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Benjamin Roubiol et Hillary Gerardi sacrés champions de France

Benjamin Roubiol et Hillary Gerardi sacrés champions de France

L'Équipe12-07-2025
Les Championnats de France, qualificatifs pour les Mondiaux en septembre, ont couronné ce samedi à Val d'Isère Benjamin Roubiol et Hillary Gerardi.
Pendant que Ludovic Pommeret était en train d'accomplir une nouvelle dinguerie sur la Hardrock 100 dans le Colorado, les Championnats de France de trail long (72,4 km, 5 100 m D +) ont couronné, ce samedi, à Val d'Isère Benjamin Roubiol et Hillary Gerardi. Tenant du titre et champion du monde 2023, Roubiol a réussi une course exemplaire.
Un temps à la lutte avec Louison Coiffet, le récent vainqueur du 50 km du Trail Alsace s'est affranchi de son rival après le passage à Bonneval-sur-Arc et dans la montée en direction du glacier de l'Aiguille Pers. Coiffet était lâché et Roubiol a déroulé. Dans la montée très raide et technique, puis dans la très longue descente vers Val d'Isère, il a maintenu un rythme soutenu, avant de passer la ligne d'arrivée en 7h48'36.
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Coiffet a conservé sa 2e place, signant un chrono de 7h50'35. La 3e place sur le podium est revenue à Baptiste Chassagne, longtemps classé entre la 4e et la 7e place. Le coureur de Combloux a réalisé un joli finish pour arracher cette 3e place (7h57'40). Robin Juillaguet (8h00'41) et Mathieu Delpeuch (8h04'31) sont dans le top 5.
Les cinq premières places étaient particulièrement importantes car elles sont, a priori, qualificatives pour les Championnats du monde à Canfranc en Espagne fin septembre. Adrien Seguret, l'entraîneur de l'équipe de France, doit faire connaître ses choix lundi afin qu'ils soient validés par une commission de la Fédération française d'athlétisme.
Rousset craque, Gerardi en profite
Chez les femmes, Anne-Lise Rousset - dont c'est la dernière saison de compétition et qui sortait d'une magnifique victoire à la Transvulcania - a longtemps mené la course. Mais elle a craqué dans la montée de l'Aiguille Pers. Elle n'avait plus de jus pour poursuivre son effort à bonne allure. C'est alors que Hillary Gerardi l'a dépassée et a conservé la tête jusqu'à Val d'Isère. L'Américaine récemment naturalisée Française s'est imposée en 9h25'27 (25e place au scratch). Elle devance Jennifer Lemoine (9h32'18, 27e au scratch) et Anne-Cécile Thevenot (9h34'18, 28e au scratch).
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L'entraîneur de l'OL Paulo Fonseca affirme sa confiance au moment où son équipe achève son stage de pré-saison par un match amical, ce samedi à Munich, face au Bayern. Paulo Fonseca a dirigé vendredi matin une dernière séance d'entraînement autrichienne avec seulement dix-huit joueurs de champ disponibles, un groupe ultra resserré qui s'étoffera dès la semaine prochaine, avec le retour de Nicolas Tagliafico et l'arrivée de Pavel Sulc. En début d'après-midi, l'entraîneur portugais a affiché sa confiance : il a déjà dégagé une première équipe type qui intègre, entre autres, le jeune milieu Khalis Merah (18 ans), et affrontera le Bayern Munich ce samedi après-midi, deux semaines avant le déplacement à Lens pour la première journée de Ligue 1. Khalis Merah marque un but et des points « Quel bilan de ce stage en Autriche et plus généralement de votre préparation ?Il est très positif. Ces premières semaines ont permis de faire comprendre aux jeunes qu'on a intégré ce que je veux faire et on a bien joué contre de bonnes équipes (4-0 contre Hambourg et Majorque). On a retranscrit en match ce qu'on a travaillé. Je suis un peu surpris, je dois dire. Parce que ce n'étaient pas des matches faciles. L'équipe a bien progressé. Et les jeunes apprennent vite ?Oui, très vite. Et ils ont autre chose : leur grande volonté. C'est important de créer une atmosphère d'équipe où on travaille tous pour les autres. Deux ou trois vont rester avec nous à la fin de la préparation. Parmi eux, un restera à coup sûr, le milieu Khalis a du talent, il veut toujours jouer, avoir le ballon, il est courageux et défensivement il travaille beaucoup. Je suis totalement surpris. Je connaissais Khalis, mais l'observer en équipe de jeunes et dans ce contexte, c'est différent. Mais nous ne pouvons pas mettre trop de pression sur un joueur qui doit encore progresser pour être, à l'avenir, un élément important de l'OL. Être en poste pour diriger la préparation d'avant-saison, ça change beaucoup de choses ?Oui, totalement. Ça permet de travailler les détails, et la différence entre les équipes ce sont ces détails. Nos principes sont maintenant plus clairs que la saison passée pour les joueurs. L'équipe qui a débuté les deux derniers matches était surtout composée de joueurs qui ont travaillé avec moi la saison passée. Mais ils sont maintenant plus imprégnés de mes principes de jeu. Vous n'avez pas encore encaissé de but en quatre matches de préparation. C'est significatif ?Oui. Les deux premiers matches (Villefranche [1-0] et Molenbeek [0-0]), on pouvait s'y attendre. Mais les deux suivants, c'est très positif. Si on travaille bien défensivement, l'équipe est sereine, équilibrée, trouve des solutions aux problèmes. « Il n'y a pas un moment où je me suis senti fragilisé parce que John n'était plus là » Comment estimez-vous le niveau de l'équipe aujourd'hui ?Il lui manque des joueurs. L'effectif actuel n'est pas suffisant. L'OL sort de deux mois très troublés, avec la relégation en Ligue 2 finalement annulée. Et malgré tout, le climat semble très serein autour de l'équipe. Comment est-ce possible ?Parce que, au club, nous travaillons tous ensemble, dans une excellente ambiance. Cela va au-delà du groupe de joueurs et du staff technique, je parle de tout le club. Tout le monde croit que nous pouvons faire une bonne équipe et un bon Championnat. Michael Gerlinger, la pointure du droit devenu directeur général de l'OL Il y a un mois, vous ne vous êtes pas dit : qu'est-ce que je fais là ?Je suis toujours très positif. Je crois depuis le premier jour en Michael (Gerlinger directeur général) et Matthieu (Louis-Jean, directeur sportif). Évidemment nous ne sommes plus le Lyon qui a fait des gros investissements, ni Marseille qui a acheté un seul joueur pour 35 millions ! On ne peut pas investir comme Marseille, Monaco ou Strasbourg. Mais je promets aux supporters que nous aurons une équipe qui luttera pour gagner tous les matches. Le départ de John Textor aurait pu vous fragiliser et finalement vous êtes là et bien là, avec un staff technique désormais entièrement n'y a pas un moment où je me suis senti fragilisé parce que John n'était plus là, les gens du club croient en mon travail. Si à un moment je ne sens plus cette confiance, je devrai partir. Je n'ai jamais senti ça. Les deux joueurs arrivés, Afonso Moreira et Ruben Kluivert, et ceux qui suivront sont des éléments que vous connaissez, que vous avez validés. Pas des joueurs venus parce que John Textor l'a décrété. C'est nouveau a commencé à travaillé sur cette saison avant la fin de la précédente, et Matthieu (Louis-Jean) et Benjamin (Charier, responsable du recrutement) ont très bien travaillé. C'était difficile de faire plus avec nos contraintes financières. Nous avons des cibles bien définies depuis longtemps. Et je m'attends à ce que beaucoup de ces cibles arrivent bientôt. « Dans tous les grands championnats, ce sont les équipes qui gagnent, pas les joueurs » Paulo Fonseca Le match de ce samedi contre le Bayern sera-t-il le match référence de votre préparation ?Ce sera un match différent parce que le Bayern joue différemment. C'est une équipe de duels, qui défend en individuelle, qui presse haut et ne laisse pas l'adversaire avoir une deuxième phase de construction. Ça nous permettra de voir si on est en capacité de répondre. Ce sera dur. Rayan Cherki va-t-il réussir à Manchester City selon vous ?Je crois qu'il a les moyens techniques pour cela. Il doit changer un peu la façon qu'il a de travailler pour l'équipe. On a l'exemple du PSG, qui avait Messi, Mbappé, Neymar ensemble : tous les joueurs doivent comprendre que l'on ne peut plus ne pas travailler défensivement. Les équipes qui ont des joueurs comme ça ne sont pas les plus fortes, elles ne gagnent pas. Dans tous les grands championnats, ce sont les équipes qui gagnent, pas les joueurs. Quelle place pour Chercki à City ? Ça peut s'appliquer à l'OL où, l'année dernière, tous les joueurs ne défendaient pas aussi bien ?Mais Alex (Lacazette), par exemple, avec moi, il défendait. Dès le premier jour, il a appliqué ce que je lui demandais. C'était plus difficile avec Rayan mais il essayait. Avec moi, il a essayé. Rayan a un talent incroyable. Maintenant, son gros challenge sera d'être un joueur discipliné car il joue dans une équipe avec un fort jeu de position et lui veut toujours avoir le ballon. Il devra l'apprendre. 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« Le Feyenoord souhaite à Igor beaucoup de succès en Ligue 1 dans son nouveau club, l'Olympique de Marseille. » Rotterdam a officialisé vendredi en fin de journée, par un long communiqué, le transfert de son ailier de 25 ans, Igor Paixao, à l'OM. Le Brésilien, auteur de 18 buts et 19 passes décisives sous le couleur du club néerlandais la saison dernière, s'est engagé pour 35 millions d'euros, un montant record pour le club marseillais. Il a signé un contrat de cinq ans. « Dribbleur agile », « enfant chéri » ou « artiste brésilien », le communiqué de Rotterdam retrace avec emphase les trois saisons passées aux Pays-Bas par le joueur. « Paixão a connu de nombreux moments forts au cours de ses trois années à Feyenoord, et plus particulièrement la saison dernière », salue le club, en référence à la campagne en Ligue des champions achevée sur un huitième de finale après avoir éliminé l'AC Milan . « Un nouveau et merveilleux défi m'attend à l'Olympique de Marseille, en France et en Europe, explique Igor Paixao dans le communiqué. Feyenoord était l'étape idéale pour moi, jeune Brésilien rêvant de football, et les supporters, le club et tout ce qui se passe à Rotterdam me manqueront terriblement. Où que la vie me mène, je porterai toujours Feyenoord dans mon cœur. » L'OM a officialisé à son tour l'arrivée de sa nouvelle recrue offensive ce vendredi. Le Brésilien, arrivé jeudi en Provence, avait déjà posé avec une écharpe du club marseillais peu après avoir posé les pieds en France. Igor Paixao était l'une des priorités de l'OM dans son mercato pour animer son aile gauche. Marseille, qualifié directement pour la prochaine Ligue des champions, a déja attiré Facundo Medina, CJ Egan-Riley, Angel Gomes, et Pierre-Emerick Aubameyang.

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