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Souviens-toi, l'été dernier! Un an après, comment Paris surfe sur la vague olympique

Souviens-toi, l'été dernier! Un an après, comment Paris surfe sur la vague olympique

24 Heures2 days ago
Il y a un an, les Jeux enivraient la France. Le pessimisme était pulvérisé par l'esprit de conquête. Aujourd'hui, une certaine nostalgie règne sur les bords de la Seine.
Joëlle Meskens - Le Soir Publié aujourd'hui à 21h24
Sur le site de le Grenelle, les Parisiennes et lesParisiens découvrent les joies de la nage fluviale dans la Seine. Un héritage des JO 2024.
IMAGO/IP3press
En bref:
En ce jour d'été, le soleil cogne sur le jardin des Tuileries. Mais le souvenir des pluies diluviennes qui avaient douché Paris le soir de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 hante encore les esprits.
«Je ne la voyais pas aussi grande», s'émerveille Chloé, une touriste nancéienne, devant l'attraction qui éclipse la grande roue et concurrence presque la pyramide du Louvre. La vasque olympique, éclairée de ses feux électriques, est revenue depuis la Fête de la musique. Symbole d'un été radieux que l'on revisite parfois avec le sentiment d'un rendez-vous manqué.
Au jardin des Tuileries, à Paris, la vasque olympique retrouve sa place dans le paysage parisien jusqu'au 14 septembre.
IMAGO/ABACAPRESS
«Je regrette finalement de ne pas avoir vécu cette période, confesse Bruno, un enseignant de la banlieue ouest, venu lui aussi admirer cette œuvre unique. Comme beaucoup de monde, j'avais fui Paris par crainte du bordel. On croyait que rien n'allait marcher. Les transports, l'organisation, la sécurité. Mais finalement, ça n'a pas été l'apocalypse. Et je me suis retrouvé comme un con à regarder les Jeux à la télé dans les Landes, alors que j'aurais adoré vivre cette fête.»
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Une certaine nostalgie règne sur les bords de la Seine. Devant l'île aux Cygnes, près de la tour Eiffel, on fait la queue pour se baigner dans le fleuve en se remémorant les exploits des triathlètes sur le pont Alexandre III. «On a l'habitude de se baigner à Copenhague. Ici, ce n'est pas la même liberté. On est cantonné dans des bassins. Mais c'est quand même super de pouvoir se rafraîchir quand il fait si chaud au beau milieu de la ville», explique une touriste danoise. La baignade, gratuite, est déjà victime de son succès. «Il faut qu'on réfléchisse à un moyen de limiter le temps passé dans l'eau, parce que les baigneurs ne se pressent pas et, pendant ce temps, les queues s'allongent», glisse une policière municipale. En Seine-Saint-Denis, «Brooklyn sur Seine»
Un an après, «Paris 2024» a quelque peu été éclipsé dans les boutiques de souvenirs, où les accessoires qui rappellent la victoire du PSG en Ligue des champions trônent désormais dans les rayons. Mais jusqu'en Seine-Saint-Denis, l'héritage est omniprésent, même si les JO avaient reposé en grande partie sur des infrastructures existantes.
À Saint-Denis, près du Stade de France, le bassin olympique vient d'ouvrir au public. À Saint-Ouen, les Jeux ont bien été «l'accélérateur de particules» qu'espérait le maire, Karim Bouamrane. «Les Jeux ont accéléré la mécanique de transformation de la ville, se félicite l'édile socialiste. Nous avons pu améliorer nos infrastructures sportives. Grâce au complexe de l'île des Vannes (ndlr: où s'entraînaient les athlètes) , nous avons un équipement de 4 hectares, un parc d'activités sportives, culturelles, tourné vers la Seine. Une véritable aréna. Côté logement, 1000 appartements seront livrés en septembre prochain, avec des écoles rénovées et des commerces autour. Et sur l'aspect sécurité, l'effort fourni pendant les JO a conforté notre politique, avec un démantèlement de 90% des points de deal», poursuit l'élu, qui se félicite de la vidéosurveillance et de l'armement de la police municipale.
À Saint-Ouen, les inscriptions auprès des fédérations sportives ont bondi de 40%. Un élan global qui achève de transformer l'image de la ville, veut croire celui qui la dirige depuis 2020: «Il y a six ou sept ans, quand vous tapiez Saint-Ouen sur internet, on la comparait à Molenbeek. Maintenant, on en parle comme de Brooklyn, de Berlin ou de Barcelone. Des endroits où l'activité culturelle est rayonnante.» Le tourisme boosté
Autre héritage des JO: depuis Orly, la ligne de métro 14, entièrement automatisée, conduit désormais les voyageurs de l'aéroport au cœur de la ville. Une aubaine pour les habitants du Grand Paris comme pour les touristes. Ces derniers sont particulièrement nombreux cet été.
En juillet, les arrivées aériennes ont bondi de 18%, note l' Office du tourisme de Paris . Les hôtels font presque le plein, avec des réservations en hausse de près de 13% par rapport à l'été dernier. Un effet de boost des JO, selon la ministre déléguée au Tourisme, Nathalie Delattre: «Les Jeux ont nourri l'envie de découvrir ou de redécouvrir la France.»
Paris reste, avec 35 à 40 millions de visiteurs attendus cette année, la première destination touristique du monde. Un signe: elle est redevenue le décor de grandes campagnes de pub. L'effet carte postale joue à plein. On savait déjà que la série «Emily in Paris» avait convaincu nombre d'Américains de faire le voyage. Fin juillet, le passage du Tour de France à Montmartre pour l'ultime étape a contribué à la légende de la Butte, ravivant le souvenir de la course en ligne des Jeux, qui avait attiré 500'000 spectateurs dans le quartier du Sacré-Cœur.
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Des images qui, ajoutées à celles des cérémonies et des exploits sportifs, avaient valu de l'or. Au sens propre. Car les comptes du comité d'organisation (reposant essentiellement sur des financements privés), clôturés récemment, affichent 4,418 milliards d'euros de dépenses pour 4,494 milliards de recettes. Soit un bonus de 76 millions d'euros. La Cour des comptes, quant à elle, a chiffré à près de 6 milliards d'euros la dépense publique (organisation, infrastructures, sécurité) liée aux Jeux. Et l'on estime à près de 7 milliards d'euros les retombées économiques, directes et indirectes, de cet été exceptionnel. Un héritage immatériel
Mais le plus grand héritage des JO pourrait bien être immatériel. «Tous les indicateurs sont au vert», se félicitait Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, lors d'un grand colloque au Sénat, en mars dernier. «Le rendez-vous a été réussi parce que la France a relevé le défi collectivement. Jusqu'au dernier moment, elle a été saisie de doutes. Ces Jeux spectaculaires ont redonné aux Français de la fierté. Ils ont aussi changé le regard d'un certain nombre de téléspectateurs étrangers sur la France.»
Évidemment, tout n'est pas parfait. Le budget français consacré au sport a failli être amputé cette année. Et du point de vue de l'inclusion, de gros progrès restent à faire, notamment pour rendre les transports partout accessibles aux personnes en situation de handicap. Mais le bilan reste largement positif.
Dans une étude passionnante, la Fondation Jean-Jaurès a récemment mesuré l'impact de Paris 2024 sur la société: «86% des Français ont jugé que la cérémonie d'ouverture était réussie, souligne Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de l'institut Toluna/Harris Interactive. Et les JO sont considérés comme une réussite par 87% des Français.» Un détail qui ne trompe pas: le souvenir du sabotage de grande ampleur à la SNCF le jour même de l'ouverture a complètement disparu de l'inconscient collectif, relève le sondeur. Paris 2024 a ramené «de l'humain dans une société de l'absence»
«Ce qui me frappe, c'est que cette nostalgie dépasse le cadre sportif, analyse Jérémie Peltier, codirecteur général de la Fondation Jean-Jaurès. Les JO de Paris 2024 ont été l'un des rares moments ces dernières années où on a parlé de la France en bien, où on a arrêté de se dénigrer. La France était donc encore capable d'organiser un tel événement alors que, particulièrement depuis le Covid, le sentiment prévalait qu'elle n'était plus une grande nation. Les discours dominants tournaient autour du déclassement, de la relégation, et même de la tiers-mondisation.»
Les Jeux olympiques ont aussi eu un autre effet spectaculaire. Dans une «société de l'absence», où les services publics ne sont plus ce qu'ils étaient et où les démarches se sont largement dématérialisées, les Jeux ont ramené du lien social, selon le chercheur. «Même dans les territoires qui n'organisaient pas les JO, les gens sont venus regarder les épreuves ensemble dans les maisons, dans les bars, sur les places publiques. On a remis de l'humain dans une société déshumanisée.»
Mais si les Jeux olympiques ont été vécus comme un moment de bonheur, le sentiment dominant un an plus tard est qu'ils n'étaient qu'une parenthèse. Trois quarts des Français estiment que la France est à nouveau divisée. Pérenniser ce moment de cohésion trop éphémère: c'est le nouveau défi à relever par la France dans les cinq ans qui viennent. Car l'Hexagone s'apprête à remettre le couvert dans les Alpes pour les Jeux d'hiver de 2030 .
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