« Des actes odieux d'antisémitisme » : en Argentine, un club de foot et des supporters sanctionnés

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Le Parisien

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• Le Parisien

PSG-Bayern Munich : buteurs, passeurs, dribbleurs… entre Dembélé et Olise, un vrai duel de funambules

Deux jolies cylindrées pour faire vrombir de plaisir le Mercedes-Benz Stadium d'Atlanta. Malgré une saison éreintante, Ousmane Dembélé (28 ans) et Michael Olise (23 ans) en ont encore sous le capot et seront deux attractions majeures du quart de finale de la Coupe du monde des clubs opposant le PSG au Bayern Munich, ce samedi (18 heures). Cette confrontation entre prétendants à la victoire finale est certainement la plus relevée depuis le début de la compétition et la présence des deux internationaux français participe forcément à l'attractivité de cette rencontre.

L'Équipe

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• L'Équipe

« Je vois même leurs visages sur des paquets de chips et des pots de mayonnaise » : en Angleterre, les footballeuses sont devenues des stars

Depuis leur titre de championne d'Europe conquis en 2022, les Anglaises, adversaires de la France samedi (21 heures) lors de la phase de groupes de l'Euro, ont gagné en popularité, et en exposition, mais elles sont également plus exposées aux critiques. Quel que soit le résultat de France-Angleterre (samedi à 21 heures), on peut d'ores et déjà révéler les vainqueurs médiatiques, en Grande-Bretagne, de la soirée qui s'annonce : il s'agira de la famille Russo. Puisqu'Alessia (26 ans), l'attaquante de pointe des Three Lionesses, devrait se mettre en valeur face aux Bleues, à l'occasion d'un choc retransmis sur ITV1, avant que, dans la foulée, ITV2 ne diffuse Love Island, la version anglaise de l'Île de la tentation, à laquelle participe Giorgio (30 ans), le grand frère de la buteuse, un beau gosse gestionnaire de compte dans le civil. Cette coïncidence temporelle, qui aurait pu apparaître anecdotique il y a quelques années, a passionné la presse outre-Manche ces derniers jours, car Russo fait partie des internationales anglaises dont la notoriété a explosé à la suite de leur sacre à domicile lors du Championnat d'Europe 2022. Depuis, on l'a vue en une de nombreux magazines (Women's Health, Wonderland, Elle...) et elle a noué des partenariats avec JP Morgan, Google Pixel ou encore Adidas. La défenseuse Leah Williamson, la capitaine des Lionnes, a bénéficié d'un élan similaire, signant des contrats avec Gucci, Nike et Pepsi, tandis que l'ailière Chloe Kelly, autrice du but victorieux en prolongation face à l'Allemagne à Wembley, en finale de l'Euro 2022 (2-1, a.p.), a bénéficié d'une couverture flatteuse de son mariage l'an dernier par le magazine British Vogue. « Chloe est également devenue ambassadrice des sous-vêtements Calvin Klein, ce qui aurait été inimaginable pour une joueuse avant l'Euro 2022, analyse Tia Foreman, arrière droit de l'équipe féminine de Fulham (4e division anglaise) et analyste pour Ipsos UK. De même, il est significatif que les Lionesses aient récemment reçu la visite du Premier Ministre (Keir Starmer), ce qui n'était jamais arrivé, je crois, avant grande une compétition... » Suzanne Wrack, qui couvre le foot féminin pour le Guardian depuis 2017, confirme que le pic de popularité des joueuses de la sélection s'illustre de différentes manières : « Désormais, elles apparaissent sur le tapis rouge lors des soirées prestigieuses, elles remettent des prix lors de cérémonies, et, ces derniers jours, je voyais même leurs visages, en faisant mes courses, sur des paquets de chips, sur des boissons et des pots de mayonnaise... » Si les internationales anglaises ont tiré parti, financièrement parlant, de leur changement de statut (le salaire annuel de l'attaquante Lauren James, égérie notamment de Nike et Optimum Nutrition, est ainsi estimé à 1,2 M€ annuel), elles ont également dû s'habituer à subir une pression médiatique croissante. En effet, 125 journalistes britanniques ont été accrédités à l'occasion de l'Euro 2025, essentiellement pour suivre l'équipe d'Angleterre, qui, il y a dix ans, lors des Mondiaux au Canada, n'avait attiré qu'une petite dizaine de reporters. « Une approche parfois condescendante, comme lorsque les joueuses étaient présentées comme des "girls", a laissé place à une analyse précise, et parfois critique, des performances » Stacey Pope, sociologue à l'université de Durham « La nature des articles consacrés aux Lionesses a changé, analyse par ailleurs Stacey Pope, sociologue à l'université de Durham. Une approche parfois condescendante, comme lorsque les joueuses étaient présentées comme des girls, a laissé place à une analyse précise, et parfois critique, des performances ». Une évolution parfois mal vécue, la gardienne Mary Earps ne supportant pas, par exemple, le traitement par la presse de son retrait de la sélection fin mai. « On a fait de moi la méchante, c'était un peu dur de lire certaines choses », a-t-elle confié lundi dans le podcast Happy Place. Et plusieurs joueuses anglaises retenues pour disputer l'Euro vont se couper des réseaux sociaux lors des prochaines semaines, de peur d'y lire des commentaires blessants, à l'instar des milieux Ella Toone et Grace Clinton, ou de Russo. Celle-ci a décrit le fait de « scroller » sur son téléphone pendant une compétition comme « un piège » aux conséquences potentiellement « dévastatrices ». Elle devra donc trouver un autre moyen samedi soir, pour savoir si sa prestation a suscité plus d'engouement que celle de son frère. L'Angleterre vise la passe de deux À lire aussi Wiegman : «J'ai toujours perçu la France comme une force» Katoto, une star qui fuit la lumière Gondomar pleure ses enfants Diogo Jota et André Silva Les joueurs du PSG bien entourés

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Libres et bien entourés, les joueurs du PSG profitent de leur séjour américain en familles

La majorité des Parisiens peut compter, aux États-Unis, sur le soutien discret de proches, avec lesquels ils passent une partie de leur temps libre. Après Los Angeles, certains ont pu profiter d'Atlanta, où le PSG joue son quart de finale contre le Bayern ce samedi (18h). C'était une volonté de Luis Enrique et son staff en amont de cette Coupe du monde des clubs. Pour éviter la saturation à l'issue de dix mois de compétition, l'entraîneur du PSG accorde des temps libres quotidiens à son groupe, le plus souvent l'après-midi après l'entraînement matinal. L'occasion pour les joueurs de se reposer ou de se balader, entre eux ou avec leur entourage. Depuis le début de la compétition, certains ont en effet été rejoints par des membres de leur famille, des amis, des agents. Contrairement à la finale de la Ligue des champions (5-0 face à l'Inter Milan, le 31 mai), le club ne s'est pas occupé de leur logistique. Aucun vol charter n'a ainsi été affrété ni de chambres réservées pour les accueillir jusqu'à présent. Visas, avions, hôtels : chaque joueur s'organise de son côté, à ses frais, même si le PSG peut fournir quelques conseils ou informations. Et les entourages sont venus en nombre. En ce jour de quart de finale contre le Bayern Munich à Atlanta, au moins les deux tiers de l'effectif comptent un proche sur place, en particulier leur femme ou compagne, voire leurs enfants, ce qui s'explique aisément pour une compétition de près de cinq semaines. La plupart ont choisi de loger à proximité du PSG, dans le quartier de Buckhead, au nord de la capitale géorgienne. Certains n'avaient pas programmé de rester toute la compétition, à l'image de la fiancée de Fabian Ruiz, puisque leur mariage est prévu dans la seconde quinzaine de juillet. D'autres arrivées sont prévues à New York en cas de qualification pour le dernier carré. L'occasion d'être au soutien et de découvrir les États-Unis en faisant un peu de tourisme. Une présence discrète, le message ayant été passé de ne pas s'afficher. Sur les traces de Martin Luther King Lors de la dizaine de jours passés en Californie, Ruiz, João Neves et Nuno Mendes ont visité Hollywood et son fameux Walk of stars. Arnau Tenas, Beverly Hills. Désiré Doué est allé à Disneyland. Lucas Hernandez s'est baladé sur la côte avec Lee Kang-in et Ruiz. En Géorgie, Neves et Mendes ont visité l'aquarium, un des plus grands du monde. D'autres ont opté pour la maison natale de Martin Luther King et le parc dédié au pasteur américain. Ils ont pu déambuler le long du Walk of Fame des droits civiques, où l'on trouve les empreintes de pas de Rosa Parks, Jimmy Carter ou Joe Louis. Certains ont aussi fait un tour au musée Coca-Cola, à quelques mètres du Parc du Centenaire, construit à l'occasion de l'organisation des JO de 1996. Ou encore assisté à des concerts. Les cercles d'amitié épousent souvent ceux des joueurs. Les compagnes de Neves, Vitinha et Mendes ont ainsi souvent traîné ensemble. Marquinhos, lui, passe beaucoup de temps entouré de ses trois enfants et de ses amis, à la piscine ou autour d'activités ludiques. Certaines familles se sont aussi retrouvées au bowling ou autour de restaurants en commun. Avec la présence de malls à proximité de leurs hôtels, à Los Angeles comme à Atlanta, elles se croisaient souvent à faire du shopping. « Pendant les stages avec leur sélection, il leur arrive de s'ennuyer et de trouver le temps long mais ici, ce n'est pas le cas », observe l'intime d'un joueur. Le staff de Luis Enrique n'est pas en reste. Plusieurs de ses membres sont allés visiter Hollywood et se faire photographier devant les fameuses lettres perchées sur les collines de Californie. À lire aussi Comment le vestiaire du PSG est devenu sain malgré les groupes Hakimi, une machine qui ne s'arrête quasi jamais Gondomar pleure ses enfants Diogo Jota et André Silva Katoto, une star qui fuit la lumière