
Guerre en Ukraine : le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit après l'ultimatum de Donald Trump
en Ukraine
, au lendemain
d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine
pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans.
« Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes.
«
L'opération spéciale se poursuit
. Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays.
Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet,
donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain
.
Mais en dépit de cette nouvelle annonce, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays.
Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
À son retour au pouvoir en janvier, le
président américain avait affiché sa volonté de négocier avec le président russe
. Il avait critiqué l'aide apportée par son pays à Kiev, et tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine. Mais il a dit depuis être « déçu » du maître du Kremlin, qui n'a pas accepté un cessez-le-feu voulu par Kiev et Washington.
Mardi, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un « ralentissement » de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Il a néanmoins assuré que Moscou était « intéressé » par une meilleure « dynamique » dans ce processus. « Pour avancer, nous avons besoin d'impulsions des deux parties », a-t-il dit.
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