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Wimbledon : «Le tennis n'arrête pas de me surprendre», lâche avec le sourire Iga Swiatek

Wimbledon : «Le tennis n'arrête pas de me surprendre», lâche avec le sourire Iga Swiatek

Le Figaro13-07-2025
Après avoir fait vivre un calvaire à la Floridienne de 23 ans, Amanda Anismova, écrasée par l'enjeu ce samedi en finale de Wimbledon, la Polonaise a savouré ce sacre inattendu.
Son premier sacre Wimbledon : «C'est incroyable et un peu surréaliste. J'apprécie chaque minute. Je suis fière de moi. C'est quelque chose de surréaliste. J'ai l'impression que le tennis n'arrête pas de me surprendre et que je n'arrête pas de me surprendre moi-même après une saison avec beaucoup de hauts et de bas et beaucoup d'attentes de l'extérieur que je n'ai pas vraiment satisfait».
Sa démonstration en finale : «J'ai juste utilisé les bonnes sensations que j'avais sur le court. C'est sûr que je me sentais bien. Je ne voulais pas gaspiller des points et les laisser filer gratuitement. Mais il est certain que mon niveau de tennis m'a aidée à maintenir cette concentration à un niveau constant».
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Son amour récent du gazon : «Je suis très heureuse de l'ensemble du processus, de ce qui s'est passé dès le premier jour où nous avons posé le pied sur un court en herbe. Dès le 12 juin, j'ai eu cinq jours d'entraînement très solide à Majorque, puis je suis allée à Bod Hamburg où j'ai atteint la finale. C'est sûr que j'ai été surprise par la régularité. Je savais que je pouvais le faire avant, mais je ne pense pas avoir jamais servi aussi bien tout au long des trois semaines. Bod Hambourg a également été un bon tournoi à cet égard».
Les critiques sur son staff : «Ces derniers mois, la façon dont les médias me traitent parfois, particulièrement les médias polonais, n'était vraiment pas agréable. J'espère qu'ils me laisseront tranquille et qu'ils me laisseront faire mon travail parce qu'il est évident que nous savons ce que nous faisons et que j'ai les meilleures personnes autour de moi».
La remise du trophée par Son Altesse Royale a été quelque chose de surréaliste. Iga Swiatek
Les mots de la princesse de Galles : «Sur le terrain, elle m'a félicitée et dit quelques mots gentils sur ma performance. Plus tard, nous avons encore échangé. Je ne voulais pas faire de faux pas et bien me comporter. Dans l'ensemble, la remise du trophée par Son Altesse Royale a été quelque chose de surréaliste. Depuis que je suis enfant, je suis une grande fan de la famille royale».
Ses six victoires en six finales du Grand Chelem : «Je pense que le tennis est un sport mental, mais il faut aussi tout pour gagner des grands tournois et une bonne condition physique, ne pas être fatiguée, avoir fait de bons matchs avant pour ne pas passer trop de temps sur le court, être très concentrée. Les finales sont parfois un peu moches parce qu'il y a tellement de stress. J'ai en quelque sorte utilisé l'expérience acquise auparavant. Aujourd'hui, je voulais juste profiter du temps que j'avais sur le Centre Court et apprécier les dernières heures où j'ai bien joué sur le gazon, car qui sait si cela va se reproduire (sourire)».
Ce sacre loin de Roland-Garros, où elle s'est imposée à quatre reprises : «Je pense que le fait que ce soit sur le gazon le rend plus spécial, je dirais, plus inattendu. C'est sûr que les émotions sont plus fortes parce qu'à Roland-Garros, où je sais que je peux bien jouer, et je sais que je peux le montrer chaque année. Ici, je n'en étais pas sûre. J'avais aussi besoin de me le prouver. Je ne vais pas les classer parce que j'ai beaucoup de respect pour les autres tournois. J'ai travaillé très dur pour gagner tous les autres».
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Propos recueillis en conférence de presse
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Mené 5 jeux à 3 dans le set décisif, puis trois fois à un point de la défaite sur son service à 5-4, l'Australien est finalement sorti victorieux de la finale en un peu plus de trois heures au tie-break. L'Australien Alex De Minaur (13e) a écarté trois balles de match pour s'offrir le dixième titre de sa carrière aux dépens de l'Espagnol Alejandro Davidovich (26e), battu 5-7, 6-1, 7-6 (7/3) à Washington dimanche. Mené 5 jeux à 3 dans le set décisif, puis trois fois à un point de la défaite sur son service à 5-4, De Minaur (26 ans) est finalement sorti victorieux de la finale en un peu plus de trois heures au tie-break, sur un ace, dès sa première occasion. Le scénario pouvait difficilement être plus cruel pour Davidovich, déjà accroupi tête baissée avant le dernier point, et inconsolable sous sa serviette à l'issue du match, malgré la délicate accolade de son adversaire. Publicité À 26 ans, le N.2 espagnol reste lesté du statut peu enviable de joueur le mieux classé à ne pas avoir encore remporté de tournoi sur le circuit ATP. Pire, c'est la deuxième fois - en quatre finales - qu'il se procure en vain des balles de match. En début de saison à Delray Beach, en Floride, il en avait déjà obtenu deux, sans les concrétiser. Consolation pour Davidovich: il s'apprête à faire son entrée dans le top 20 lundi, à la 19e place. Jusque-là, il s'était hissé au mieux au 21e rang à l'été 2023. Fort d'un dixième titre, son huitième sur dur, son premier depuis un peu plus d'un an, De Minaur va, lui, retrouver le top 10, à la huitième place.

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