieux du résultat à l'écran, l'écrivain s'était d'emblée impliqué dans la démarche d'adaptation, mais aussi de production, de sorte à garder la main sur l'ensemble de son œuvre. Question aussi de droits que certains auteurs veulent maintenir à leurs profits. Cela, ils n'en parlent généralement pas.
Là encore, la construction est classique : une longue enquête bouclée en dix épisodes dont chacun raconte beaucoup de sa protagoniste, de Los Angeles, d'une certaine Amérique et d'individus dont on peine à imaginer les motivations profondes. Le tout porté par une finesse de structure et d'écriture fidèles aux textes dont la série s'inspire : « Tu sais que tu m'as toujours fait l'impression d'un type qui ferait ce boulot même si on ne le payait pas ! » Ou encore : « Ce monde est en colère, et dans un monde en colère, les gens font des choses auxquelles on ne s'attendrait jamais. Auxquelles eux-mêmes ne s'attendraient pas. »
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Et puis, il y a Maggie Q, impeccable dans le rôle-titre. Un physique aux reliefs si particuliers qu'il autorise une esthétique plus globale assumée, distincte de celle développée pour Bosch et Bosch : Legacy. « Je ne suis pas du tout une personne négative », explique-t-elle. « Je suis une personne très positive, mais je suis réaliste. Ils m'ont envoyé des critiques et je n'ai pas voulu les lire. Je suis contente qu'elles soient positives, mais je ne veux pas les lire. »
Si le tournage démarre à l'automne 2025 comme espéré, la saison 2 de Ballard pourrait arriver dès le printemps 2026 sur Prime Video. Croiserons-nous Welliver dans quelques chapitres de ces nouvelles affaires ? On l'espère.
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13 hours ago
- Le Figaro
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Dean Cain, ex-Superman qui juge le nouveau film trop woke, rejoint la police de l'immigration
CINÉMA - L'époque où il représentait Superman est désormais bien lointaine. L'acteur Dean Cain, qui a incarné le super-héros dans la série des années 1990 Loïs & Clark, apporte encore plus son soutien à Donald Trump. Après avoir accusé James Gunn, le réalisateur du nouveau Superman, d'être trop progressiste, le comédien rejoint désormais les rangs de la police anti-immigration chargée d'arrêter et de renvoyer les immigrants en situation irrégulière. C'est dans une vidéo qu'il a postée sur Instagram que le fidèle du président des États-Unis annonce sa décision de s'engager dans le service fédéral de l'immigration et des douanes, plus communément appelé « ICE » (« Immigration and Customs Enforcement » en anglais). Puis, invité sur la chaîne ultra-conservatrice Fox News mercredi 6 août, Dean Cain a étayé son propos. Lire aussi Donald Trump se prend pour Superman, ses opposants évoquent en réponse l'affaire Epstein, sa « kryptonite » « J'ai publié une vidéo de recrutement hier. Je suis déjà shérif adjoint assermenté et policier réserviste. Je ne faisais pas partie de l'ICE, mais une fois que j'ai publié cette vidéo et que vous en avez parlé dans votre émission, ça a fait un buzz incroyable, a-t-il raconté à Jesse Watters, remplaçant de Tucker Carlson sur Fox News depuis 2023. J'ai donc discuté avec certains responsables de l'ICE, et je vais prêter serment en tant qu'agent de l'ICE dès que possible », a-t-il poursuivi. Donald Trump tient ses promesses selon Dean Cain Dean Cain a déclaré que décision était « la bonne chose » à faire en expliquant que les États-Unis ont été « bâtis sur la mobilisation des patriotes ». Mais d'après lui, « le système migratoire est défaillant » et le Congrès doit se pencher sur le sujet. Alors en attendant que ce soit le cas, l'acteur félicite Donald Trump d'agir : « Il tient ses promesses. C'est ce pour quoi les gens ont voté, c'est ce que pour quoi j'ai voté. Et il va aller au bout de sa promesse, je vais faire ma part pour aider à ce que cela se réalise. » Quand le présentateur de Fox News lui demande s'il surgira des camions dans lesquels sont cachés les agents de l'ICE et s'il va « appréhender des méchants », Dean Cain en a profité pour dire que « ces hommes et ces femmes courageux ont besoin que quelqu'un les défende. (...) Je vais le faire et j'espère que beaucoup d'autres anciens officiers de police et agents de l'ICE se manifesteront ». Avec l'intensification des raids de l'ICE depuis janvier 2025, le gouvernement américain a lancé une campagne massive de recrutement dont l'objectif est d'engager 10 000 nouveaux agents. L'administration propose même une prime à la signature de 50 000 dollars, un remboursement de prêt étudiant à hauteur de 60 000 dollars ou une meilleure retraite. Des avantages que Dean Cain n'a pas oublié d'inclure dans sa vidéo de recrutement.
