Engie: résultat net récurrent en recul de 19% au premier semestre, confirme ses perspectives 2025

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Apprendre avec IAVérification des faitsSynthèse vocaleRésumé IA

Articles connexes

Le Figaro

8 hours ago

• Le Figaro

Éolien : le danois Orsted s'effondre en Bourse

Le groupe va procéder à une augmentation de capital massive. Les investisseurs n'ont guère goûté l'annonce d'une augmentation de capital massive de la part du danois Orsted, grand acteur de l'énergie éolienne offshore. Le groupe a annoncé ce lundi son intention de lever 60 milliards de couronnes (9,4 milliards de dollars) sous forme d'une émission de titres nouveaux, ce qui va fortement diluer les actionnaires existants. Conséquence : le titre s'est effondré de plus de 30 % en une seule séance à la Bourse de Copenhague. La hausse des coûts de construction et, surtout, de la décision du président Donald Trump de geler tous les nouveaux projets éoliens offshore ont conduit à ce choix de lever des fonds. « Compte tenu de l'évolution réglementaire sans précédent aux États-Unis, nous avons évalué toutes les options et conclu que cette émission était la meilleure solution pour l'entreprise et ses parties prenantes », a déclaré Lene Skole, présidente du conseil d'administration d'Orsted, dans un communiqué. Publicité Le danois avait l'intention de céder une partie de son projet éolien offshore Sunrise Wind, au large de New York. La construction de ce champ n'est pas remise en cause, mais l'environnement politique rend désormais impossible cette opération dans des conditions financières correctes, selon Orsted. Le plan de cession partielle de Sunrise Wind est donc abandonné et les fonds levés vont en partie être utilisés pour couvrir les besoins de financement associés à la pleine propriété du projet.

Le Figaro

10 hours ago

• Le Figaro

Nouvelle arnaque : gare à ces escrocs qui contactent votre employeur pour voler votre salaire

Attention, une nouvelle arnaque prend de l'ampleur en France. Elle consiste à usurper l'identité d'un salarié pour demander à l'entreprise de ce dernier de modifier les coordonnées bancaires de versement de sa rémunération. Face à la multiplication des cas, salariés comme entreprises doivent se montrer prudents. Faux conseillers bancaires, faux courtiers… Les escrocs n'hésitent plus à innover pour accaparer l'argent de leurs victimes. Et, depuis quelques mois, une nouvelle technique a fait son apparition : il s'agit de l'arnaque au «vol de salaire». Elle consiste à usurper l'identité d'un salarié pour demander aux ressources humaines de l'entreprise dans laquelle il travaille de modifier les coordonnées bancaires où le salaire est versé. Pour atteindre son but, l'usurpateur utilise des informations personnelles laissées en ligne par la victime sur les réseaux sociaux comme LinkedIn par exemple, ou récupérées à l'aide d'un phishing. L'escroc perçoit ainsi la rémunération versée par l'entreprise sur un autre compte. Publicité Exemple de «comptejacking» Pour illustrer cette nouvelle escroquerie, la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a notamment donné l'exemple de Célestin travaille pour un grand distributeur d'articles de sport et qui affectionne la montagne. Pour faire des recherches sur sa passion, il utilise souvent son smartphone. Or, aujourd'hui, chez le boulanger du quartier, son paiement a été refusé. Agacé par la situation, Célestin contacte son banquier afin de lui faire part de son mécontentement. Ce dernier découvre alors que son client n'a pas reçu son salaire ce mois-ci, les fonds sont donc insuffisants. Après avoir contacté son entreprise, les ressources humaines indiquent au salarié que sa paie lui a bien été versée, mais sur son nouveau compte ! Célestin bondit alors de sa chaise : il n'a jamais demandé à changer de banque ! Il s'est fait « comptejacker », comme l'indique la Cnil. Réagir au plus vite Une fois l'usurpation constatée, l'entreprise victime de cette escroquerie doit rapidement porter plainte et mettre des choses en place pour que cela n'arrive plus. Ainsi, en recevant un message demandant le règlement du salaire sur un nouveau RIB, les services RH peuvent notamment appeler le salarié sur son numéro personnel. La demande de changement peut aussi être faite en présentiel ou en visio, voire provenir d'une adresse interne de l'entreprise. De leur côté, les employés sont également invités à faire preuve de vigilance modifier leurs coordonnées bancaires. Ils doivent donc Ils doivent donc limiter au mieux la publication d'informations personnelles sur internet et les réseaux sociaux et utiliser des mots de passe fiables pour les comptes de messagerie (ou une double authentification). En cas de piratage de leur messagerie, il est important de le signaler immédiatement au service informatique et à la direction des ressources humaines pour éviter toute action malveillante en leur nom.

Le Figaro

16 hours ago

• Le Figaro

Le métallurgiste Novasco placé en redressement judiciaire, 760 emplois en danger

L'ex-Ascometal avait été repris en juillet 2024 par le fonds d'investissement britannique Greybull Capital. Ce dernier n'a pas injecté les 90 millions d'euros promis aux côtés de l'État, qui a apporté 75 millions d'euros à l'entreprise. Le métallurgiste Novasco, qui emploie en France quelque 760 salariés en Lorraine, dans la Loire et le Nord, a été placé lundi en redressement judiciaire par le tribunal de Strasbourg, qui a fixé à fin septembre la date limite de dépôt de projets de reprise, a annoncé à l'AFP un représentant syndical. L'ex-Ascometal, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été repris en juillet 2024 par le fonds d'investissement britannique Greybull Capital. Ce dernier n'a pas injecté les 90 millions d'euros promis aux côtés de l'État, qui a apporté 75 millions d'euros à l'entreprise. La chambre commerciale du tribunal judiciaire de Strasbourg «a acté le redressement judiciaire et fixé la date limite du dépôt des offres de reprise à la dernière semaine de septembre», a déclaré à l'AFP Yann Amadoro, secrétaire CGT du comité social et économique (CSE). Le calendrier «contraint par le niveau de la trésorerie» du groupe n'a pas permis de mettre en place une période d'observation de six mois, a-t-il ajouté. «La trésorerie permet aujourd'hui de tenir jusqu'à fin septembre début octobre», a affirmé Yann Amadoro. Publicité Des candidats à la reprise ont déjà été auditionnés en juillet, dont certains auraient des vues sur certains sites, mais pas sur le principal, Hagondange, qui emploie 450 personnes en Moselle. Avec ses trois autres sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (Loire) et Leffrinckoucke (Nord), Novasco emploie environ 760 personnes. Au terme de l'accord passé il y a un an avec Greybull, l'État a versé 75 millions d'euros et 10 millions sont attendus dans la deuxième quinzaine d'août, selon Yann Amadoro.