logo
Pour le directeur général de LCL, «le Maillot jaune, c'est tout un symbole»

Pour le directeur général de LCL, «le Maillot jaune, c'est tout un symbole»

Le Figaro26-07-2025
Réservé aux abonnés
INTERVIEW - Serge Magdeleine connaît le poids de l'histoire: cela fait bientôt quatre décennies que la banque et son lion emblématique sont associés à la tunique du leader du classement général du Tour de France.
Cela fera bientôt quarante ans que LCL est associé au Maillot jaune sur le Tour de France. Autant dire qu'il s'agit d'un partenariat majeur pour les deux parties, la banque d'un côté, ASO (l'organisateur de la Grande Boucle) de l'autre. À ce stade de pérennité, comment faire pour garder l'intensité du lien et parvenir à se renouveler ? Serge Magdeleine, le directeur général de LCL, répond.
LE FIGARO. Vous avez pris vos fonctions à la tête de LCL il y a un an et demi. Aviez-vous pris la mesure de ce partenariat pour votre établissement ?
Serge MAGDELEINE. - Honnêtement, j'ai été impressionné. Ce n'est pas qu'un simple sponsoring, c'est vraiment une histoire commune vécue par tous en interne. C'est un partenariat hors normes. Non seulement parce qu'il s'applique à un événement sportif parmi les plus importants au monde mais aussi et surtout parce qu'il engage pleinement l'entreprise. Le Tour de France fait partie de la culture de LCL. J'en veux pour preuve la dynamique qui est la…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Nouveau propriétaire mais même structure, Le Havre opère une mutation en douceur pour cette saison en Ligue 1
Nouveau propriétaire mais même structure, Le Havre opère une mutation en douceur pour cette saison en Ligue 1

L'Équipe

time29 minutes ago

  • L'Équipe

Nouveau propriétaire mais même structure, Le Havre opère une mutation en douceur pour cette saison en Ligue 1

Si son propriétaire a changé, le HAC reste confronté aux mêmes problématiques, avec des finances très limitées et un effectif en refonte. Mais le socle déjà bâti permet une transition plus fluide. Au Havre, le changement de propriétaire aurait pu amorcer une grande bascule. Pour l'instant, il s'agit surtout d'une continuité dans son fonctionnement. Si Vincent Volpe a cédé ses parts à Blue Crow Sports Group, fonds d'investissement américain, au tout début de l'été, le club doyen présente toujours des finances très limitées. Comme d'habitude, Mathieu Bodmer - le directeur sportif - et son équipe doivent composer pour constituer l'effectif : pas de liquidités pour les transferts, salaire moyen le plus bas de Ligue 1 et masse salariale à diminuer. Au HAC, l'art de la débrouille demeure. Depuis l'arrivée de Jean-Michel Roussier, le président (en 2022), et de Bodmer, le club normand a toujours été confronté à ces problématiques, ce qui ne l'a pas empêché d'écrire de nouveaux chapitres en lettres dorées. Après avoir remporté le titre de champion de Ligue 2 en 2023, synonyme de remontée en Ligue 1 quatorze ans après, puis décroché le premier maintien du club dans l'élite au XXIe siècle avec Luka Elsner comme entraîneur, les Havrais ont de nouveau fini 15es avec Didier Digard à leur tête, grâce à une seconde partie de Championnat héroïque. Au Havre, l'austérité malgré la vente à Blue Crow Lors de ses premiers mois à la tête de cette équipe, l'entraîneur évoquait souvent la jeunesse de ses troupes et, au final, pour bien des Havrais, cette saison en a valu dix. L'effectif pourrait d'ailleurs compter plus de rides : à l'exception du défenseur Aliou Thiaré, aucun des potentiels titulaires à l'heure actuelle n'affiche moins de 23 ans. Arouna Sangante, Yassine Kechta ou Étienne Youté en ont désormais 23, Issa Soumaré 24, par exemple. Mais qui sera encore présent à la fin du mercato, début septembre ? Un seul but en quatre amicaux Si le HAC n'a pas encore effectué les ventes espérées, l'effectif a déjà beaucoup bougé avec quatorze arrivées dont cinq retours de prêts, et au total seize départs. Cette transformation marquante est visible à différents postes. Les gardiens Arthur Desmas et Mathieu Gorgelin ne sont plus là et ont été remplacés par Mory Diaw et Lionel Mpasi. Formé au club et si important dans la course au maintien, Josué Casimir a rejoint Auxerre. Quant au précieux Junior Mwanga, il est reparti à Strasbourg. En pointe, la star André Ayew et Ahmed Hassan ont également quitté le club. Au total, cinq postes du onze havrais devraient changer de titulaires. Digard doit donc repatiner une nouvelle équipe type, aidé par un staff également en évolution, dans lequel Bryan Bergougnoux est arrivé comme adjoint et Simon Lucq, comme préparateur physique. « Oui, ça change, mais pas énormément, il y a quand même un noyau dur qui était présent et sait maintenant amener les idées aux autres, indique le technicien. Il n'y a plus besoin de tout faire, ils ont certains repères, connaissent des choses auxquelles ils ont adhéré et qu'ils font partager aux nouveaux. C'est un peu plus fluide que la saison passée. » « Stabiliser le club en Ligue 1 » : les ambitions de Jeff Lunhow, nouveau propriétaire du Havre AC Si les matches de préparation, disputés majoritairement en 4-2-3-1, ont permis d'apercevoir les nouveaux gardiens, l'international japonais Ayumu Seko (qui évoluait au Grasshopper Zurich la saison dernière), les latéraux Fodé Doucouré (Red Star, L2) et Thomas Delaine (Strasbourg) ou l'ailier Godson Kyeremeh (Caen, L2), le gros chantier reste le secteur offensif. Lors des trois premiers amicaux, face au Mans (L2, 0-1), Angers (0-0) et Brest (0-1), l'attaque est ainsi restée muette. Le compteur s'est débloqué samedi face au Paris FC (1-1), sous les yeux de son nouveau propriétaire Jeff Luhnow, grâce à Soumaré. « Oui, on a des besoins », avait confirmé ce jour-là Digard, alors qu'Ally Samatta (ex-PAOK), expérimenté attaquant, a signé et que le Danois Younes Namli devrait signer ce mercredi. La saison écoulée, Le Havre avait aussi souffert de son silence face au but lors de la première partie de Championnat. Mais au club, on signerait volontiers pour le même classement final.

« Un esprit revanchard » : après sa saison à Lens, Hervé Koffi veut s'imposer dans son nouveau défi à Angers
« Un esprit revanchard » : après sa saison à Lens, Hervé Koffi veut s'imposer dans son nouveau défi à Angers

L'Équipe

time29 minutes ago

  • L'Équipe

« Un esprit revanchard » : après sa saison à Lens, Hervé Koffi veut s'imposer dans son nouveau défi à Angers

Prêté par Lens pour pallier le départ annoncé de Yahia Fofana, Hervé Koffi espère s'imposer et obtenir du temps de jeu avec le SCO. Prêté par Lens, le gardien international burkinabè Hervé Koffi a la lourde mission de pallier le départ annoncé de Yahia Fofana, artisan du maintien scoïste. Après « une saison frustrante » en Artois (6 matches) où il rongea son frein comme doublure de Brice Samba puis de Mathew Ryan recruté au mercato hivernal, le gardien de 28 ans arrive à Angers animé d'un « esprit revanchard ». Lui qui sortait de quatre saisons pleines en Belgique (Mouscron puis Charleroi) avant de rejoindre Lens l'été dernier. « Avec ce qu'il s'est passé à Lens, pas mal de gens sont restés sur leur faim et se demandent si le coach (Will Still) avait raison ou tort. À moi de montrer qu'il avait tort. » Louant son agilité, son explosivité et son jeu au pied, Alexandre Dujeux a foi en sa recrue, « un garçon qui a envie de relever le challenge avec nous ».

« Un vrai exploit » : quand Nice éliminait l'Ajax et s'offrait une (petite) épopée en barrage de Ligue des champions
« Un vrai exploit » : quand Nice éliminait l'Ajax et s'offrait une (petite) épopée en barrage de Ligue des champions

L'Équipe

time29 minutes ago

  • L'Équipe

« Un vrai exploit » : quand Nice éliminait l'Ajax et s'offrait une (petite) épopée en barrage de Ligue des champions

L'OGC Nice retrouve la Ligue des champions mercredi soir (21 heures) contre Benfica, huit ans après sa dernière participation. L'équipe de Lucien Favre avait alors signé une magnifique victoire contre l'Ajax (1-1, 2-2) avant de tomber contre Naples (0-2, 0-2). S'il prend la parole avant de défier Benfica, mercredi (21 heures) au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, Dante aura de quoi motiver ses comparses. Le défenseur (41 ans) parlera sans doute de cet exploit sans lendemain contre l'Ajax (1-1, 2-2) à l'été 2017, dont il est le seul rescapé dans l'effectif actuel. Déjà très expérimenté à l'époque, le Brésilien est alors un des piliers de l'équipe de Lucien Favre, brillante 3e de Ligue 1 derrière l'intouchable Monaco de Kylian Mbappé et le PSG. La performance ne suffit toutefois pas pour garantir une place en Coupe d'Europe : un double échec en troisième tour préliminaire de C1 puis en barrage de C3 priverait le Gym d'un automne européen. L'identité du premier adversaire n'est pas de nature à dissiper crainte. Finaliste de Ligue Europa deux mois plus tôt contre Manchester United (0-1), l'Ajax est un beau mélange de futurs héros de l'épopée 2019 et de briscards. « Davinson Sanchez, De Ligt, Neres, Van de Beek, De Jong, Huntelaar... Une équipe incroyable », énumère Frédéric Gioria, alors adjoint de Favre. De quoi donner le tournis, d'autant qu'entre-temps, les Aiglons ont perdu quelques plumes. « (Pierre) Lees-Melou arrive, mais on perd (Younès) Belhanda et Ricardo Pereira, Dalbert est en partance, (Wylan) Cyprien est blessé, (Mario) Balotelli manque le retour... Sur le papier, c'est une équipe moyenne, on n'a rien à voir avec l'année précédente », concède Gioria. À l'aller, le 26 juillet, le jeune milieu tunisien Bassem Srarfi, tout juste 20 ans et jamais titularisé en Ligue 1, est ainsi aligné d'entrée. Pas complexé par ces manques ni par le poids historique, Nice aborde bien son premier match de C1 depuis... mars 1960. Et ouvre même le score par Balotelli, sur un caviar de Jean-Michaël Séri (32e, 1-0). Mais l'Allianz Riviera, avide de ses premières émotions européennes, se refroidit en même temps que Yoan Cardinale boxe hasardeusement un ballon sur Donny van de Beek, tout heureux de le pousser dans le but vide (49e, 1-1). « Notre but est tombé du ciel », dira après coup l'entraîneur amstellodamois Marcel Keizer. Acculé, le Gym tient ce nul peu enviable : règle du but à l'extérieur oblige, il faut marquer au retour pour entrevoir les barrages. « Une émotion de dingue » Vincent Marcel, ancien joueur de l'OGC Nice Une semaine plus tard, Arnaud Souquet s'y colle en 125 secondes, à l'affût après un tir de Lees-Melou repoussé par André Onana (3e, 0-1). « Je ne dois peut-être pas me retrouver aussi haut si tôt, plaisante-t-il, mais j'accompagne le contre de Pierre et le ballon me revient. Derrière, ce but nous décharge d'un poids. » Sans doute perturbé par l'hommage poignant rendu en avant-match à Abdelhak Nouri, jeune joueur plongé dans le coma après un malaise cardiaque un mois plus tôt, l'Ajax se lâche à la demi-heure, lorsque Donny van de Beek égalise après un superbe contrôle orienté (26e, 1-1). Nice frise la correctionnelle sur une sortie hasardeuse de Cardinale (43e) ou une demi-volée de Van de Beek (48e) et met un genou à terre après le but à bout portant de Sanchez (57e, 2-1). « On est ultra-dominés et on n'a plus une sortie de balle propre, on se dit qu'il reste une demi-heure pour ne rien regretter », déroule Souquet. Sans vraie solution offensive sur le banc, Favre lance le jeune Vincent Marcel, 20 ans et dix bouts de matches la saison précédente. Le pari s'avère payant : peu après son entrée, le Guadeloupéen emmène un contre et se retrouve à la conclusion d'une talonnade parfaite de Séri (79e, 2-2). « Une émotion de dingue, se souvient le buteur surprise, aujourd'hui à Villefranche (National). On m'en parle encore souvent quand je reviens à Nice. » La drôle de carrière du dernier buteur de Nice en C1 Nice passe par un trou de souris (1-1, 2-2) et sécurise, par là même occasion, son avenir européen. « Vu le contexte, l'équipe remaniée et comment on s'est fait bouffer (sic), c'est un vrai exploit », reconnaît Gioria. « Ce qui m'a le plus marqué ? Le retour au centre d'entraînement, les supporters avec les fumigènes à 3 heures du matin... », se souvient Marcel. La reprise de la L1, trois jours plus tard à Saint-Étienne, paraît alors accessoire, et les Niçois tombent logiquement (0-1). Plus embarrassant, le promu Troyes l'emporte aussi la semaine suivante à l'Allianz Riviera (1-2). On a connu meilleure préparation pour défier le Napoli de Maurizio Sarri. Naples était trop fort « Ils auraient dû gagner le Scudetto l'année d'avant, restitue Souquet. On arrive là-bas, dans un stade vieillot mais ultra-bondé, avec une ambiance extraordinaire. » La différence de niveau est trop grande et les Napolitains, sans forcer, l'emportent 2-0 grâce à Dries Mertens (13e) et Jorginho (70e sp). « Mertens, c'était impressionnant, je trouvais fou qu'un attaquant si petit marque autant (34 buts l'année précédente) », avoue Marcel. « Clairement, on s'en sort bien, ils doivent en mettre 3 ou 4 et plier le match dès l'aller », poursuit le latéral, alors que Koziello (79e) et Plea (80e) laissent leurs coéquipiers à 9 en fin de match. « Et encore, ça aurait pu être pire », titre L'Équipe le lendemain. Sans grand espoir de renverser la tendance malgré la signature de Wesley Sneijder, le Gym perd sur le même score à domicile au retour (0-2). « Des regrets ? Oui, ne pas avoir joué ces matches avec l'équipe de la saison précédente, concède Gioria. Mais on a connu des moments vraiment forts à Amsterdam pour se qualifier en C3. » Reversé en Ligue Europa, le Gym passera péniblement la phase de poules et tombera contre le Lokomotiv Moscou en 16es (2-3, 0-1). Et son ingé' son ne pensait certainement pas devoir attendre huit ans pour faire resonner la musique de la C1 à l'Allianz Riviera...

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store