
Droits de douane : Trump décide, la Commission attend
On attendait aussi – surtout – la « déclaration conjointe » américano-européenne résumant le « deal » conclu dimanche passé en Ecosse entre la présidente Ursula von der Leyen et le président Trump, autour duquel subsistent de nombreuses zones d'ombre et différences d'interprétation transatlantiques.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

Le Soir
5 days ago
- Le Soir
Droits de douane : Trump décide, la Commission attend
Allô, Bruxelles ? En ce 1 er août, le téléphone sonne souvent dans une maison abandonnée par ses propriétaires partis en villégiature. On espérait pourtant, qu'au siège de la Commission, quelqu'un ou quelqu'une décroche pour commenter le décret présidentiel signé jeudi par le locataire de la Maison-Blanche qui impose, à dater du 7 août, les nouveaux droits de douane « réciproques » aux partenaires commerciaux des Etats-Unis – dont les 15 % sur la plupart des biens européens exportés outre-Atlantique. On attendait aussi – surtout – la « déclaration conjointe » américano-européenne résumant le « deal » conclu dimanche passé en Ecosse entre la présidente Ursula von der Leyen et le président Trump, autour duquel subsistent de nombreuses zones d'ombre et différences d'interprétation transatlantiques.

Le Soir
28-07-2025
- Le Soir
Voici pourquoi le prix de la viande augmente fortement
Les prix de la viande, et surtout du bœuf, connaissent depuis plusieurs mois une hausse marquée. C'est ce qu'indique le Collège des producteurs, un organe de concertation entre le gouvernement wallon et le secteur agricole, à la foire agricole de Libramont. La principale cause de cette hausse réside dans une série de maladies, telles que la fièvre catarrhale ovine et la grippe aviaire, qui ont fortement réduit le cheptel. Rien que pour la volaille, environ 19 millions d'animaux ont dû être abattus dans l'Union européenne durant les premiers mois de 2025, principalement en Pologne. Cela a fait grimper le prix d'un « poulet standard » à un niveau record et maintient aussi le prix des œufs à un haut niveau. C'est surtout le bœuf qui a fortement augmenté, permettant aux éleveurs bovins d'être à nouveau rentables pour la première fois depuis des années. « Nous vivons quelque chose d'inédit en dix ans. C'est porteur d'espoir, mais c'est aussi la réaction à dix années très difficiles », explique Emmanuel Grosjean, coordinateur du Collège des Producteurs. Bien que les prix payés aux producteurs aient plus que doublé depuis 2020 (+103 %), ce changement ne s'est produit que récemment après des années de stagnation. « Ce que les éleveurs attendaient depuis dix ans s'est passé en quatre mois », souligne Grosjean. Dans les magasins, les prix ont augmenté moins fortement depuis 2020 (+29 %), pour atteindre plus de 23 euros le kilo. Selon le Collège, cela n'a pas entraîné une forte baisse de la consommation de bœuf, même si l'on constate un glissement vers des viandes moins chères. Malgré ces prix exceptionnellement favorables, l'incertitude reste grande. Les coûts de production demeurent élevés et le nombre de bovins en Wallonie a chuté de 22 % en dix ans, passant sous le million de têtes. Aucun signe de reconstitution du cheptel n'est perceptible pour l'instant.

Le Soir
28-07-2025
- Le Soir
Un renforcement du marché européen pourrait rapporter jusqu'à 8 milliards d'euros à la Flandre
Un marché intérieur européen plus performant pourrait générer plus de 8 milliards d'euros par an pour l'économie flamande. C'est ce qu'a déclaré Matthias Diependaele, ministre-président flamand (N-VA), en réponse à une question écrite de la députée Inge Brocken (N-VA). Selon des estimations du FMI, les obstacles encore présents au sein du marché intérieur équivalent à des droits de douane de 50 % sur les biens et même de 110 % sur les services. Le secteur des services, qui représente 75 % du PIB européen, reste par exemple entravé par des exigences nationales complexes en matière de licences et de certifications. Des études européennes montrent que ces barrières peuvent réduire jusqu'à 30 % les gains économiques potentiels. Pour la Flandre, où de plus en plus d'entreprises sont actives dans les services logistiques, numériques et industriels, cela constitue un obstacle structurel. Le 1er août, le nouvel accord commercial entre l'UE et les Etats-Unis entrera en vigueur. Inge Brocken souligne que si la coopération internationale est importante, la priorité pour la Flandre reste un marché intérieur européen qui fonctionne. « Un marché européen efficace rapporte des milliards à la Flandre, sans impôts supplémentaires ni nouveaux traités », affirme-t-elle. « Pas besoin de nouveaux slogans ni de nouvelles structures, mais moins de règles, des accords clairs et le respect des intérêts flamands. »