
Goldman Sachs : bonnes dispositions
Pourtant, il ne s'agit pas d'un succès isolé dans sa publication financière. Cette dernière montre aussi que ses activités de conseil en fusions et acquisitions ont rebondi encore plus haut que celles de JP Morgan. Ses autres métiers de trading (taux, changes, matières premières), moins flamboyants par rapport à la concurrence, ont quand même battu les attentes.
Toutes ces bonnes dispositions ont permis de compenser le léger effritement de sa branche de gestion d'actifs, et de servir aux investisseurs bancaires un bénéfice par action supérieur aux prévisions (d'environ 15 %).
Cartes à jouer
La firme n'est plus autant surnommée « Government Sachs », mais elle a retrouvé du tonus. Et si elle n'a plus besoin du crédit à la consommation comme relais de croissance, c'est qu'elle a des cartes à jouer, notamment dans le domaine des investissements non cotés, un domaine qu'elle connaît depuis longtemps et promis par Washington à une plus grande diffusion auprès des ménages.
Les experts ne s'interrogent plus sur son potentiel comme ils le faisaient il y a huit ans, au début du premier mandat de Donald Trump, dont la puissance présidentielle de dérégulation n'était pas aussi forte.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Impôt sur le revenu : comment le gel du barème va peser sur les contribuables
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Retraités, classes moyennes, propriétaires… Certains Français verront leur facture fiscale augmenter plus que d'autres. Ce gel risque de provoquer des douches froides. Alors que les contribuables reçoivent régularisations et échéanciers de paiement pour leur impôt sur le revenu, les plus vigilants savent déjà que la facture fiscale sera sûrement plus salée l'an prochain. Dans son plan « Stop à la dette » présenté mi-juillet, François Bayrou a inscrit une « année blanche » qui contribuerait à hauteur de plus de 7 milliards d'euros à l'effort budgétaire de près de 44 milliards d'euros visant à redresser les comptes publics. Un des volets de cette « année blanche » concerne l'impôt sur le revenu (IR), dont s'acquittent 45 % des foyers, et la contribution sociale généralisée (CSG). Via un gel des barèmes de ces impôts, le gouvernement souhaite engranger davantage de recettes en 2026. Selon les estimations, cette opération devrait à elle seule rapporter entre 1 et 2 milliards supplémentaires aux caisses de l'État l'année prochaine. Une mesure «contre-productive» La tradition budgétaire veut que, chaque année, les planchers qui…


Les Echos
2 hours ago
- Les Echos
Le rouge est mis à Paris et à Wall Street
Excès de prudence à la veille du week-end et du départ en vacances de nombreux opérateurs ? Le mois d'août a bien mal démarré vendredi 1 er, par un plongeon des indices, en Europe surtout mais aussi à Wall Street, où le Dow Jones cédait 1,4 % et le Nasdaq 2 % après son record de la veille. Le Cac 40, pour sa part, a perdu 4 % en deux jours (jeudi et vendredi) et 3,68 % sur la semaine, sa pire baisse depuis début avril, quand le président américain, Donald Trump, a brandi son tableau noir affichant les droits de douane aussi aberrants que punitifs qu'il comptait infliger à ses partenaires. La dernière salve de tarifs annoncée dans la nuit de jeudi à vendredi par le président des Etats-Unis, pour les pays dont il n'avait pas encore fixé le taux, a fait fuir les investisseurs. L'addition sera lourde pour certains : 35 % pour les biens canadiens, 39 % pour les importations suisses. De quoi faire oublier le soulagement qui a suivi le taux de 15 % accordé au Japon et le - court - répit intervenu après un accord similaire avec l'Union européenne.


Les Echos
2 hours ago
- Les Echos
Encore deux arbitrages au sein de nos sélections
La performance de notre Investir 10 Valeurs moyennes se révèle décevante. Alors que le Cac 40 a reculé de 0,6 % d'un jeudi à l'autre, nos sélections ont baissé en moyenne de 1,1 % du fait, en particulier, de la chute de 2,6 % de nos valeurs moyennes favorites. Alten a encore perdu 7,5 %, Ipsos a glissé de 9,6 % et Bolloré a dégringolé de 5,6 %. NOS ARBITRAGES