
« Rêve de gosse » : le triple champion paralympique Alexandre Léauté va participer au contre-la-montre du Tour de France
Un multiple médaillé aux Jeux de Paris sera en piste mercredi à Caen. Et il ne s'agit pas uniquement de Remco Evenepoel, l'ambitieux Belge qui espère gagner de précieuses secondes sur ses rivaux du général dans le Calvados. Le Français Alexandre Léauté, qui avait brillé pendant les Jeux Paralympiques en remportant quatre médailles, deux en or et autant en bronze, aura l'occasion de prendre part à la cinquième étape du Tour de France.
S'il ne peut pas se mêler au peloton, puisqu'il s'agit d'un contre-la-montre, il se mesurera, à distance, aux meilleurs cyclistes de la planète, sur 33 kilomètres. « Rêve de gosse, écrit-il sur ses réseaux sociaux. Oui, oui, demain je fais le contre-la-montre du Tour de France. C'est fou ! Merci au Tour et la Fédération française handisport pour l'opportunité. Je vais profiter à fond ». Il s'élancera à 11 h 23, soit une heure et demie avant le premier participant officiel.
En mai, Alexandre Léauté, champion paralympique du contre-la-montre dans la catégorie C2, avait réalisé un doublé course en ligne - contre-la-montre lors des Mondiaux à Ostende (Belgique).
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L'Équipe
18 minutes ago
- L'Équipe
Au bout du chemin de croix, les feux d'artifice pour les rescapés du Tour de France
L'étape vers Pontarlier a été le théâtre d'une dernière bagarre féroce, remportée par Kaden Groves, alors que l'arrivée à Paris dimanche et la triple ascension de la butte Montmartre promettent les dernières étincelles, avant le sacre de Tadej Pogacar. C'est étrange ce samedi soir, veille de retour à Paris, où l'on ne remballe pas tout, où l'on n'écrit pas les premiers bilans, où le Maillot Jaune ne vient pas en conférence de presse pour enfin tomber le masque, raconter sa course, dévoiler certains secrets de ses trois semaines, les jours sans, les coups de mou, les stratégies. Un soir d'étape presque comme un autre, même si ça sent l'écurie mais sans le petit relâchement ordinaire, sans avoir envie de lancer une échappée, car la modification du tracé du parcours parisien va garder beaucoup plus de monde sous pression. On maintient qu'il est dommage d'avoir privé les sprinteurs de leur arrivée sur les Champs-Élysées, de cette garantie de pouvoir disputer ce sprint massif qui était leur graal mais aussi la carotte qui les faisait gravir des montagnes, mais il y aura tout de même ce dimanche matin de l'excitation devant cette nouveauté. Une dernière petite étincelle, l'envie de voir ce que la triple ascension de la butte Montmartre peut donner, si elle sera le début d'une tradition qu'on devinera incontournable ou pas pour les prochaines années. Mais aussi ce qu'un peloton du Tour de France, tellement différent de celui des Jeux Olympiques, en taille, en composition d'équipes, en niveau de fatigue, peut en faire, si la rue Lepic sera un tremplin assez sévère pour isoler un homme, ce dont on doute beaucoup, de quelle taille sera le groupe qui se présentera sur la ligne pour la gagne. Comment Montmartre se prépare pour la dernière étape Le saut dans l'inconnu fait beaucoup dans nos trépignements avant cette nouvelle étape. Tout le monde se demande si Tadej Pogacar va mettre le feu à la butte du Sacré-Coeur, mais le Pac-Man jaune est au régime sec depuis sa victoire dans le chrono de Peyragudes, c'était le 18 juillet, il ne gloutonne plus depuis, alors on ne sait pas si plus rien ne brûle en lui, physiquement, mentalement, en cette fin de Tour de France, ou s'il ne pourra résister à l'envie de briller avec le maillot jaune, sur la plus belle avenue du monde, et on aurait pu ajouter dans un soleil déclinant mais c'est plutôt la grisaille qui serait annoncée du côté de la capitale. Des coureurs lessivés après un chemin de croix long de trois semaines Samedi soir, le champion du monde a plutôt évoqué ses équipiers, à qui il pourrait octroyer quelques libertés pour la dernière, et il est vrai que Tim Wellens et Jhonatan Narvaez ont des bonnes têtes de dynamiteurs. De toute manière, tout ne dépendra pas du Maillot Jaune, qui peut bien rester au calme, il y aura forcément un bataillon de coureurs qui auront envie d'allumer des pétards. La journée de samedi a également été particulière car il était devenu rare de ne pas avoir de la montagne ou un contre-la-montre à la veille de l'arrivée à Paris, un dernier acte dans la lutte pour le général, en somme. Une originalité qui tombait plutôt bien cette année, puisque les étapes auxquelles le Maillot Jaune avait tourné le dos dans cette édition furent souvent les plus trépidantes. Celle de samedi vers Pontarlier n'a pas fait exception, encore une bataille sauvage, 70 km de baston pour laisser filer l'échappée, encore 45 km/h de moyenne alors qu'il y avait 3 000 m de dénivelé positif au programme, encore une boucherie. Il suffisait de parcourir les classements samedi pour se rendre compte de la difficulté de cette étape, mais surtout de la difficulté d'une telle étape en fin de Tour de France. La moitié du peloton a terminé dans un gruppetto, à 22 ou 28 minutes de la gagne et même si le Jura et le Doubs sont bien cabossés, nous n'étions tout de même pas en haute montagne. Les projets de fusion qui remuent le peloton On avait vu Arnaud De Lie largué dès le départ, malade, Pavel Sivakov lui aussi éjecté de bonne heure, et tous ces radeaux de naufragés frappés par le déluge dans les forêts du Jura, protégés de bâches de fortune, tous vidés, sidérés, épinglés comme des papillons dans un museum d'histoire naturelle par trois semaines de souffrances. Tous à la merci de la violence du Tour de France, sa cruauté, qui faisait dire à notre ancien confrère Philippe Bouvet samedi matin que tout cela nous rappelait « combien la troisième semaine est moins une course qu'une épreuve ». Malgré les injures, Jegat récompensé Le Tour donne de temps en temps, et c'est alors souvent grandiose, mais il prend le reste du temps. Pour un jour de grâce, il y a des semaines de galères, c'est en tout cas le lot des coureurs ordinaires, pour lesquels il faudra avoir une pensée à l'entrée sur les Champs, cette armée des invisibles, avant de célébrer le quatrième sacre de Pogacar. Ce chemin de croix du Tour, Jordan Jegat l'a parcouru en faisant le dos rond la plupart du temps, sans jamais rompre, et encore samedi, alors qu'on pensait le top 10 gelé, il s'est glissé dans la bonne échappée, hyperactif, fier d'être là. Il se faisait tancer par ses compagnons de fugue car avec sa 11e place au général, il menaçait leur aventure, Simone Velasco avait beau mouliner des gestes d'injure, Jegat s'en fichait et il avait bien raison. Jegat, l'obstiné récompensé Derrière, les Jayco de Ben O'Connor roulaient pour défendre la 10e position de l'Australien. Mais dans la vacharde côte de Thésy, le Français allait accélérer lui-même et dans le peloton, un gros contre s'extirpa, ce qui eut pour effet de noyer la poursuite des hommes d'O'Connor et en fin d'étape, de faire entrer Jegat, 7e à Pontarlier, dans le top 10 du général à Paris, ce qui n'est pas rien quand il y a encore trois ans, il courait au troisième échelon. Grégoire victime de l'impitoyabilité du Tour Si Jegat est parvenu à traverser le Tour sans gros dégât, Romain Grégoire s'est lui heurté à son impitoyabilité. Le Français avait bien démarré, 4e à Boulogne-sur-Mer et 5e à Rouen sur des journées très sélectives, mais il avait ensuite plongé dans l'anonymat, à l'image de son équipe Groupama-FDJ. Samedi, il pensait apercevoir la lumière dans la tempête qui secouait le début de l'étape, sur ses terres du Doubs. À l'attaque de la côte de Longeville, à moins de 30 km de l'arrivée, une fois Harry Sweeny repris, il évoluait dans le groupe pour la gagne, avec Ivan Romeo, Velasco, Kaden Groves, Frank Van den Broek et Jake Stewart. Le Bisontin se montrait à la manoeuvre, très fort, attentif quand Romeo accélérait dans la côte. Mais un peu plus loin, dans la descente, l'Espagnol attaquait très fort un virage détrempé en descente et dans sa roue, Grégoire fut fauché dans le même mouvement. Il se releva vite mais le coup était passé, pas la déception, cette sensation de se heurter au mur du Tour de France. Après la chute, le groupe se disloqua avec un trio Van den Broek-Stewart-Groves qui ouvrait désormais la route. L'Australien démarra la meuleuse à 16 km de l'arrivée et il n'y avait rien à faire pour les deux autres, un sprinteur qui gagne en solitaire, c'était bien la preuve que le Tour de France se finit à l'envers. Grégoire ne se démobilisa pas pour autant et alla arracher la 5e place. Le Français apprend, le Tour le malmène, il a dû se faire poser quelques points de suture à la hanche après l'arrivée, mais il a les moyens pour poser une mine dans Montmartre dimanche. Il faut toujours caresser le chien qui nous a mordus la veille.


Le Parisien
18 minutes ago
- Le Parisien
Anniversaire des JO Paris 2024 : un message pirate « Stop génocide à Gaza » projeté sur la vasque olympique
Il y a un an, la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024, se déroulait sous la pluie. Ce samedi les célébrations de ce premier anniversaire ont été nombreuses et joyeuses dans la capitale. Il y avait donc une émotion toute particulière lorsque, comme tous les soirs depuis le début de l'été , la vasque olympique, que Marie-José Pérec et Teddy Riner avaient embrasée , s'est élevée dans le Jardin des Tuileries. Seulement les nombreuses personnes présentes ont vite remarqué un message inhabituel sur la vasque : « Stop génocide à Gaza ». Celui-ci est resté affiché sur l'objet durant douze minutes. La vasque s'était élevée sous les yeux d'Anne Hidalgo, du préfet de région, de Marie Barsacq la ministre des Sports et de la présidente du CIO Kirsty Coventry qui avait passé la journée dans la capitale et en Seine-Saint-Denis . Après avoir cherché d'où pouvait provenir le laser, la sécurité a identifié un homme sur le balcon de l'hôtel Regina. Ce dernier a été arrêté par les forces de l'ordre. L'action a été revendiquée par Amnesty International afin de « rappeler le sort tragique des populations civiles » dans le territoire palestinien, à l'occasion du premier anniversaire des Jeux. Plus d'informations à suivre…


Le Figaro
18 minutes ago
- Le Figaro
Amnesty International dénonce le «génocide» à Gaza sur la vasque olympique
Projeté au laser depuis un immeuble de la rue de Rivoli, le slogan «Stop Génocide à Gaza» s'est affiché peu après 22h30 sur le ballon de la célèbre vasque. Amnesty International a projeté samedi soir un message géant «Stop Génocide à Gaza» sur la vasque olympique, afin de «rappeler le sort tragique des populations civiles» dans le territoire palestinien, à l'occasion du premier anniversaire des Jeux de Paris. Projeté au laser depuis un immeuble de la rue de Rivoli, le slogan - d'une trentaine de mètres de haut, selon l'ONG - s'est affiché peu après 22h30 (20h30 GMT) sur le ballon de la célèbre vasque, suspendu dans le ciel de la capitale française, sous le regard interloqué des spectateurs et officiels présents, a constaté un journaliste de l'AFP. «Il y a un an, le monde célébrait à Paris la fête olympique et paralympique mondiale, qui réunissait dans un même élan tous les athlètes de toutes les nations, au nom du même idéal affiché par la Charte Olympique dans son tout premier article, à savoir construire 'un monde pacifique et meilleur'», affirme Anne Savinel-Barras, présidente d'Amnesty International France, dans un communiqué. Publicité «Le monde ne peut plus se contenter d'observer, impassible à cette négation du principe même d'humanité. Nous sommes là pour dire toujours, le plus haut et le plus fort possible, que le droit international est notre seule boussole, et que le génocide en cours à Gaza doit cesser immédiatement», a-t-elle ajouté. «Israël utilise de façon continue la famine comme méthode de guerre, ce qui constitue un crime de guerre», réaffirme l'ONG, demandant à la France de «passer des mots à l'action». ONG et chefs d'État accusent Israël de génocide La France, qui a annoncé jeudi sa décision de reconnaître l'État de Palestine peu avant une conférence à l'ONU la semaine prochaine, «doit agir (...) pour que les États réunis prennent en urgence des mesures concrètes pour mettre fin au génocide», ajoute Amnesty. Des ONG, mais aussi des chefs d'État et de gouvernement comme le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, l'Espagnol Pedro Sanchez ou le Turc Recep Tayyip Erdogan, accusent Israël de génocide à Gaza. Israël rejette ces accusations. Israël mène depuis plus de 21 mois une offensive militaire en représailles à l'attaque lancée sur son sol par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait 1219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. La riposte israélienne a fait plus de 59.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Des agences onusiennes et plusieurs ONG ont alerté ces derniers jours sur un risque imminent de famine à Gaza, dévasté par les bombardements et soumis depuis mars à un blocus humanitaire strict. Ce blocus a entraîné de graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité et n'a été que très partiellement assoupli fin mai.