
Slovénie : le gouvernement va interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens
Le gouvernement slovène a annoncé jeudi 17 juillets des mesures pour interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens d'extrême droite, une initiative présentée comme «une première dans l'Union européenne».
Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, partenaires clés de la coalition du premier ministre Benyamin Netanyahou, vont être déclarés «personae non gratae» en raison de leurs «propos génocidaires, encourageant une violence extrême et de graves violations des droits humains des Palestiniens», selon un communiqué.
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Le Figaro
21 minutes ago
- Le Figaro
«La loi séparatisme a été une catastrophe pour nous»: le combat de Cécile pour continuer d'instruire ses trois filles à la maison
Ne pas aller à l'école, c'est le rêve de beaucoup d'enfants. La solution ? Faire l'école à la maison. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, cela ne veut pas dire que l'instruction n'est pas au rendez-vous. «On a commencé à le faire par commodité», raconte Cécile, illustratrice, qui habite Toulon avec son mari. Depuis toujours, Cécile fait l'école à la maison pour ses trois filles, Emi, Mây-Lan et Jun. «Au début, on pensait faire comme tout le monde et mettre notre aînée à la crèche. Mais on n'a pas eu de place et on a fini par la garder à la maison. Je travaille de chez moi, donc ça ne posait pas problème. Peu à peu, j'y ai pris goût». Cécile poursuit alors l'éducation de sa fille lorsqu'elle atteint l'âge de la maternelle, et accouche de son deuxième enfant. «On s'est alors rendu compte que ce n'était pas l'école qui était obligatoire en France, mais l'instruction. On s'est demandé si l'on prenait un risque, puis on a décidé de se faire confiance !» Aujourd'hui, les trois filles sont âgées de 14, 11 et 9 ans. Pour l'heure, aucune n'a été scolarisée. Pour préparer ses cours, leur mère s'aide d'Internet et des sites d'éducation comme Eduscol, site officiel d'information et d'accompagnement des professionnels de l'éducation. «Beaucoup d'enseignants fournissent aussi des exercices en ligne. Et il y a beaucoup d'échanges avec la communauté de parents qui font l'école à la maison. On est très nombreux (30 644 enfants en 2024-25, contre 72 369 enfants en 2021-2022 selon la Cour des comptes, ndlr)», explique-t-elle. Loi séparatisme : «Une vraie catastrophe pour nous» Cécile se qualifie d'ailleurs d'autodidacte et affirme qu'elle est passionnée par l'apprentissage, le sien mais aussi celui des autres. «Pour enseigner à mes filles, je me suis renseignée sur les méthodes existantes. On a commencé par la méthode Montessori , qui repose sur l'autonomie et la pratique, que je trouve adaptée pour les petits. Je suis aussi adepte de la méthode Mason, qui consiste à apprendre grâce à des livres et des histoires. C'est bien sûr un support qui accompagne la méthode d'apprentissage traditionnelle, mais c'est efficace. Néanmoins, mon aînée passera le brevet l'année prochaine, donc il faudra s'adapter et la former aux attentes spécifiques de cet examen.» Concernant le programme, elle affirme que jusqu'à la fin du collège, «c'est plutôt relax», et que ce n'est pas une source d'angoisse pour elle, même si «le chapitre sur les probabilités en maths, c'était un peu complexe !». En revanche, en prévision de l'arrivée au lycée d'Emi, la grande, ses parents envisagent peut-être de recourir à des écoles d'enseignement à distance, notamment ceux du cours Sainte-Anne et du cours Griffon, en complément des enseignements à la maison. Alors que les familles sont de plus en plus nombreuses à opter pour l'école à la maison, elles font face à des règles strictes depuis la rentrée 2022. Jusqu'alors, elles n'étaient pas obligées d'obtenir une autorisation de l'éducation nationale. Il suffisait de faire une déclaration annuelle. Mais lorsque la loi du 24 août 2021, dite «loi séparatismes», et le décret du 15 février 2022 entrent en vigueur, la donne change. L'école à la maison devient alors très surveillée. Ainsi, dès la rentrée 2022, les parents doivent obtenir une autorisation d'instruction auprès du directeur académique des services de l'éducation nationale. La famille est aujourd'hui en désobéissance civile «Cette loi a été une catastrophe pour nous, raconte Cécile. On a pu y échapper au début car on avait de l'ancienneté, mais il a ensuite fallu faire la demande pour nos trois filles. Ils ont accepté pour l'aînée et la benjamine, mais pas pour la cadette, sans aucune explication. On a contesté la décision, mais ils n'ont pas changé d'avis». Mais la famille a choisi de ne pas scolariser leur fille pour autant et de se placer, de fait, en situation d'illégalité depuis la rentrée 2024. «On a décidé de ne pas faire la demande d'autorisation, on a simplement déclaré que l'on faisait l'école à la maison, comme les années précédentes.» La famille reçoit ensuite une proposition de classement sans suite, sous condition de faire un stage parental. «C'était comme s'il fallait prouver qu'on est des bons parents. On a accepté de le faire, pour montrer notre bonne foi. Mais on n'a pas donné de preuve de scolarisation, donc on va tomber sous le coup de la loi, sauf si le procureur est magnanime, ce qui m'étonnerait». Le rectorat a donc fait une déclaration de non-scolarisation, même si la jeune fille est scolarisée à la maison. «L'an prochain, il y aura sûrement une accusation de récidive et le procureur va nous convoquer», confie ainsi Cécile. La famille fait d'ailleurs partie de l'association «Enfance Libre» depuis l'an dernier. Elle regroupe des familles en «désobéissance civile» et revendique le retour à un régime déclaratif pour l'école à la maison. De leur côté, les trois jeunes filles vivent très bien leur situation atypique. «Même si elles n'y ont jamais été, elles sont très contentes de ne pas aller en classe. Elles se rendent compte de la chance qu'elles ont en discutant avec leurs amis qui doivent se lever tôt, faire leurs devoirs le soir...», explique Cécile. Et le travail au quotidien ? «On sent parfois qu'il y a de la réticence, qu'on les force un peu à travailler. C'est à nous de trouver comment leur donner envie. Mon aînée est bonne élève mais elle n'aime pas la rédaction. Pourtant, elle lit beaucoup et écrit des textes personnels. Mais quand on l'oblige à écrire quelque chose, ça peut coincer. Malgré tout, c'est essentiel de leur imposer une discipline». L'une des remarques qui revient souvent lorsque l'on parle d'école à la maison, c'est la question de la vie sociale de l'enfant. Pour beaucoup, un enfant instruit en famille aura du mal à sociabiliser à l'avenir. Une idée reçue à laquelle s'oppose Cécile, qui explique : «Beaucoup d'enfants sont en détresse à l'école. Personnellement, j'ai souffert de phobie scolaire mais on n'en parlait pas à l'époque. On m'a parfois demandé si je craignais que mes filles fassent de la phobie sociale, mais je ne pense pas que l'école garantisse automatiquement une vie sociale épanouie». À bas les notes ! Son mari, assure-t-elle, est du même avis : «Lui a décroché en seconde, même s'il était bon élève. Il ne trouvait plus de sens à l'école. Selon nous, les enfants ne sont pas tous adaptés au système scolaire». Qu'en est-il du ressenti d'Emi, Mây-Lan et Jun ? «Tout dépend de la personnalité de l'enfant. Mon aînée vit très bien le fait de voir ses copines de temps en temps, la deuxième a moins besoin de voir du monde, et la dernière est très sociable !», précise Cécile. Les parents ont choisi d'inscrire leurs filles dans des activités collectives, comme le sport et la musique. «C'est là qu'elles ont rencontré leurs amis. Et puis il y a aussi les enfants de nos amis, avec qui elles s'entendent très bien». Comme quoi, il n'y a pas que l'école pour faire des relations. Pour ce qui est des notes, Cécile a choisi de ne pas s'en servir pour évaluer ses filles. «Elles ont eu leurs premières notes au Conservatoire de musique ! Lorsque je les évalue, je leur montre les notions qu'elles n'ont pas intégrées, et elles en sont d'ailleurs conscientes d'elles-mêmes. Je pense qu'il faut surtout mettre l'accent sur la compréhension». L'une d'entre elles sera-t-elle scolarisée un jour ? «Les deux premières ne semblent pas en ressentir le besoin, mais la troisième est moins réticente. On s'adaptera, car il faut aussi écouter les envies de l'enfant», conclut Cécile.


Le Figaro
21 minutes ago
- Le Figaro
Haro sur le « point à temps », une technique d'entretien des routes dangereuse pour les motards
Le député Christophe Plassard alerte sur les dangers de ce procédé, qui crée un «effet tapis de billes» avec les gravillons, provoquant des risques de chute graves pour les deux-roues. Ce 15 juillet 2024, le député de Charente-Maritime Christophe Plassard (Horizons & Indépendants), a mis la lumière sur un phénomène méconnu des usagers de la route. Par sa question écrite n° 8691 adressée au ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, le parlementaire a soulevé les préoccupations croissantes concernant les risques que présente l'utilisation du procédé dit du « point à temps » pour les conducteurs de deux-roues, mais aussi les cyclistes. Cette méthode, également appelée PATA (Point à Temps Automatique) permet d'entretenir la route. Elle est largement utilisée par les services départementaux français, particulièrement au printemps et en début d'été. Elle consiste à réparer localement les chaussées endommagées en appliquant une émulsion de bitume suivie d'un épandage de gravillons sur les nids-de-poule, fissures et arrachements superficiels. L'avantage de la méthode : elle est moins chère et plus rapide que d'autres. Publicité Un cas d'accident mortel Un entretien préventif qui vise principalement à redonner de l'étanchéité à la chaussée et à limiter l'apparition de nouvelles détériorations. Sauf que les gravillons en excès créent un « effet tapis de billes » particulièrement redouté des deux-roues. Autrement dit, même à faible vitesse, les motards et cyclistes font face à un fort risque de «glissade» et donc de chute. Le parlementaire maricharentais souligne que « les chutes sont fréquentes et peuvent entraîner des blessures graves » et que « des projections de gravillons provoquent également des dommages matériels sur les véhicules ». Bien que les services techniques procèdent systématiquement à un balayage des gravillons non agglomérés environ trois semaines après la mise en œuvre, les exemples d'accidents sont légion, malgré la présence de la signalisation réglementaire (panneau AK22 « projections de gravillons »). Un accident mortel dans le Morvan en juillet 2016, confirme les dangers. Le panneau en question. Alain Besançon - Face à ce constat alarmant, le député demande au gouvernement s'il entend «engager une réévaluation nationale de l'usage de cette technique, en lien avec les collectivités territoriales, les fédérations de motards et les experts de la voirie : afin d'identifier des alternatives plus sûres». Il interroge également sur la possibilité d'une interdiction de ce procédé sur les tronçons à fort trafic de deux-roues, «dans un objectif de prévention et de sécurité routière renforcée». Concrètement, des alternatives existent mais demeurent plus coûteuses. Pour éviter le «point à temps», il est notamment possible de faire des enrobés à froid, du pontage de fissures ou encore du retraitement en place.


Le Figaro
21 minutes ago
- Le Figaro
Suppression des 35 heures: la porte-parole du gouvernement y est favorable «à titre personnel»
Sophie Primas a réagi jeudi sur LCI aux propos du député Renaissance Mathieu Lefèvre selon qui il faut mettre fin aux 35 heures. Elle a approuvé ce point de vue, tout en s'interrogeant sur «le moment de le faire», alors qu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale. Alors que le débat sur le temps de travail des Français revient sur la table, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, s'est prononcée jeudi «à titre personnel» pour la suppression des 35 heures comme durée hebdomadaire légale du travail, dans un entretien à LCI. Sophie Primas était interrogée sur les propos tenus jeudi matin sur TF1 par le député Renaissance Mathieu Lefèvre, selon qui «il faudra mettre fin aux 35 heures dans ce pays et laisser la liberté aux entreprises de s'organiser, en lien évidemment avec leurs salariés». «S'il y a des entreprises qui ont besoin de plus de 35 heures et que leurs salariés sont d'accord, faisons-le», avait-il ajouté. À lire aussi Sophie Primas, la porte-parole du gouvernement qui prédit la fin du macronisme Publicité Une interrogation sur «le moment de le faire» «À titre personnel et comme membre de LR, oui, clairement, je partage son point de vue», a assuré la porte-parole du gouvernement, qui s'est néanmoins interrogée sur «le moment de le faire», alors que «nous avons cette Assemblée (nationale) dans laquelle il n'y a pas de majorité». «Il faut avoir ce dialogue avec l'ensemble des partis politiques du 'socle commun' (qui participent au gouvernement), mais élargi, naturellement, pour obtenir une majorité», a-t-elle ajouté. Sophie Primas a par ailleurs repris à son compte que la réforme faisant passer la durée hebdomadaire légale du travail de 39 à 35 heures, votée en 1998 sous le gouvernement du Premier ministre Lionel Jospin, était un «boulet». «C'est parti sur un dogme qu'en travaillant moins, on allait créer plus d'emplois. Ça a fait exactement le contraire», a-t-elle estimé.