
Mercato : Jean-François Achilli récupère l'interview politique de Sud Radio à la place de Jean-Jacques Bourdin
Avec le départ de Jean-Jacques Bourdin vendredi dernier, la matinale de Sud Radio va changer de visage à la rentrée. Patrick Roger , le directeur général de la radio, lui succédera. L'intéressé nous l'annonce en exclusivité ce mercredi sur le plateau du «Buzz TV». «Je serai là pour la présentation très générale de la matinale de 7 à 9 heures, du lundi au jeudi», annonce-t-il.
Quant à l'interview politique de 8h30 que Bourdin assurait également, le choix du patron s'est porté sur le journaliste et éditorialiste politique Jean-François Achilli . «C'est évidemment un habitué des interviews politiques. Il connaît parfaitement le monde politique avec tous ses ressorts. Il a une connaissance très sérieuse du sujet, il a un réseau également», explique Patrick Roger au «Buzz TV».
À lire aussi Après son licenciement par Radio France, Jean-François Achilli sort du silence dans Le Figaro Magazine
Publicité
«Il n'est ni de gauche, ni de droite, il est avant tout journaliste politique», tient-il encore à souligner avant de dresser un portrait, somme toute, très élogieux de son journaliste. «Jean-François Achilli est quelqu'un de très accueillant mais qui est sans concession. Il nous apportera son savoir-faire pour un nouveau rendez-vous que nous sommes en train d'ajuster aujourd'hui», poursuit l'homme qui fêtera ses 60 ans le 12 août prochain.
Ex-voix de France Info, Jean-François Achilli s'était retrouvé au cœur d'une polémique en mars 2024. Accusé d'avoir participé à l'écriture de l'autobiographie de Jordan Bardella, le journaliste avait été mis à pied par Radio France avant d'être licencié. Interrogé sur cette affaire, Patrick Roger confie : «J'ai suivi son histoire bien sûr, parce que je voulais savoir et en avoir le cœur net. J'ai compris qu'il y a eu un petit échange mais ce n'est pas allé beaucoup plus loin. On ne connaît pas tout en permanence, mais il me semblait que pour le coup, il n'y avait rien de répréhensible totalement. Il a une indépendance et il parle à tout le monde», déclare l'ancien patron de BFMTV qui a embauché Achilli quelques mois après son limogeage du service public.
On n'est pas une radio avec une couleur Patrick Roger, directeur général de Sud Radio
Sud Radio est parfois considérée par ses détracteurs comme une radio réactionnaire voire plutôt à droite. Patrick Roger s'en défend : «On n'est pas une radio avec une couleur. (...) On est une radio qui correspond complètement à ce qu'est le pays aujourd'hui. Le pays est assez divisé et a de plus en plus tendance à se braquer. Et nous sommes le miroir de ce pays en donnant la parole à tout le monde», réplique-t-il.
À lire aussi «La conclusion de 49 années de radio» les adieux de Jean-Jacques Bourdin à Sud Radio
À noter que, du vendredi au dimanche, la matinale de Sud Radio sera présentée par Maxime Lledo. Le journaliste de 26 ans, qui intervient régulièrement sur LCI dans des débats, s'est notamment fait remarquer en 2017 dans «Les Grandes Gueules» sur RMC, comme étant le plus jeune chroniqueur du talk-show.
Enfin, quelques humoristes grossiront les rangs de la station et de la matinale à la rentrée. «Dans cette période difficile, on a besoin de temps en temps de sourire. On a besoin d'humeur et d'humour et nous en aurons à la rentrée sur Sud Radio», conclut Patrick Roger.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Accident mortel de Creil : le conducteur renvoyé devant le tribunal pour « homicide routier », une première dans l'Oise
La tolérance zéro sur les routes de l 'Oise continue. Et la loi permet désormais à la justice d'être plus ferme. Pour la première fois depuis la création d'un nouveau délit, le 1er juillet dernier , le parquet de Senlis vient d'engager des poursuites pour homicide routier à l'encontre du conducteur de 27 ans impliqué dans l'accident mortel survenu le jeudi 24 juillet à Creil. Ce jour-là peu avant 14 heures, le mis en cause a provoqué un carambolage mortel coûtant la vie à un homme de 66 ans au niveau du rond-point de la Pierre-Blanche, sur la RD201. On ne sait toujours pas si le mis en cause se serait endormi au volant , ou aurait conduit de manière imprudente à l'approche du giratoire, franchissant la ligne blanche. Sans antécédent judiciaire, l'auteur présumé a été placé sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement fixé au 13 octobre. Le parquet de Senlis précise que son permis de conduire a été suspendu. Il fait par ailleurs l'objet d'une interdiction d'entrer en contact avec les proches de la victime et d'une obligation de pointer chaque semaine au commissariat de Creil, en charge des investigations. Selon les nouvelles qualifications d'homicide routier, le conducteur incriminé risque une peine d'emprisonnement de 7 ans, et une amende de 100 000 euros. Les sanctions prononcées dans le cadre d'un homicide involontaire avec une circonstance aggravante sont les mêmes, mais le délit d'homicide routier renforce la culpabilité du mis en cause. Un terme plus juste pour les proches endeuillés des personnes décédées. Dans le département de l'Oise où le nombre de morts est d'au moins 23 depuis le début de l'année 2025, soit plus que les années précédentes, cette nouvelle mesure permet de durcir encore un peu plus le ton. La préfecture et les forces de l'ordre du département appliquent une tolérance zéro dans ce type de procédures. Les différentes juridictions - Senlis, Beauvais et Compiègne - ont par ailleurs établi un barème commun pour les applications de suspension de permis de conduire. Autant de mesures qui permettent de répondre plus fermement aux délits routiers. En Île-de-France les poursuites pour des faits qualifiés d'homicides routiers sont encore rares. Le tribunal judiciaire de Paris a récemment lancé une première procédure de ce type, suite au drame survenu le 20 juillet . Un enfant de 3 ans est décédé après avoir été percuté par un camion poubelle dans le XIIe arrondissement. Dévastée, la famille s'est constituée partie civile. Comme pour l'accident mortel de Creil, c'est la « violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité ou de prudence » qui a été retenue par le paquet de Paris comme circonstance aggravante. En l'occurrence un défaut d'attention du conducteur.


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit après l'ultimatum de Donald Trump
« Nous avons pris note ». Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine , au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit . Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain . Mais en dépit de cette nouvelle annonce, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. À son retour au pouvoir en janvier, le président américain avait affiché sa volonté de négocier avec le président russe . Il avait critiqué l'aide apportée par son pays à Kiev, et tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine. Mais il a dit depuis être « déçu » du maître du Kremlin, qui n'a pas accepté un cessez-le-feu voulu par Kiev et Washington. Mardi, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un « ralentissement » de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Il a néanmoins assuré que Moscou était « intéressé » par une meilleure « dynamique » dans ce processus. « Pour avancer, nous avons besoin d'impulsions des deux parties », a-t-il dit.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Municipales 2026 : à Nantes, une consultation fin août pour départager les deux candidats LR
La commission nationale d'investiture des Républicains laisse aux quelque 800 adhérents nantais le soin de départager Julien Bainvel et Foulques Chombart de Lauwe. Le scrutin aura lieu les 30 et 31 août. Le choix du vote plutôt que des ego. La commission nationale d'investiture des Républicains a tranché, lundi, le nœud gordien qui s'était noué ces derniers mois à Nantes (Loire-Atlantique), en validant l'option d'un vote interne. Organisée les 30 et 31 août, une consultation des adhérents LR nantais, à jour de cotisation le 28 juillet, départagera donc les deux candidats déclarés de la droite pour les élections municipales, Julien Bainvel et Foulques Chombart de Lauwe. En compagne depuis deux ans et partisan depuis l'hiver d'une primaire à droite, Foulques Chombart de Lauwe s'est réjoui de la décision des instances nationales des Républicains, obtenue de haute lutte face à des concerts de réticences. «L'opiniâtreté paie ! Que le meilleur gagne», lance le conseiller municipal exclu en 2023 du groupe d'opposition à la majorité écolo-socialiste au pouvoir pour s'être lancé en cavalier seul dans la course à la mairie de Nantes. «Nous sommes prêts à démontrer que l'union fait la force et sera la solution la plus efficace pour contrer la gauche la plus extrême», a réagi Julien Bainvel, élu municipal, métropolitain et régional, passé également par le conseil départemental. Publicité Campagne rapide Les Républicains nantais auront à choisir entre deux personnalités mais aussi deux sensibilités politiques. Proche du maire de Cannes, David Lisnard, franc du collier et battant le pavé depuis plus de 20 mois en clamant vouloir «virer» la maire de Nantes, Johanna Rolland, Foulques Chombart de Lauwe assume «être un vrai homme de droite» prompt à «casser les codes». Poulain de la sénatrice Laurence Garnier, double candidate malheureuse à la mairie de Nantes, Julien Bainvel a pour sa part repris sa carte LR au printemps, après avoir quitté le parti l'année dernière, en réaction au ralliement d'Éric Ciotti au RN. Parfaitement inséré dans l'écosystème politique local, il se revendique partisan «d'un rassemblement large», aux angles plus arrondis susceptibles de moins braquer les habitants de Nantes, bastion socialiste depuis plus de 30 ans. Les deux candidats doivent désormais mener une campagne interne expresse, en plein mois d'août - un calendrier serré imposé par l'ouverture, le 1er septembre, du cadre réglementaire strict qui régit les comptes de campagne liés aux municipales. Au moins un débat devrait voir le jour pour présenter les deux projets aux quelque 800 adhérents nantais des Républicains. Quelle que soit l'issue de la consultation, qui se déroulera par voie électronique, les deux hommes se sont engagés à travailler loyalement avec celui qui remportera le suffrage.