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Le Figaro
3 days ago
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Manger équilibré en voyage : les astuces d'une nutritionniste pour éviter l'effet yoyo
Entre buffets à volonté et spécialités locales, l'équilibre semble souvent relégué au second plan. Une nutritionniste décrypte comment manger avec plaisir sans perdre ses repères. Portions plus généreuses, repas plus gras ou sucrés, horaires en vrac… En vacances, nos habitudes alimentaires prennent l'air, elles aussi. Entre fatigue, décalage horaire, environnement inconnu et impossibilité de cuisiner, manger équilibré peut vite sembler mission impossible. En consultation, la nutritionniste Vanessa Bedjaï-Haddad observe les mêmes schémas : repas sautés, encas ultra-transformés, fringales accrues par la fatigue. Et le retour à la maison s'accompagne souvent d'un effet yoyo : ballonnements, kilos en plus, culpabilité. Pourtant, «les vacances sont faites pour se ressourcer, pas pour se surveiller et se contrôler de manière excessive, rappelle-t-elle. On peut manger différemment sans perdre l'équilibre global». À découvrir Voyages sur mesure : découvrez les offres de nos partenaires Et ce n'est pas le plaisir qui fait déraper. Mais bien l'absence de cadre et d'anticipation. «Le corps est intelligent. Il faut écouter sa faim réelle», rajoute la professionnelle. Il faut dire que dans certains contextes, cela devient plus difficile. Les buffets d'hôtels, par exemple, sont un vrai stress pour ses patients. «Tout est à volonté, tout fait envie. On oublie la satiété.» Et contrairement aux idées reçues, une alimentation variée et rassasiante en amont permet d'éviter les fringales incontrôlées dès le premier jour. D'où l'importance de ne pas se restreindre avant de partir, insiste la nutritionniste. Publicité Elle recommande aussi d'emporter quelques encas malins : fruits frais ou secs, oléagineux, crackers aux graines, barres peu sucrées… «Et surtout, ne pas arriver affamé à l'aéroport ou à l'hôtel : c'est le meilleur moyen de se jeter sur n'importe quoi.» À lire aussi «On mettait le réveil à 5 heures pour réserver une table» : ces fins gourmets qui voyagent pour casser la croûte Plaisir et équilibre sont compatibles Contre le stress, le jet-lag ou l'ennui, Vanessa Bedjaï-Haddad conseille de préserver son sommeil, de garder des aliments sains sous la main et surtout de ne pas culpabiliser. «Il ne faut pas diaboliser les plaisirs occasionnels. Une glace ou un plat local ne ruinent pas une alimentation équilibrée. Manger en pleine conscience, savourer, être curieux, découvrir une culture par l'alimentation : tout cela est bénéfique.» Sur place, quelques principes simples suffisent à maintenir une stabilité douce : La règle du 80/20 (80 % d'aliments simples et rassasiants, 20 % de plaisirs sans culpabilité). Boire beaucoup d'eau, notamment pour compenser sel, alcool ou chaleur. Fractionner les repas si besoin, pour éviter les fringales incontrôlées. Rester à l'écoute de sa faim et de sa satiété, même avec des horaires décalés. Éviter les automatismes, comme le dessert systématique. «Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive, ni dans le cercle vicieux : excès / culpabilité / restriction. Cela fatigue le corps» HBS - Au restaurant : composer son assiette avec ½ légumes ou crudités, ¼ protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses), ¼ féculents ou pain. Et selon l'appétit : fruit, produit laitier ou dessert léger (comme un sorbet). Mieux vaut une formule entrée + plat pour avoir des légumes. Au buffet : faire un premier tour sans assiette pour observer, choisir en conscience, et se resservir uniquement de légumes si besoin. Même les fast-foods peuvent s'intégrer : «Ajoutez une salade, buvez de l'eau, évitez les menus XXL ou les desserts riches. Ce sont les petits ajustements qui font la différence.» Publicité Et si on grignote ? «Ce n'est pas le fait de manger entre les repas qui pose problème, mais le choix et l'intention.» Un bon encas est nourrissant et utile : fruits frais ou secs ; noix ou amandes non salées ; houmous avec crudités ; yaourt nature ou boisson végétale ; pain complet avec purée d'oléagineux… et toujours de l'eau. Et si on mange « trop » ? «Écouter les signaux du corps, revenir doucement à une alimentation naturelle et simple. Vous verrez que naturellement vous mangerez un peu moins parce que vous en ressortirez le besoin.» À lire aussi Ils préparent leur «summer body»... mais pas pour la plage Au retour des vacances : se rééquilibrer sans violence Vacances ou déplacements professionnels font partie de la vie. Ils ne doivent pas être des moments de rupture brutale avec ses habitudes, mais des occasions d'adaptation sans pression. «Le plus important, c'est de nourrir à la fois ses besoins physiques et émotionnels, en gardant confiance. L'idée étant de ne pas perdre de vue sa routine mais de l'adapter.» En rentrant à la maison, Vanessa Bedjaï-Haddad recommande une reprise douce, sans culpabilité ni restriction excessive. Pas besoin de se peser : le poids varie naturellement (eau, sel, digestion…). Revenir à un rythme régulier, privilégier les aliments frais et colorés, bouger avec plaisir, et dormir : voilà les vraies clés. Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive Vanessa Bedjaï-Haddad, nutritionniste Le combo gagnant ? Hydratation, légumes, sommeil… pour un retour au calme assuré. «Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive, ni dans le cercle vicieux : excès / culpabilité / restriction. Cela fatigue le corps et perturbe la régulation naturelle de l'appétit. » Sortir de ce schéma, c'est déjà retrouver l'équilibre. Parce que voyager, c'est aussi apprendre à s'écouter. À lire aussi Régimes bikini, cabines UV : les fausses bonnes idées à mettre aux oubliettes avant de partir en vacances


Le HuffPost France
5 days ago
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Les réseaux sociaux sont obsédés par les fibres et pour une fois, c'est une bonne chose
NUTRITION - Oubliez l' eau tiède citronnée le matin ou même les snacks au beurre de cacahuète. Sur les réseaux sociaux, une nouvelle obsession alimentaire s'installe : les fibres. Depuis quelques semaines, en effet, médecins, nutritionnistes ou influenceurs partagent notamment sur TikTok leurs conseils nutritionnels et recettes riches en fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses pour optimiser leur apport en fibres. Le nom de cette tendance ? Le « Fibermaxxing », présenté à longueur de vidéos comme un moyen simple et délicieux d'améliorer sa santé intestinale, sa digestion et son sentiment de satiété. Parmi les adeptes de cette nouvelle tendance, l'influenceuse lifestyle américaine Pamela Corral, connue sur TikTok sous le pseudonyme @pamicakess. Dans une vidéo postée il y a trois jours et cumulant plus de 200 000 vues, elle présente son nouveau petit-déjeuner, composé d'un bol de pudding aux graines de chia agrémenté de fraises coupées et de baies de goji, le tout arrosé de miel. Selon elle, cette nouvelle routine « pleine de fibres » aurait fait disparaître tous ses ballonnements depuis qu'elle l'a adoptée. Dans une autre vidéo, elle assure que « les fibres, c'est super cool » et qu'elle pense que « plus de gens devraient en manger ». Des bienfaits avérés pour la santé Elle n'est pas la seule à vanter ces bienfaits. Sur les réseaux sociaux, d'autres vidéos affirment qu'un régime alimentaire concentré sur les apports en fibres améliore la santé intestinale, offre une « meilleure immunité », une « plus belle peau » ou une « glycémie équilibrée ». « Avant de consommer assez de fibres, je me sentais constamment ballonnée, je souffrais de constipation et je devais faire face à des poussées récurrentes du syndrome du côlon irritable », abonde de son côté Gigi, une TikTokeuse aux 6 000 abonnés en légende d'une vidéo où on la voit déguster une salade maison à base de carottes, pois mangetout et chou rouge. « Lorsque je me suis engagée à suivre et à atteindre régulièrement mes objectifs en matière de fibres, je me suis non seulement sentie mieux, mais j'ai aussi vu mes ballonnements disparaître », affirme-t-elle. Ces influenceuses exagèrent-elles les avantages de la consommation de fibres ? Interrogée par l'édition américaine du HuffPost, la diététicienne Avery Zenker assure que manger des fruits, des légumes et des légumineuses riches en fibres a de nombreux bienfaits. D'abord une meilleure digestion, mais aussi une glycémie et un taux de cholestérol mieux régulés. Par ailleurs, consommer régulièrement la quantité de fibres recommandée (25 à 30 g par jour) est associé à une diminution du risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et de certains cancers, notamment colorectal et du côlon. Au contraire, « les régimes pauvres en fibres sont liés à des déséquilibres du microbiome et à une moindre diversité microbienne, deux facteurs associés à un risque accru de maladies inflammatoires », ajoute la nutritionniste. Un point de vue que partage Emily Haller. Interviewée par le New York Times, cette autre diététicienne considère que le « Fibermaxxing » est « une tendance intéressante à observer » dans la mesure où la plupart des gens ne consomment pas suffisamment de fibres au quotidien. « Souvent, nous voyons des gens se focaliser sur des choses qui n'ont vraiment aucun impact sur leur santé, alors que manger plus de végétaux et consommer davantage de fibres a des effets bénéfiques sur la santé. » Attention aux abus Mais si les fibres sont bonnes pour notre santé, il faut aussi prendre garde de ne pas en abuser. Ainsi, même s'il n'existe pas de recommandation maximale en termes d'apport en fibres, en consommer trop peut avoir l'effet inverse que celui escompté et provoquer des gaz, des ballonnements mais aussi, dans certains cas, des crampes abdominales, de la constipation ou de la diarrhée. « Les bactéries intestinales se déchaînent pour traiter l'afflux soudain de fibres, ce qui produit un excès de gaz, détaille au HuffPost US le Dr Michael Ednie. Dans de rares cas, une augmentation drastique de la consommation de fibres sans hydratation ni rythme alimentaire adéquat peut même entraîner des occlusions intestinales nécessitant une consultation médicale. » Attention aussi si vous souffrez du syndrome du côlon irritable ou d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin comme Crohn ou la colite ulcéreuse. Avant d'augmenter votre apport en fibres, mieux vaut en discuter avec votre médecin. « Et si vous souffrez de constipation, augmenter votre consommation de fibres d'un seul coup pourrait aggraver temporairement la situation », complète la diététicienne Jennifer House auprès du HuffPost US. Varier les fibres, et s'hydrater Aussi, pour éviter tout problème intestinal, voici quelques recommandations à suivre. D'abord, varier ses sources d'apport en fibres. Il existe deux types de fibres : les fibres solubles, qui se dissolvent dans l'eau, présentes dans des aliments comme l'avoine, les pommes et les haricots ; et les insolubles, issues des céréales complètes, des peaux de légumes et des noix. Selon le Dr Ednie, l'apport idéal consiste en deux tiers de fibres insolubles et un tiers de fibres solubles. Mieux vaut aussi pratiquer le « Fibermaxxing » par étapes pour laisser à son système digestif le temps de s'adapter et pour minimiser les risques d'inconforts gastriques. « Au lieu de passer de 10 grammes par jour à 30 grammes du jour au lendemain, ajoutez simplement 3 à 5 grammes de fibres par semaine », poursuit le médecin, qui recommande également de répartir sa consommation de fibres sur l'ensemble des repas. Enfin, il est primordial de boire suffisamment d'eau pour garantir l'efficacité des fibres et faciliter le transit intestinal. Pour rappel, il est recommandé de boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour.


Le Figaro
5 days ago
- Science
- Le Figaro
Ces signes qui prouvent que vous ne consommez pas assez de fibres au quotidien
Ces glucides complets présents dans les fruits, les légumes, les légumineuses ou encore les céréales sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Amélie Charest, nutritionniste, énumère les signaux envoyés par le corps et qui prouvent que la consommation est insuffisante. Si l'on vous disait qu'il existe un élément à glisser au quotidien dans vos assiettes pour vous garantir confort digestif et surtout bonne santé, vous en priveriez-vous ? Il y a de fortes chances que non. Et pourtant. Ce fameux élément, ce sont les fibres, des glucides complets présents dans les fruits, les légumes, les légumineuses ou encore les céréales. En France, seules 8% des femmes adultes et 17% des hommes atteignent la recommandation d'au moins 25 g de fibres par jour, selon le Programme national nutrition santé. Or, elles sont indispensables au bon fonctionnement du corps, diminuent le mauvais cholestérol et jouent même un rôle dans la prévention de certaines maladies, en réduisant le risque des cancers colorectaux, par exemple. «Les consommateurs ne sont pas conscients qu'il faut en consommer à chaque repas et cela a donc des conséquences délétères sur l'organisme», commente Amélie Charest, nutritionniste et coordinatrice de la chaire en nutrition au centre de recherche Nutriss de l'Université Laval (Québec). Alors quels signaux envoyés par notre corps nous prouvent que nous ne consommons pas assez de fibres ? Réponses. À lire aussi Neuf moyens simples de consommer plus de fibres, ingrédient essentiel à notre santé Vous êtes constipé(e) La fonction la plus connue des fibres est la régularisation du transit intestinal. Et pour cause, dans nos intestins, «les fibres dites «solubles» (présentes dans le pain, le son, les farines...) se gorgent d'eau et forment un gel qui régule la consistance des selles, informe la spécialiste. Elles préviennent ainsi la constipation.» De manière générale, elles sont le plus précieux allié du confort digestif. Elles ralentissent par exemple la digestion et facilitent l'évacuation des déchets de l'estomac, limitant les crampes intestinales. Publicité Vous tombez malade plus souvent Dans notre corps, les fibres viennent nourrir les milliards de bonnes bactéries qui peuplent notre microbiote intestinal, la fameuse flore intestinale qui renforce notre système immunitaire, ce bouclier contre les infections et maladies. «Or, quand on ne consomme pas assez de fibres, la quantité des micro-organismes présents dans le microbiote diminue et ce dernier en est appauvri», poursuit Amélie Charest. Conclusion de l'histoire ? Nous sommes plus exposés aux agressions extérieures et tombons plus facilement malades. Vous mangez davantage En gonflant dans notre estomac, les fibres alimentaires prennent de la place et participe à notre sensation de satiété. «Si l'on n'en consomme pas assez, elles nous contentent moins, on pourra alors ingérer davantage de calories», explique la nutritionniste. Et le tout nous expose donc à la prise de poids. Si l'on n'en consomme pas assez de fibres, elles nous contentent moins, on pourra alors ingérer davantage de calories Amélie Charest, nutritionniste Vous manquez d'énergie Sensation de mollesse, maux de tête, fatigue... La cause de tous ces maux peut se trouver du côté de votre consommation de fibres. «Ces dernières régulent la glycémie, soit le taux de sucre dans le sang qui fournit l'énergie au corps, précise Amélie Charest. Un apport de fibres insuffisant peut donc exposer aux fluctuations de la glycémie et donc à la fatigue.»


Le Parisien
05-07-2025
- Science
- Le Parisien
Quelle alimentation donner à mon chien ou à mon chat pour qu'il reste en bonne santé ?
Les chiens et les chats ont des besoins nutritionnels différents, liés à leur physiologie et à leur mode de vie. Les chiens sont des carnivores opportunistes et peuvent digérer des végétaux, mais ils ont besoin d'une alimentation riche en protéines animales de qualité, en bonnes graisses et en glucides modérés. Les chats sont des carnivores stricts : ils ont besoin d'une forte proportion de protéines animales et de certains nutriments spécifiques, comme la taurine, qu'ils ne peuvent pas synthétiser eux-mêmes. Chaque animal a également des besoins qui évoluent avec son âge, son poids, son activité physique, sa race, voire son état de santé (gestation, convalescence, pathologies…). Pour garantir une alimentation saine et complète, privilégiez des aliments formulés spécialement pour les chiens ou chats, disponibles en plusieurs formes : Quel que soit le choix, veillez à ce que l'alimentation contienne : >>Cliquez ici pour souscrire une assurance Santévet Certaines erreurs peuvent nuire à la santé de votre chien ou chat : Un suivi régulier chez le vétérinaire permet d'ajuster l'alimentation en fonction de l'état de santé de votre animal. Le vétérinaire peut aussi recommander des aliments thérapeutiques en cas de pathologies, et surveiller le poids et la condition physique de votre compagnon. Une alimentation équilibrée contribue à prévenir de nombreuses maladies, mais il est parfois nécessaire de faire face à des consultations, examens ou traitements vétérinaires. Souscrire une assurance santé animale vous aide à gérer ces dépenses imprévues tout en offrant à votre animal les meilleurs soins. Santévet est une des assurances pour animaux préférées des Français. Pour séduire les propriétaires d'animaux, elle propose une offre de 3 mois de cotisation quelle que soit la formule d'assurance choisie ! >>Cliquez ici pour souscrire une assurance Santévet


Le Figaro
04-07-2025
- Science
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Huile d'olive, de tournesol, de coco : laquelle est la plus saine en cuisine ?
Les huiles végétales regorgent de bienfaits nutritionnels. Mais laquelle vaut-il mieux choisir pour s'assurer une alimentation quotidienne la plus saine possible ? Sophie Janvier, diététicienne nutritionniste éclaire. Elles sont un trésor de bienfaits nutritionnels. Les huiles végétales, riches en acides gras que le corps ne fabrique pas, sont indispensables à notre équilibre nutritionnel et à la bonne santé de notre cerveau ou de notre peau. Parmi les plus couramment utilisées en cuisine, on compte l'huile d'olive et son goût de Méditerranée, la plus classique huile de tournesol ou encore l'huile de coco, adorée des aficionados de la cuisine asiatique. Mais laquelle vaut-il mieux choisir pour s'assurer une alimentation quotidienne la plus saine possible ? À découvrir Des recettes faciles et savoureuses sur l'application Le Figaro Cuisine À lire aussi Quelle est la façon la plus saine de manger des pâtes ? Difficile de répondre à la question, indique d'emblée la diététicienne nutritionniste Sophie Janvier (1). En réalité, souligne-t-elle, tout dépend de notre usage de l'huile, de la quantité ingérée et de l'équilibre de notre alimentation de manière générale. Mais s'il ne fallait en choisir qu'une, l'huile d'olive s'imposerait, poursuit la spécialiste. «Ses effets protecteurs sont solidement démontrés par des études scientifiques de grande ampleur dans le cadre du régime méditerranéen, informe la diététicienne nutritionniste. Sa richesse en acides gras mono-insaturés protège le système cardiovasculaire. Elle apporte aussi des antioxydants puissants, notamment des polyphénols et la vitamine E, ce qui en fait une huile particulièrement protectrice pour la santé de manière générale - le cœur, le cerveau - et qui prévient le vieillissement cellulaire).» Publicité De l'importance de diversifier les huiles en cuisine Ceci étant dit, chacune des huiles présente des qualités nutritionnelles intéressantes mais aussi des limites, et aucune n'est parfaite à elle seule. «L'intérêt est surtout de diversifier les matières grasses», insiste la diététicienne nutritionniste. Ainsi, l'huile de tournesol est une très bonne source de vitamine E et présente des effets antioxydants. Elle possède aussi des acides gras poly-insaturés oméga-6, qui font baisser le taux de cholestérol dans le sang. «Mais attention : notre alimentation occidentale est souvent déjà très riche en oméga-6, il est donc préférable de la consommer avec modération pour maintenir un bon équilibre oméga-6 / oméga-3», prévient Sophie Janvier. Cette dernière recommande également de préférer l'huile de tournesol oléique, une «variété obtenue par sélection de graines plus riches en acide oléique, des graisses mono-insaturées comme celles de l'huile d'olive». Quid de l'huile de coco ? Elle est composée à 90 % d'acides gras saturés, «associés en général à une augmentation potentielle du risque cardiovasculaire lorsqu'ils sont consommés en excès», indique Sophie Janvier. Et même si ces acides gras saturés sont dits «à chaîne moyenne» et qu'ils semblent avoir un impact moins délétère sur le métabolisme que ceux dits «à chaîne longue» (présents dans le beurre ou encore la charcuterie, par exemple), mieux vaut éviter que l'huile de coco ne soit la principale source de matière grasse de l'alimentation, précise la diététicienne nutritionniste. Mieux vaut éviter que l'huile de coco ne soit la principale source de matière grasse de l'alimentation Sophie Janvier, diététicienne nutritionniste Diversifier les huiles en cuisine nous assure aussi de faire le plein d'oméga-3, des acides gras dont une grande partie de la population manque «et qui sont pourtant indispensables à la bonne santé cardiovasculaire, la régulation de l'inflammation ou le fonctionnement cérébral», souligne Sophie Janvier. En pratique, on intègre à ses menus les huiles de colza, de noix, de cameline ou encore de lin. Attention, ces dernières sont fragiles et ne supportent pas la cuisson (sauf l'huile de colza raffinée). On les utilise donc à froid, en assaisonnement. L'huile de coco, qui résiste bien à la chaleur, trouvera sa place dans la préparation de plats exotiques ou bien en pâtisserie, l'huile de tournesol oléique est aussi une bonne huile de cuisson. La célèbre huile d'olive, s'utilise quant à elle aussi bien à froid, qu'à chaud. À vos fourneaux. (1) Sophie Janvier est auteure de La Méthode douce pour bien manger (Éd. Leduc), 18 euros.