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Goldman Sachs : bonnes dispositions

Goldman Sachs : bonnes dispositions

Les Echos16-07-2025
Prudence est mère de toutes les vertus, même pour les grandes usines d'intermédiations des risques financiers que sont les grandes banques d'investissement de Wall Street. Goldman Sachs prévient donc que le record historique d'activité battu par ses activités de trading sur actions au deuxième trimestre (+36 % à 4,3 milliards de dollars) n'est pas forcément extrapolable au reste de l'année.
Pourtant, il ne s'agit pas d'un succès isolé dans sa publication financière. Cette dernière montre aussi que ses activités de conseil en fusions et acquisitions ont rebondi encore plus haut que celles de JP Morgan. Ses autres métiers de trading (taux, changes, matières premières), moins flamboyants par rapport à la concurrence, ont quand même battu les attentes.
Toutes ces bonnes dispositions ont permis de compenser le léger effritement de sa branche de gestion d'actifs, et de servir aux investisseurs bancaires un bénéfice par action supérieur aux prévisions (d'environ 15 %).
Cartes à jouer
La firme n'est plus autant surnommée « Government Sachs », mais elle a retrouvé du tonus. Et si elle n'a plus besoin du crédit à la consommation comme relais de croissance, c'est qu'elle a des cartes à jouer, notamment dans le domaine des investissements non cotés, un domaine qu'elle connaît depuis longtemps et promis par Washington à une plus grande diffusion auprès des ménages.
Les experts ne s'interrogent plus sur son potentiel comme ils le faisaient il y a huit ans, au début du premier mandat de Donald Trump, dont la puissance présidentielle de dérégulation n'était pas aussi forte.

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