
Elina Svitolina victime de harcèlement en ligne après sa défaite
Associated Press
Après son revers en deux manches contre Naomi Osaka en quarts de finale, mardi soir, Svitolina a publié sur Instagram des captures d'écran avec les messages.
Certains commentaires s'adressaient à elle, mais d'autres employaient des termes dérogatoires raciaux et ciblaient son conjoint, le Français Gaël Monfils, qui est Noir.
Une personne a écrit qu'elle souhaite que la Russie « tue tous les Ukrainiens ».
« À tous les parieurs, je suis une mère avant d'être une athlète, a écrit Svitolina. La façon dont vous parlez aux femmes, aux mères, est honteuse. Si vos mères voyaient vos messages, elles seraient dégoûtées. »
Plus tôt cette année, la Britannique Katie Boulter avait aussi reçu des menaces de mort durant les Internationaux de France. La WTA et l'ITF ont demandé aux sites de paris sportifs d'en faire plus pour éviter le harcèlement des athlètes en ligne.
Boulter a déclaré à la BBC que le harcèlement en ligne était devenu la norme et qu'elle croyait que plusieurs messages étaient envoyés par des gens qui pariaient sur des matchs de tennis.
Ses commentaires ont coïncidé avec la publication d'un rapport par la WTA et l'ITF notant que 458 joueurs de tennis ont été la cible de plus de 8000 commentaires haineux et publications sur les réseaux sociaux en 2024. Selon le rapport, 40 % de ces cas étaient associés à des « parieurs frustrés ».

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
7 hours ago
- La Presse
L'ultime chance pour McLeod Bethel-Thompson ?
L'acquisition de McLeod Bethel-Thompson des Elks d'Edmonton en retour de Cody Fajardo l'hiver dernier se voulait une police d'assurance en cas de pépin à Davis Alexander. Pour poursuivre dans cette analogie, on peut dire que les Alouettes de Montréal ont jusqu'ici payé les primes, mais n'ont pas été en mesure de toucher leurs réclamations. Frédéric Daigle La Presse Canadienne Le vétéran quart des Alouettes (5-3) n'a pas acquitté sa tâche en remplacement d'Alexander, qui est sur la touche pour une deuxième fois cette saison en raison d'une blessure aux ischio-jambiers. À un point tel qu'on est en droit de se demander si le duel de vendredi face aux Elks (1-6) – et de Fajardo, qui a remplacé Tre Ford comme quart partant – ne pourrait pas constituer l'ultime audition du no 4. « Je ne pense pas à ça et je ne crois pas qu'il le fasse non plus, a assuré l'entraîneur-chef des Alouettes, Jason Maas. Il n'a plus 22 ans, il est à un point de sa carrière où il lui reste assurément moins de matchs devant lui que derrière. Mais quand vous avez joué aussi longtemps au football, c'est que vous avez offert de bonnes performances jour après jour et c'est ce qu'il continue de faire. C'est ce qui m'impressionne chez lui. « Mais il faut aussi produire pour demeurer en poste. Je sais que c'est son objectif et c'est aussi le nôtre. » Bethel-Thompson a été le partant pour quatre rencontres cette saison. La fiche des Alouettes dans ces matchs est de 1-3. Utilisé dans huit joutes en tout, il a complété 90 de ses 138 passes (65,2 %) pour 878 verges de gains. Il a réussi quatre passes de touché et commis autant d'interceptions. « C'est clair que c'est un match important pour moi, a admis Bethel-Thompson. C'est un match important pour tout le monde après la façon dont s'est déroulé celui de la semaine dernière. Je dois mieux jouer que la semaine dernière. » Dans la raclée de 34-6 subie aux mains des Roughriders de la Saskatchewan, Bethel-Thompson n'a récolté que 126 verges de gains en 15 passes sur 26 tentatives, dont une qui s'est retrouvée dans les mains de la défense adverse. « Je crois que ce soit pour McLeod ou nos demis de coin, ce qu'il faut c'est jouer du meilleur football que la semaine dernière », a résumé Maas, qui ne souhaitait pas attribuer cette contre-performance uniquement à « MBT ». « C'est toute l'attaque qui doit mieux faire, pas seulement qu'un gars, a ajouté Maas. C'est clair que tous les yeux sont tournés vers le quart-arrière. Il prend toutes les décisions et touche le ballon chaque jeu. […] On doit maintenant aller de l'avant et mieux exécuter nos jeux. » Si jamais la première demie devait s'avérer difficile pour Bethel-Thompson, Maas se tournerait de nouveau vers Caleb Evans, même si ce dernier n'est pas reconnu pour son jeu aérien. James Morgan, qui n'a pas encore de statistiques officielles en LCF, ne sera pas le premier choix de Maas en cas de besoin. « Je peux vous assurer que ce sera Caleb Evans qui sera inséré si nous devons apporter un changement. Mais je ne veux pas penser à ces possibilités. Ce sont des décisions qui seront prises durant la rencontre, pas avant. On ne veut pas y penser avant. Vous me connaissez, je suis un gars positif et je ne vais pas penser à faire jouer nos deuxième ou troisième quarts. Je ne suis pas fait de cette façon. » Fajardo de retour De l'autre côté du terrain, la défense des Alouettes affrontera un visage connu en Fajardo, qui est le partant des Elks depuis deux matchs. PHOTO JEFF MCINTOSH, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Cody Fajardo Les Alouettes ont décidé d'échanger Fajardo l'hiver dernier afin de s'assurer de ne pas perdre les services d'Alexander, que l'équipe développe depuis quatre ans. Une décision déchirante pour les deux clans. À n'en pas douter, Fajardo tentera de profiter au maximum de ce départ contre son ancienne formation, qui a en quelque sorte relancé sa carrière dans la LCF. Je sais que ce sera un match spécial pour lui et ça ne me surprend pas du tout qu'il l'ait ouvertement admis. Je sais qu'il va amener le meilleur de lui-même et qu'il sera excité à l'idée de jouer ici. Il devrait l'être. Après tout, il a de très bons souvenirs de son passage à Montréal et quand il s'est retrouvé dans ce genre de situation dans le passé, il a toujours trouvé le moyen d'offrir une bonne performance. Ce sera à nous de contrer ses plans. Jason Maas, entraîneur-chef des Alouettes Finalement, les Alouettes ont confirmé jeudi que le demi défensif Ciante Evans, embauché mardi, sera utilisé comme partant du côté gauche de la défense. Il sera secondé par Don Callis, lui aussi de retour depuis mardi, qui disputera un premier match en carrière dans la LCF. Le botté d'envoi est prévu à 19 h 30, vendredi. Les Alouettes profiteront ensuite de leur deuxième semaine de congé de la saison.


La Presse
12 hours ago
- La Presse
Victoria Mboko : vers l'infini, et plus loin encore !
Merveilleuse ! Prodigieuse ! Déjà, sauver une balle de match contre une championne de tournoi du Grand Chelem, c'est remarquable. Mais enchaîner avec un bris de service, une remontée, une manche gagnée à l'arraché, puis aller chercher la victoire au jeu décisif, à 18 ans, dans son pays, avec toute la pression qui vient avec ? Mon cerveau a explosé. L'éclosion soudaine de Victoria Mboko, tombeuse d'Elena Rybakina 1-6, 7-5 et 7-6 (4) en demi-finale mercredi, nous surprend tous. Même les experts de Tennis Canada, pourtant habitués aux prodiges, sont ébahis. « Depuis qu'elle a 10-11 ans, elle a toujours été très haut sur notre radar », m'a écrit Jocelyn Robichaud, chef du développement des moins de 15 ans à la fédération, de la République tchèque, où il accompagne plusieurs des plus beaux espoirs du pays. Mais une ascension aussi rapide, ce n'était pas prévisible. Jocelyn Robichaud, chef du développement des moins de 15 ans chez Tennis Canada L'objectif de Mboko en 2025 ? C'était une 100e place, a révélé une de ses entraîneuses, Nathalie Tauziat. C'est déjà mission accomplie. Après sa victoire contre Rybakina, Mboko est assurée de grimper au moins au 34e rang mondial. Si elle remporte la finale, jeudi soir, elle montera jusqu'en 24e place. Et ce n'est pas fini : il lui reste encore de gros tournois pour accumuler des points, notamment ceux de Cincinnati et de Flushing Meadows, très payants. La jeune Canadienne joue actuellement comme une des cinq meilleures joueuses au monde, a confié Jean-Christophe Faurel, entraîneur de Coco Gauff, à Marie-Ève Pelletier de TVA Sports. « Il ne faut pas s'enflammer non plus. Il faut garder les pieds sur terre », a cherché à tempérer Nathalie Tauziat plus tôt cette semaine. « Il y a plein de filles qui sont montées très haut, mais qui, après, n'ont pas réussi à garder cette stabilité. » C'est vrai. Le tennis féminin a vu défiler plus d'étoiles filantes que l'Observatoire du Mont-Mégantic. Mais là, le party est pogné. Je ne serai assurément pas le chaperon qui rallumera les lumières trop tôt. Surtout que vous avez toutes les raisons de vous emballer. Pourquoi ? Parce que c'est rare que la courbe de progression d'une joueuse de 18 ans épouse la forme d'un bâton de hockey. La dernière fois ? C'était Emma Raducanu, en 2021. La Britannique avait gagné 10 parties consécutives aux Internationaux des États-Unis, en route vers son premier titre majeur en carrière. Deux ans plus tôt, Bianca Andreescu avait elle aussi entamé sa carrière avec un bond prodigieux. Pour trouver les meilleurs points de comparaison avec Mboko au même âge, j'ai recueilli les statistiques des 50 joueuses les mieux classées, et je les ai mises dans le malaxeur. Résultat : une grosse bouillie que j'ai ensuite passée au tamis. Voici cinq joueuses qui, à la veille de leur 19e anniversaire, étaient dans les mêmes eaux au classement mondial. Victoria Mboko est en très, très bonne compagnie : Naomi Osaka est quadruple championne de tournois du Grand Chelem ; Jeļena Ostapenko a remporté Roland-Garros ; Emma Raducanu et Bianca Andreescu, les Internationaux des États-Unis ; Elina Svitolina, les finales WTA en 2018. (Leylah Annie Fernandez avait atteint le 28e rang mondial tout de suite après son 19e anniversaire.) C'est simple. Toutes les statistiques possibles et imaginables confirment que la progression de Victoria Mboko est phénoménale. C'est comme si elle montait les marches deux fois plus vite que la moyenne des meilleures. Mboko contre la moyenne des 50 meilleures Top 100 : 16 mois plus tôt Top 75 : 22 mois plus tôt Top 50 : 32 mois plus tôt Et si Mboko gagne jeudi soir, elle atteindra le top 25 près de trois ans et demi avant la moyenne des meilleures joueuses au monde ! Bon, il faut que je me calme avec les points d'exclamation. Je dois en garder pour la finale, au cas où. Mais peu importe le résultat ce jeudi, Victoria Mboko nous a déjà prouvé qu'elle avait le talent, l'ambition, la combativité et la détermination pour se joindre à l'élite mondiale. Prochaine étape ? Vers l'infini, et plus loin encore !


La Presse
20 hours ago
- La Presse
Mboko a rendez-vous avec Osaka
Le hasard fait parfois bien les choses. En 2021, en pleine pandémie, une jeune Victoria Mboko, âgée de 14 ans, confiait au collègue Frédérick Duchesneau que son idole était Naomi Osaka. « Pour son jeu et pour sa personnalité, très engagée », précisait le confrère dans les pages de La Presse. Lisez l'article « Centre national de tennis : pas de répit pour la relève » Quatre ans plus tard, Mboko va retrouver celle qui a déjà été son idole – peut-être l'est-elle encore, allez savoir. Osaka a battu la Danoise Clara Tauson, 16e tête de série, en deux manches de 6-2, 7-6 (9/7) dans la deuxième demi-finale de la soirée, mercredi. Ce sera la première fois qu'Osaka et Mboko s'affronteront. C'est une Osaka potentiellement en bonne forme physique qui se présentera en finale jeudi. Pendant que Mboko s'échinait pendant 2 h 46 mercredi dans un match haut en émotions, Osaka a réglé son duel contre Tauson en une heure de moins. Ses trois matchs précédents ont duré moins de 75 minutes. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Clara Tauson En entrevue après son quart de finale de lundi soir, Osaka s'était d'ailleurs félicitée pour son niveau de conditionnement, sur lequel elle avait travaillé fort avant le tournoi. « Ça m'a beaucoup aidée contre Elina [Svitolina]. Elle aurait eu à me faire courir les balles hors du terrain si elle avait voulu me battre ce soir », avait alors lancé Osaka. Et de quatre ? Mboko est déjà la première Canadienne de l'ère Open à battre trois anciennes championnes du grand chelem dans un même tournoi. Elle tentera maintenant de compléter le carrousel en finale. Avant de mettre sa carrière en suspens pour fonder une famille, Osaka était en effet une des références de la WTA, avec à son actif quatre triomphes en grand chelem : les Internationaux d'Australie (2021 et 2019) et des États-Unis (2020 et 2018). Cette semaine à Montréal, la Nippone continue donc de faire mal paraître ceux qui avaient mis une raie sur son nom. La voici dans une première finale d'un tournoi de calibre 1000 depuis Miami en 2022. Elle occupait le 49e rang au début du tournoi, et est maintenant assurée d'être catapultée dans le top 25 dans la prochaine mouture du classement.