
Rencontre Trump-Poutine sur l'Ukraine : « Ce sommet est de toute façon un succès pour le dirigeant russe »
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Le Parisien
3 minutes ago
- Le Parisien
Le sommet Trump-Poutine : les discussions entre les deux dirigeants pourraient durer « au moins 6 à 7 heures », estime le Kremlin
Un marathon diplomatique ? Le Kremlin a estimé ce vendredi que la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, afin d'évoquer le conflit en Ukraine, pourrait durer au total « au moins 6 à 7 heures », en comptant leur réunion et une conférence de presse commune. « Dans l'ensemble, on peut imaginer que cela prendra au moins 6 à 7 heures », a indiqué à la télévision d'État russe le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, expliquant que les dirigeants se rencontreraient en tête à tête, avant des négociations plus larges entre leurs délégations puis une conférence de presse commune. Il faut dire que les deux hommes, dont la dernière rencontre publique remonte à 2018, ont beaucoup de choses à se dire. Donald Trump ne parvenant pas depuis son élection en janvier dernier à faire entendre raison à Vladimir Poutine afin que la Russie cesse sa guerre en Ukraine. À bord d'Air Force One, en route pour Anchorage en Alaska, le président américain a mis en avant le « respect » mutuel existant entre lui et Vladimir Poutine, en assurant : « Nous nous entendons bien ». Le septuagénaire s'est vanté de savoir en « cinq minutes » maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco. « Nous ne faisons aucune prédiction » Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du Prix Nobel de la paix, assure que « cette rencontre va ouvrir la voie à une autre », à trois, incluant cette fois M. Zelensky. Il a laissé entendre que ce sommet tripartite pourrait se tenir très rapidement. Mais à son arrivée à Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, semblait plus réservé quant à l'issue de la rencontre au sommet. « Nous ne faisons aucune prédiction », a déclaré à une télévision russe M. Lavrov, qui portait un sweat-shirt arborant l'inscription « URSS » en russe. « Notre position est claire et sans ambiguïté. Nous la présenterons », a-t-il simplement ajouté. VidéoSergueï Lavrov en pull floqué URSS ?


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Un randonneur meurt après avoir été mordu par un serpent venimeux qu'il venait de ramasser dans le Tennessee
Un randonneur est décédé vendredi 8 août dernier après avoir été mordu par un serpent venimeux dans le parc d'État de Savage Gulf, dans le Tennessee, rapporte CBS News. L'homme dont l'identité n'a pas été dévoilée se trouvait à environ 800 m sur le sentier lorsque les premiers intervenants dont des pompiers, des secouristes, des membres des services médicaux d'urgence et des gardes forestiers, sont arrivés sur place pour le prendre en charge vers 12h30 heure locale, rapporte le média américain. Matthew Griffith, le directeur de l'Agence de gestion des urgences du comté de Grundy, a déclaré qu'un témoin avait rapporté que l'homme avait ramassé un serpent sur le sentier avant que le reptile ne le morde au niveau de la main. Le reptile en question est probablement d'un crotale des bois, a précisé Matthew Griffith. Le randonneur a été transporté dans un hôpital de la région et est décédé des suites de ses blessures. Matthew Griffith a indiqué que le randonneur semble être décédé d'une réaction allergique, même si la cause officielle du décès du randonneur n'a pas encore été révélée. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Un serpent placide « Nos pensées et nos prières accompagnent la famille de cette personne », a déclaré Matthew Griffith. « Comme toujours, il est fortement recommandé d'avoir une trousse de premiers soins lorsqu'on pratique des activités de plein air, d'être conscient de la faune et des dangers potentiels qu'elle représente. Si vous rencontrez un serpent, restez calme et ne tentez pas de le manipuler. En cas de morsure, consultez immédiatement un médecin. » Le crotale des bois est un serpent mesurant entre 90 et 150 cm de long avec une tête plate plus large que le cou. Ils sont du plus grand et du plus dangereux des quatre espèces de serpents venimeux présents dans le Tennessee, selon l'Agence des ressources fauniques de l'État. Son venin est nocif et peut être mortel pour les humains, même si les cas d'humains victimes d'une attaque sont rares, compte tenu la nature plutôt placide du crotale des bois, rapporte le site du gouvernement canadien.


Le HuffPost France
2 hours ago
- Le HuffPost France
Guerre en Ukraine : ces territoires revendiqués par la Russie et au cœur du sommet Trump-Poutine en Alaska
INTERNATIONAL - Virage décisif à Anchorage ? Après plus de trois ans de guerre en Ukraine, la rencontre historique prévue ce vendredi 15 août entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pourrait marquer un premier tournant dans les tentatives de négociations pour mettre un terme au conflit ouvert par la Russie en février 2022. Avant ce sommet, où l'Ukraine demeure la véritable absente des échanges prévus sur une base militaire américaine de l'Alaska, les territoires conquis par la Russie devraient d'occuper une place centrale. Et dans un tel contexte actuel, Kiev et les Européens redoutent que Donald Trump et Vladimir Poutine, en l'absence de Volodymyr Zelensky, n'entreprennent de redessiner la carte de l'Ukraine. Reste à connaître les territoires que les chefs d'États pourraient être en mesure de négocier, car la Russie s'est emparée de près de 19 % du territoire ukrainien depuis le lancement de son « opération militaire spéciale ». Et ce, sans compter la Crimée, annexée par Moscou en 2014, même si Kiev continue de revendiquer cette zone. · Les territoires en jeu En Ukraine, la Russie dispose actuellement du contrôle de la « majeure partie de la région de Donetsk ». Et de la « quasi-totalité de la région de Louhansk », comme le note CNN. Deux zones russophones plus communément réunies sous le nom de Donbass et situées dans l'est du pays. Parmi les autres zones sous contrôle partiel de la Russie, il y a celle de Zaporijjia, où 73 % du territoire est désormais contrôlé par l'armée russe. Situation similaire ou presque dans la région de Kherson, au nord de la Crimée. Ici, 70 % du territoire est détenu par Moscou. Dans ce contexte, il faut rappeler que depuis septembre 2022, la Russie a procédé à des référendums (non reconnus par la communauté internationale) pour annexer les quatre régions citées plus tôt : Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, presque intégralement en orange sur la carte ci-dessous. À cela s'ajoute aussi le contrôle russe sur 1 % de la région de Soumy et 4 % de la région de Kharkiv. Et parmi les autres régions sous contrôle russes, il faut citer la Crimée, annexée depuis 2014, sans l'accord de Kiev et de l'ONU. À l'inverse et malgré une percée importante sur le territoire russe lors de sa contre-offensive de l'été 2024, Kiev ne dispose pratiquement d'aucune zone chez l'ennemi. Moscou ayant réussi à repousser presque entièrement les troupes ukrainiennes de la région de Koursk en mars dernier. La balance est donc particulièrement déséquilibrée au moment d'évoquer des discussions de paix sur la base d'un « échange de territoires » ou d'un deal « donnant-donnant », comme l'a proposé Donald Trump. · Ce que veut Poutine Avant le sommet, Donald Trump avait insisté sur le fait que les négociations seraient basées sur un « échange » de territoires entre l'Ukraine et la Russie « au bénéfice de chacun ». Depuis, CNN rapporte − sur la base d'une proposition soumise à l'envoyé spécial américain Steve Witkoff à Moscou − que l'Ukraine pourrait être contrainte à renoncer au reste des régions de Donetsk et Louhansk. Mais cela suffira-t-il au chef du Kremlin ? D'autant que Volodymyr Zelensky a maintes fois répété son refus de céder le moindre centimètre de son territoire à la Russie. De son côté, le Wall Street Journal avance que Poutine a expliqué à Steve Witkoff qu'il accepterait un cessez-le-feu si l'armée ukrainienne se retirait de la région de Donetsk. Offrant ainsi l'entièreté du Donbass à la Russie. Selon le journal américain, Vladimir Poutine serait alors enclin à geler la ligne de front afin de lancer une seconde phase de négociations pour parvenir à une paix durable. Où Volodymyr Zelensky serait cette fois impliqué dans le processus. Mais les avancées russes dans les régions de Kherson et Zaporijjia ne doivent pas être vaines pour le dirigeant russe. Raison pour laquelle le Wall Street Journal avance que le contrôle partiel de Kherson et Zaporijjia permettraient à Moscou de négocier des échanges avec Kiev une fois les lignes de front gelées. Auprès de BFMTV, le chercheur et analyste géopolitique Ulrich Bounat explique que la Russie ne cédera pas facilement ces deux régions. La raison ? Elles « forment un corridor terrestre qui relie le Donbass à la Crimée ». De quoi faciliter l'accès à l'enclave seulement accessible par le pont de Kertch pour les Russes. · Une faisabilité discutable Outre les réticences connues du président ukrainien sur l'abandon d'une partie de son territoire - qui a envoyé des renforts après la récente percée russe de ces derniers jours -, il faut aussi prendre en compte la difficulté juridique d'une telle manœuvre. Bien qu'annexées par Moscou, les régions ukrainiennes convoitées restent liées à l'Ukraine par sa constitution. Le Parisien rappelle à ce titre que « le territoire de l'Ukraine, dans ses frontières actuelles, est indivisible et inviolable ». Pour les céder légalement, Volodymyr Zelensky devrait alors soumettre cette proposition au vote du Parlement puis à un référendum. La Crimée pourrait toutefois servir de précédent pour la Russie. Car dans les faits et malgré l'absence de reconnaissance par l'ONU, ce territoire est intégralement contrôlé par Moscou depuis 2014. Laissant apparaître de larges zones d'ombre concernant la tournure que pourrait prendre ce premier rendez-vous au sommet entre Trump et Poutine en Alaska.