
Villeneuve-Saint-Georges : la justice confirme l'élection de Kristell Niasme à la mairie
l'élection de Kristell Niasme (LR)
comme maire de
Villeneuve-Saint-Georges
(Val-de-Marne) en février dernier. Le tribunal administratif de Melun a rejeté, vendredi 11 juillet, le recours formulé par le membre d'une liste adverse. L'édile de droite et son équipe sont donc confirmées à la tête de la commune.
Un recours avait été formulé par un membre de la liste menée par le binôme Éric Colson (UDI) et Thiaba Bruni. Ils étaient arrivés en 5e et avant-dernière position au premier tour (13,61 %),
derrière Louis Boyard (LFI)
, Daniel Henry (PCF) et Philippe Gaudin (DVD).
Éric Colson
, mis sous pression, s'était alors désisté.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
34 minutes ago
- Le Figaro
«Le journalisme n'est pas un crime»: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération
La famille du journaliste emprisonné en Algérie se mobilise pour tenter de changer une situation devenue plus que chaotique. «Le journalisme n'est pas un crime»: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour «apologie du terrorisme», ont défilé mercredi à travers Avignon, pour «alerter l'opinion publique», à l'initiative de son frère Maxime, comédien. «Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024», avant d'être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: «On pensait qu'on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l'annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c'était l'enfer», a témoigné sa mère, avant la marche, dans l'enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d'Avignon. À lire aussi «Le silence français à géométrie variable l'a invisibilisé» : Mélenchon demande au président algérien de gracier Boualem Sansal, mais aussi Christophe Gleizes Publicité «Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible», a confié de son côté Maxime à l'AFP: «J'en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (...) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial», a-t-il insisté. Mercredi matin, un comité de soutien d'une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l'ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l'actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix. À lire aussi «Il a été condamné pour avoir fait son travail» : sept ans de prison pour le journaliste sportif Christophe Gleizes «Nous devons unir nos forces», plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant «les plus hautes autorités algériennes à procéder» à la libération de Christophe Gleizes «et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques». 17.000 signatures Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l'ONG pour réclamer «la libération immédiate» du journaliste. Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir «à bas bruit» pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l'opinion public. Publicité La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie «Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l'aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press», titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère. Mais nous faisons aussi «confiance au Quai d'Orsay et à l'Élysée», a-t-elle ajouté, «touchée et fière de voir que le parlement européen et l'Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane». « Nous sommes dans la lutte, pas dans l'apitoiement sur nous-mêmes » Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes «Nous sommes dans la lutte, pas dans l'apitoiement sur nous-mêmes», a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu'il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l'énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause«. Collaborateur des magazines »So Foot« et »Society«, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour »apologie du terrorisme« et »possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national". La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Brest : trois agents de la brigade de tranquillité urbaine poursuivis pour violence avec arme
Trois agents de la brigade de tranquillité urbaine (BTU) de la ville de Brest, soupçonnés d'avoir agressé une personne sans domicile, seront jugés en correctionnelle pour violence avec arme en réunion, a indiqué le parquet mercredi. Le 30 juin, trois agents de cette unité censée lutter contre les incivilités en favorisant l'échange avec les citoyens. sont soupçonnés d'avoir agressé la victime avec une bombe lacrymogène, plusieurs heures après une intervention s'étant mal passé, selon le quotidien Le Télégramme qui a révélé l'affaire. Les trois agent ont été placés en garde à vue le 9 juillet et sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 24 novembre, où ils seront également jugés pour faux en écriture, a confirmé le parquet à l'AFP. En attendant leur procès, les agents ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur profession. La ville de Brest a précisé avoir pris « un arrêté de suspension de fonctions des agents en cause à titre conservatoire, en attente des conclusions judiciaires » dès qu'elle a eu « connaissance de l'information relative à la convocation au commissariat ». « A l'issue de la décision du tribunal, en cas de culpabilité de l'un ou plusieurs de ces agents, la ville de Brest engagera immédiatement une procédure disciplinaire conformément aux règles de la fonction publique », a-t-elle ajouté dans un communiqué transmis à l'AFP. Seule grande ville française dépourvue de police municipale, la municipalité PS de Brest qui n'en voulait pas avait lancé en novembre 2022 cette brigade de tranquillité urbaine aux pouvoirs limités. Les missions de la BTU sont « la dissuasion des incivilités à travers une présence active sur les espaces publics, une présence rassurante pour lutter contre le sentiment d'insécurité et en créant un lien renforcé avec les habitants et les commerçants », avait décrit la responsable du service stationnement et tranquillité urbaine de la ville de Brest lors de la création de la brigade.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : un condamné autiste risque à nouveau l'exécution au Texas, malgré des doutes sur sa culpabilité
gé de 58 ans, Robert Roberson avait échappé de justesse à une injection létale prévue en octobre 2024, après l'intervention inédite d'une commission parlementaire texane. Convoqué pour une audition destinée à sauver sa vie, il avait bénéficié d'un sursis octroyé par la Cour suprême du Texas . Mais en novembre, cette même juridiction a estimé qu'une commission parlementaire ne pouvait s'opposer à une décision de justice. Un juge a donc fixé mercredi une nouvelle date d'exécution au 16 octobre 2025, relançant l'émotion autour du dossier. L'affaire remonte à 2002. À l'époque, Robert Roberson avait amené sa fille Nikki, 2 ans, aux urgences dans un état critique. Il avait été accusé et condamné à mort pour l'avoir violemment secouée, un cas présumé de syndrome du « bébé secoué » qui aurait entraîné la mort de sa fille. Mais ses avocates, s'appuyant sur des analyses médicales récentes, estiment que ce diagnostic était erroné. « Quiconque s'est donné la peine d'examiner les preuves de l'innocence de Robert Roberson est parvenu à la même conclusion: la mort de Nikki était une terrible tragédie. Robert ne l'a pas tuée. Il n'y a pas eu de crime », a déclaré son avocate Gretchen Sween dans un communiqué, en précisant qu'elle demanderait un nouveau sursis. Selon la défense, la fillette souffrait d'une grave pneumonie non détectée, dont les effets auraient été aggravés par la prescription de médicaments inadaptés. 34 médecins ont cosigné une lettre en ce sens, pointant une erreur d'analyse médicale à l'époque des faits. À cela s'ajoute le diagnostic tardif de l'autisme de Robert Roberson, confirmé en 2018. Son attitude jugée distante face à la mort de sa fille aurait pu être mal interprétée lors du procès. « Les Texans devraient être indignés que le tribunal ait fixé une date d'exécution pour un homme dont l'innocence peut être démontrée », insiste son avocate. La situation met en lumière la sous-application d'une loi adoptée en 2013 au Texas , censée permettre la révision des condamnations reposant sur des éléments scientifiques invalidés depuis. Les élus de la commission de la justice pénale de la Chambre des représentants du Texas , qui l'avaient convoqué, déplorent que cette disposition reste si peu appliquée par les tribunaux.