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Le Parisien

8 hours ago

• Le Parisien

Cyberattaque : des données de clients d'Air France-KLM ont fuité

Après Orange et Bouygues Telecom, c'est au tour d'Air France-KLM de faire face à un incident de cybersécurité. Le groupe aérien a annoncé jeudi avoir été victime d'un « accès frauduleux » à des données personnelles concernant certains de ses clients. La compagnie aérienne précise que la faille n'a pas compromis la sécurité de ses propres systèmes informatiques. « Aucune donnée sensible telle que des mots de passe, des données de voyage, le solde de Miles Flying Blue, des numéros de passeport ou de carte de crédit n'ont été divulguées », a-t-elle assuré. Selon un courriel adressé à une cliente mercredi soir, les informations exposées pourraient inclure le prénom, le nom de famille, les coordonnées de contact, ainsi que l'objet de demandes formulées par e-mail. Les clients concernés doivent rester vigilants Le groupe n'a pas indiqué le nombre de personnes concernées mais affirme contacter « individuellement les clients dont des données ont pu faire l'objet d'un accès frauduleux » et les invite à faire preuve de vigilance en cas de communications suspectes. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter

Le HuffPost France

3 days ago

• Le HuffPost France

ChatGPT a lancé un nouveau mode « Étudier », mais ça ne résoudra vraiment pas les problèmes de triche

OpenAI Le nouveau mode « Étudier » de ChatGPT questionne l'utilisateur plutôt que de lui donner directement la réponse. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - Comment éviter que votre enfant ne fasse ses devoirs entièrement par intelligence artificielle ? ChatGPT propose une solution : son nouveau mode « Étudier » disponible depuis le 29 juillet pour tous les utilisateurs de l' IA, abonnés ou non, disposant d'un compte. Avec cette nouvelle fonctionnalité, OpenAI tente donc de résoudre un problème qu'il a, en quelque sorte, lui-même créé. D'après le communiqué de l'entreprise, le mode Étudier consiste en « une expérience d'apprentissage qui permet de travailler sur des problèmes par étapes plutôt que d'obtenir des réponses directes ». Concrètement, l'intelligence artificielle va, tout comme Socrate le faisait aux passants d'Athènes, poser des questions à l'utilisateur plutôt que de lui donner directement la réponse pour que celui-ci la trouve par lui-même. Cela dans le but de favoriser la réflexion des élèves et donc faire du chatbot un véritable outil d'apprentissage. Le HuffPost a voulu tester cette nouvelle fonction de ChatGPT, en lui demandant de nous aider à la rédaction d'une dissertation de philosophie. Le sujet que nous avons choisi est un des deux qui a été proposé aux terminales en filière générale au bac 2025, à savoir : « notre avenir dépend-il de la technique ? ». Comme vous pouvez le voir sur la capture d'écran ci-dessous, l'IA commence en effet par nous demander notre propre avis sur la question. ChatGPT Un mode qui repose sur la bonne volonté Cependant, c'est après lui avoir répondu que les choses se gâtent pour l'intelligence artificielle. Si le chatbot nous explique bien les différentes étapes à suivre pour construire correctement une dissertation, très vite, le mode Étudier perd tout son intérêt. Lorsque l'IA nous détaille comment rédiger l'introduction, celle-ci nous propose le choix suivant : « souhaite-t-on qu'elle nous aide à l'écrire phrase par phrase, ou bien doit-elle la rédiger entièrement », comme vous pouvez le voir sur la capture d'écran ci-dessous. ChatGPT C'est bien là toute la limite de cette nouvelle fonction. Cette dernière ne repose que sur le bon vouloir de l'élève. Car il suffit de lui demander simplement de tout rédiger tout seul, pour que ChatGPT finisse par écrire entièrement le devoir. Et surtout, l'étudiant n'est qu'à un clic de revenir à la version « normale » du chatbot, qui donne, lui, directement les réponses. D'autant plus que le mode Étudier n'est pas activé par défaut. Sans contrôle parental qui puisse bloquer l'utilisation de ChatGPT en mode Étudier, difficile d'imaginer que les écoliers se restreignent tous seuls à ne pas se servir de la version de base de l'intelligence artificielle. Et ce alors même que cette nouvelle fonctionnalité propose tout de même d'écrire entièrement le devoir. Finalement, ce nouveau mode de ChatGPT ne marche (pour l'instant) réellement que si l'on décide d'arrêter de tricher.

Le HuffPost France

3 days ago

• Le HuffPost France

Sur Airbnb, ce propriétaire a tenté d'arnaquer une cliente avec l'IA et même la plateforme s'est fait piéger

IA - L'escroc était bien parti pour s'en sortir grâce à l'IA. Une cliente Airbnb s'est démenée pour faire éclater la vérité alors que l'hôte d'un logement qu'elle a loué sur la plateforme lui a réclamé 14 000 euros, explique The Guardian. Cette étudiante, originaire de Londres, a séjourné à New York pendant deux mois et demi pour ses études. Elle a loué à Manhattant un deux pièces pour la durée du séjour, mais a finalement décidé d'en partir plus tôt que prévu car elle ne se sentait pas en sécurité dans le quartier. Sauf qu'après son départ, le propriétaire du logement a déclaré à Airbnb qu'elle avait détérioré l'appartement, photos à l'appui, et a réclamé près de 14 000 euros de réparations. Il a pour cela fourni à la plateforme des clichés d'une table basse fissurée, d'un matelas taché d'urine, d'un aspirateur robot, d'une télévision, d'un micro-ondes et d'un climatiseur abîmés. Sauf que rien de tout cela n'était vrai puisque ces images ont été altérées par intelligence artificielle. Incohérences manifestes sur les clichés Mais Airbnb n'y a vu que du feu et a annoncé qu' « après une étude attentive des photos », elle devrait rembourser 5 314 livres (6 097 euros), a raconté l'étudiante au Guardian. Celle-ci a contesté cette décision, soulignant que les preuves apportées étaient fausses et que certaines images montraient des incohérences, comme celles de la table basse qui montraient une fissure, mais pas exactement au même endroit. Elle a également assuré qu'elle avait un témoin oculaire qui pouvait attester du bon état de l'appartement au moment de son départ. Mais la plateforme n'a rien voulu savoir. « Airbnb a non seulement échoué à repérer cette manipulation évidente, mais a aussi complètement ignoré mes explications et preuves », a-t-elle dénoncé auprès du Guardian. De « superhost » a super fraudeur Il aura fallu qu'elle parle de son expérience au média britannique et que celui-ci contacte Airbnb pour que cette dernière revienne sur sa décision. Cinq jours après, l'étudiante a été informée que son appel avait été accepté et que son compte avait été crédité de 500 £. Après avoir dit qu'elle ne réserverait plus sur la plateforme, celle-ci a proposé un remboursement d'une partie de sa réservation (854 £ sur 4 269 £), ce qu'elle a refusé. Elle a finalement été remboursée intégralement et l'avis négatif que l'hôte lui avait laissé a été supprimé. Quant au fraudeur, qui était pourtant un « superhost », soit un hôte très bien noté et expérimenté, il n'a reçu qu'un avertissement pour violation de ses conditions d'utilisation. En cas de signalement similaire, il sera radié. Une décision qui n'a pas satisfait l'étudiante. « Étant donné la facilité avec laquelle de telles images peuvent désormais être générées par l'IA et apparemment acceptées par Airbnb malgré les enquêtes, il ne devrait pas être si facile pour un hôte de s'en tirer en falsifiant des preuves de cette manière », a-t-elle dénoncé auprès du Guardian.