
« Ça va être un combat »
Un duel de haute voltige se jouera au stade Boréale, ce samedi après-midi. Les Roses de Montréal y affronteront le Rapide d'Ottawa, avec à l'enjeu la deuxième place au classement de la Super Ligue du Nord (SLN). Jeudi dernier, notre journaliste est allé faire un tour à l'entraînement des Fleurs bleues, à Laval. Pour mettre la table à ce match, voici ce qui a été retenu dans son calepin de notes.
Pridham, un grand test pour la défense
PHOTO JEFF MCINTOSH, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Delaney Baie Pridham, du Rapide d'Ottawa, est la meilleure marqueuse de la Super Ligue du Nord.
Delaney Baie Pridham contre les remparts montréalais. La meilleure attaquante de la SLN contre la meilleure défense du circuit. À elle seule, DB Pridham a inscrit 12 buts en 15 matchs, soit autant que les Roses en ont accordé en 2025. « Ça va être un combat, a avancé l'entraîneur-chef montréalais Robert Rositoiu. Ça va être bon. C'est une équipe contre qui on a de bons résultats, donc elles vont venir encore plus fort. »
Avec leurs 25 points, les Roses n'ont jamais quitté le top 2 cette saison. Pour l'instant, Toronto domine avec 32 unités, mais il a aussi joué deux matchs de plus.
« Je suis très content d'où nous en sommes en tant que groupe, dans la façon dont nous jouons, déclare Rositoiu. J'ai vraiment le sentiment qu'on entre dans la dernière ligne droite de la saison sur un high. »
« C'est vraiment d'être tueuse »
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Mégane Sauvé (à droite)
Selon Rositoiu, même si son équipe a perdu 2-1 face à Toronto la semaine dernière à domicile, elle a « passé un cap ».
C'était 18 tirs tentés, 5 cadrés, 10 corners, 22 centres… mais un seul but. La finition, c'est encore ce qui fait défaut à cette équipe des Roses.
« On est vraiment capables de se rendre dans le tiers offensif, assure la capitaine Mégane Sauvé. Mais souvent, on a tendance peut-être à se précipiter ou à ne pas faire le bon choix. Dans la boîte, c'est vraiment d'être tueuse. Quand il y a un ballon qui rebondit, il faut être au ballon. »
Tout ceci a été au menu à l'entraînement cette semaine. En plus, les Roses ont joué un match amical contre l'Université McGill, dimanche dernier, notamment pour donner du temps de jeu à des joueuses qui n'en ont pas eu beaucoup cette saison. Elles répéteront l'expérience ce dimanche.
Chaerim Kang, « il faut juste la laisser jouer »
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Chaerim Kang à l'entraînement
D'ailleurs, la nouvelle recrue, la Sud-Coréenne Chaerim Kang, a joué dans cette rencontre amicale. Qu'en a pensé son entraîneur ?
« C'est une joueuse de ballon, assure Rositoiu en souriant. Je pense qu'elle est encore un peu dans l'adaptation linguistique. […] Ce que ce match amical m'a appris de Chaerim, c'est qu'il ne faut pas trop lui parler. Il faut juste la laisser jouer. »
À ce sujet, il est particulier, et plutôt amusant, de voir son interprète la suivre pendant l'entraînement – à quelques pas de distance quand même – pour s'assurer qu'elle comprend ce qui se dit et s'enseigne.
« Sur le terrain, nous utilisons presque tous les mêmes termes de soccer, nous a-t-elle dit, par le truchement de sa traductrice. Alors je peux presque tout comprendre. Et en dehors du terrain, j'ai beaucoup d'aide de mon interprète. »
La gardienne Anna Karpenko aime beaucoup l'avoir dans l'équipe. Et pas juste pour son foot.
« Premièrement, c'est une humaine incroyable, dit-elle. Super polie. Super respectueuse. En équipe, nous sommes allés au barbecue coréen ! » Le Daldongnae, sur Sainte-Catherine.
« Nous nous imprégnons de sa culture, elle s'imprègne de la nôtre, ajoute Karpenko. C'est difficile de faire le tour du monde, d'apprendre une nouvelle langue, de rencontrer des nouvelles personnes. Mais elle en profite, et on essaie de le faire réciproquement. Elle semble être le genre de joueuse qui dirait qu'elle préfère faire la passe que de marquer elle-même. »
Leas se rapproche, Hess à l'écart
PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
La défenseure Julia Leas (5)
Elle était titulaire indiscutable en début de saison. Mais depuis trois mois, tout ce qu'il y avait d'indiscutable, c'était sa longue réadaptation. Enfin, Julia Leas semble se rapprocher d'un retour au jeu, elle qui a été à l'écart depuis sa blessure à la cheville, le 25 mai.
Elle a participé à des exercices à l'entraînement cette semaine, en portant un dossard orange de non-contact.
« On est tellement contents qu'elle soit de retour, a indiqué Rositoiu. Elle sera en non-contact la semaine prochaine également. On regarde peut-être pour un retour au jeu pour le match [du 30 août], à Vancouver. »
Son éventuel retour créera de beaux problèmes pour le personnel des Roses. Parce qu'en défense, on ne peut pas dire que Stéphanie Hill, Lucy Cappadonna et Lara Schenk, en particulier, n'ont pas fait le travail.
Par ailleurs, la milieu Allie Hess, qui a des antécédents de commotions, selon Rositoiu, sera absente du match de samedi. « Il y a des douleurs qui sont revenues, pas parce qu'elle a reçu un coup. »
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