
Huile d'olive, de tournesol, de coco : laquelle est la plus saine en cuisine ?
Elles sont un trésor de bienfaits nutritionnels. Les huiles végétales, riches en acides gras que le corps ne fabrique pas, sont indispensables à notre équilibre nutritionnel et à la bonne santé de notre cerveau ou de notre peau. Parmi les plus couramment utilisées en cuisine, on compte l'huile d'olive et son goût de Méditerranée, la plus classique huile de tournesol ou encore l'huile de coco, adorée des aficionados de la cuisine asiatique. Mais laquelle vaut-il mieux choisir pour s'assurer une alimentation quotidienne la plus saine possible ?
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Difficile de répondre à la question, indique d'emblée la diététicienne nutritionniste Sophie Janvier (1). En réalité, souligne-t-elle, tout dépend de notre usage de l'huile, de la quantité ingérée et de l'équilibre de notre alimentation de manière générale. Mais s'il ne fallait en choisir qu'une, l'huile d'olive s'imposerait, poursuit la spécialiste. «Ses effets protecteurs sont solidement démontrés par des études scientifiques de grande ampleur dans le cadre du régime méditerranéen, informe la diététicienne nutritionniste. Sa richesse en acides gras mono-insaturés protège le système cardiovasculaire. Elle apporte aussi des antioxydants puissants, notamment des polyphénols et la vitamine E, ce qui en fait une huile particulièrement protectrice pour la santé de manière générale - le cœur, le cerveau - et qui prévient le vieillissement cellulaire).»
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De l'importance de diversifier les huiles en cuisine
Ceci étant dit, chacune des huiles présente des qualités nutritionnelles intéressantes mais aussi des limites, et aucune n'est parfaite à elle seule. «L'intérêt est surtout de diversifier les matières grasses», insiste la diététicienne nutritionniste. Ainsi, l'huile de tournesol est une très bonne source de vitamine E et présente des effets antioxydants. Elle possède aussi des acides gras poly-insaturés oméga-6, qui font baisser le taux de cholestérol dans le sang. «Mais attention : notre alimentation occidentale est souvent déjà très riche en oméga-6, il est donc préférable de la consommer avec modération pour maintenir un bon équilibre oméga-6 / oméga-3», prévient Sophie Janvier. Cette dernière recommande également de préférer l'huile de tournesol oléique, une «variété obtenue par sélection de graines plus riches en acide oléique, des graisses mono-insaturées comme celles de l'huile d'olive».
Quid de l'huile de coco ? Elle est composée à 90 % d'acides gras saturés, «associés en général à une augmentation potentielle du risque cardiovasculaire lorsqu'ils sont consommés en excès», indique Sophie Janvier. Et même si ces acides gras saturés sont dits «à chaîne moyenne» et qu'ils semblent avoir un impact moins délétère sur le métabolisme que ceux dits «à chaîne longue» (présents dans le beurre ou encore la charcuterie, par exemple), mieux vaut éviter que l'huile de coco ne soit la principale source de matière grasse de l'alimentation, précise la diététicienne nutritionniste.
Mieux vaut éviter que l'huile de coco ne soit la principale source de matière grasse de l'alimentation Sophie Janvier, diététicienne nutritionniste
Diversifier les huiles en cuisine nous assure aussi de faire le plein d'oméga-3, des acides gras dont une grande partie de la population manque «et qui sont pourtant indispensables à la bonne santé cardiovasculaire, la régulation de l'inflammation ou le fonctionnement cérébral», souligne Sophie Janvier. En pratique, on intègre à ses menus les huiles de colza, de noix, de cameline ou encore de lin.
Attention, ces dernières sont fragiles et ne supportent pas la cuisson (sauf l'huile de colza raffinée). On les utilise donc à froid, en assaisonnement. L'huile de coco, qui résiste bien à la chaleur, trouvera sa place dans la préparation de plats exotiques ou bien en pâtisserie, l'huile de tournesol oléique est aussi une bonne huile de cuisson. La célèbre huile d'olive, s'utilise quant à elle aussi bien à froid, qu'à chaud. À vos fourneaux.
(1) Sophie Janvier est auteure de La Méthode douce pour bien manger (Éd. Leduc), 18 euros.
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