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Victoria Mboko avance encore

Victoria Mboko avance encore

La Presse05-08-2025
Victoria Mboko refuse de perdre. La Canadienne de 18 ans a réalisé ce qui semblait impossible il y a une semaine à peine : atteindre l'étape des demi-finales.
Mboko a vaincu Jessica Bouzas Maneiro en deux manches de 6-4, 6-2, lundi soir sur le court central du stade IGA.
Pour la première fois du tournoi, l'Ontarienne a trouvé chaussure à son pied. L'Espagnole pouvait rivaliser en puissance, en précision et en agilité.
Mboko n'a pas été parfaite de bout en bout. Cependant, elle a trouvé le moyen de l'emporter et de briser son adversaire dans les moments opportuns, comme au dernier jeu de la première manche.
Mboko a maintenant rendez-vous avec Elena Rybakina, neuvième tête de série, au tour suivant.
Plus de détails suivront.
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Monica Seles souffre de myasthénie grave
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La Presse

time4 hours ago

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Monica Seles souffre de myasthénie grave

Monica Seles a remarqué les premiers symptômes de myasthénie grave — une maladie auto-immune neuromusculaire dont elle a discuté lors d'un récent entretien avec l'Associated Press — alors qu'elle s'élançait avec sa raquette, comme elle l'a fait des milliers de fois pendant, et après, son illustre carrière au cours de laquelle elle a remporté neuf titres du Grand Chelem et obtenu une place au Temple de la renommée du tennis international. Howard Fendrich Associated Press « Je jouais avec des enfants ou des proches, et je ratais des balles. Je me disais : 'ouais, je vois deux balles'. Il y a de toute évidence des symptômes que tu ne peux ignorer, a évoqué Seles. Et, pour moi, c'est à ce moment que ma quête a commencé. Ça m'a pris beaucoup de temps pour l'accepter, pour en discuter publiquement, parce que c'est difficile. Ça m'affecte au quotidien. » Seles, qui est âgée de 51 ans, a gagné son premier titre majeur à l'âge de 16 ans aux Internationaux de tennis de France, en 1990, et elle a disputé son dernier match professionnel en 2003. Elle a mentionné avoir reçu le diagnostic de myasthénie grave il y a trois ans et en discute publiquement pour la première fois avant les Internationaux des États-Unis, qui commenceront le 24 août, afin de conscientiser la population à la maladie qu'on surnomme « MG ». Le National Institute of Neurological Disorders and Stroke la qualifie de « maladie neuromusculaire chronique qui provoque une faiblesse des muscles volontaires » et « touche le plus souvent les jeunes femmes adultes (moins de 40 ans) et les hommes plus âgés (plus de 60 ans), mais… peut survenir à tout âge, y compris pendant l'enfance. »

Le mirage américain de Tatiana Aholou
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La Presse

time6 hours ago

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Le mirage américain de Tatiana Aholou

Se développer dans le réseau universitaire américain : tel est le rêve de la plupart des espoirs de l'athlétisme. Tatiana Aholou l'a vécu. Entre les troubles alimentaires et les problèmes de santé mentale, elle tient à raconter son histoire. Et à prévenir la relève que le rêve américain ne sied pas à tous. « Je connais beaucoup de filles qui veulent suivre mes pas. Si je peux en aider une seule à éviter ce que j'ai vécu, ça fera déjà toute la différence », statue la coureuse de haies, assise dans la pelouse lors de la Classique d'athlétisme de Montréal, lors d'une longue entrevue. Adolescente, Aholou fracassait des records au saut en longueur. Chaque nouvelle marque l'établissait comme l'un des espoirs les plus prometteurs de l'athlétisme. Tel Charles Aznavour, elle se voyait déjà. « Je me voyais être dominante, devenir pro rapidement, gagner les Championnats du monde… Ce n'est pas comme ça que les choses se sont passées », raconte-t-elle. Elle a fait le saut à l'Université du Kentucky. Quelque temps avant son arrivée, l'entraîneur qui l'avait recrutée au sein de l'établissement a été congédié. La relation d'Aholou avec son remplaçant sera toxique. « Il était verbalement abusif avec moi. Il me faisait venir dans son bureau pour me dire que je n'irais nulle part. Que j'étais poche. Que je ne sautais pas assez loin », décrit-elle. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Après de mauvaises expériences dans le circuit universitaire américain, Tatiana Aholou a décidé de changer d'air... et de discipline. Certains entraîneurs adoptent la ligne dure pour fouetter leurs athlètes. Tatiana Aholou en est consciente. Elle déplore cependant le caractère générique de l'encadrement offert à Kentucky. Aux États-Unis, l'université, c'est une business. Les entraînements n'étaient pas spécifiques à nos besoins. On nous prenait pour des machines. Tatiana Aholou À l'entraînement, la Lavalloise sautait cinq fois par semaine, « sans arrêt ». Cette surcharge lui a entraîné d'importantes blessures aux genoux. En parallèle, son entraîneur exigeait qu'elle perde du poids. « On me pesait toutes les semaines. À la fin de ma première saison, je pesais 10 livres de plus. Même si c'était du muscle, on me reprochait d'être trop lourde », relate-t-elle. De retour à Montréal pour l'été, Aholou a donc perdu 15 livres. Elle s'empêchait de manger pour atteindre les standards de son entraîneur. À la rentrée, il a jugé que ce n'était pas suffisant. « Il m'a demandé de perdre un autre 10 livres. J'avais 18 ans, et je pesais 130 livres. J'ai un corps de sprinteuse, c'était pourtant normal », dénonce-t-elle. Je voulais tellement perdre de poids pour être bonne, mais c'est l'inverse qui est arrivé. J'étais si maigre que je n'arrivais plus à performer. Tatiana Aholou Après deux saisons, Aholou a eu besoin d'un changement d'air. Elle a donc largué Kentucky pour Iowa State. Mais ses problèmes, qu'elles espéraient laisser derrière elle, l'ont suivie. « J'ai commencé à avoir des enjeux de santé mentale. J'étais isolée et déprimée. C'était comme si j'étais devenue mon sport. C'est tout ce qui me définissait. Et comme le sport allait mal, j'allais mal », décrit-elle. « J'ai commencé à prendre des pilules pour dormir et des antidépresseurs. Pourtant, je n'avais jamais eu besoin de ça, à Montréal », affirme-t-elle. Avant sa deuxième année, Aholou a contacté Iowa State. En mauvais état mentalement, elle se sentait incapable de reprendre le collier. L'établissement l'a mise devant un ultimatum. « Soit je compétitionnais, soit je perdais ma bourse, indique-t-elle. À ce moment-là, je me suis dit que c'était fini pour moi, l'athlétisme. Je n'en pouvais plus. » Révélation De retour au Québec, Aholou s'ennuyait de la compétition. « J'ai vécu la vie normale, d'être à la maison, d'aller à l'école et je n'aimais pas ça. La structure de ma vie d'athlète me manquait », raconte-t-elle. Après un an d'inactivité, en 2023, elle a donc pris contact avec l'entraîneur Alfredo Villar-Sbaffi. Mentalement, elle était mûre pour un retour. Mais ses genoux, eux, ne pouvaient plus supporter la charge reliée aux sauts en longueur. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Tatiana Aholou à la Classique d'athlétisme de Montréal au début du mois d'août « C'est là que j'ai découvert les haies. Et que ma vie a changé », s'enthousiasme l'ancienne du Collège Stanislas. Son premier entraînement a révélé l'ampleur de son talent. « Je n'avais jamais vu quelqu'un bouger comme ça par-dessus les haies, même au niveau international », assure Alfredo Villar-Sbaffi, qui compte pourtant 30 ans de carrière. À sa première compétition, Aholou a inscrit le quatrième temps de l'histoire du Québec. Elle a terminé au troisième rang, à ses premiers Championnats canadiens. Malgré son brio inespéré, Aholou a raté son laissez-passer pour les Jeux olympiques de Paris. D'un point de vue externe, une qualification aurait été exceptionnelle, seulement un an et demi après avoir appris une nouvelle discipline. Mais Aholou, elle, était complètement démolie par ce revers. Ç'a été vraiment difficile à avaler. Tout le monde voit le sourire des athlètes qui réussissent, qui se qualifient, mais personne ne voit les larmes de ceux qui ne s'y rendent pas. Tatiana Aholou En expliquant sa peine, Aholou pointe les gradins du Complexe Claude-Robillard, où nous nous trouvons. C'est à cet endroit qu'elle a appris qu'elle serait exclue du cycle olympique. « Elle a pleuré toutes les larmes de son corps », se souvient son entraîneur. « Dans les jours suivants, je lui ai rappelé la douleur qu'elle avait eue. Je lui ai dit qu'elle devrait commencer à faire des choses qui lui déplaisaient, si elle ne voulait plus revivre cette tristesse », explique Villar-Sbaffi. Aholou devait améliorer son endurance. Sprinteuse naturelle, elle peine à maintenir la cadence en fin de course. Ses entraînements sont douloureux. Ils se tiennent sur de longues périodes, de longues distances. « Chaque fois qu'elle souffre, qu'elle est fatiguée, je lui pointe les estrades. Et elle travaille deux fois plus fort », se réjouit son entraîneur. Tribune recherchée Les dividendes de ces efforts pleuvent cette saison. Elle a terminé le 100 m haies du Championnat d'athlétisme d'Edmonton en 12,77 secondes, à quatre centièmes de seconde du standard pour les Mondiaux de 2025. Cette marque, qui la place dans l'élite mondiale, a été réalisée lors d'une performance imparfaite, ce qui laisse croire à son équipe que le meilleur est à venir. Sans oublier qu'Aholou compétitionne aux haies depuis moins de trois ans. « Je cours contre des filles qui font cela depuis l'âge de 12 ans, rappelle-t-elle. Je me sens toujours en mode rattrapage. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Tatiana Aholou En discutant avec Tatiana Aholou, on réalise qu'elle perçoit souvent le verre à moitié vide, une rareté dans le monde du sport. Avant ses courses, son visage est sombre, voire agressif. On imagine un caractère taciturne. Tout pour détonner avec la réelle personnalité de la jeune femme, enthousiaste, pétillante. L'observation provoque ses éclats de rire. « C'est intense, les haies. Quand je regarde les 10 haies, je vois 10 erreurs potentielles. La marge d'erreur est énorme : si j'en frappe une, toute ma course peut être détruite », détaille l'athlète verbomotrice. Si Tatiana Aholou démontre autant d'enthousiasme en entrevue, c'est parce qu'on lui offre rarement la chance de se prêter à l'exercice. Elle estime qu'il s'agit seulement de son deuxième entretien depuis le début de l'année. « Je commence à percer, mes résultats s'améliorent, mais en termes de visibilité, rien ne change », déplore-t-elle. Au Québec, aucune entreprise ne lui a offert de commandite. Aucune agence de promotion de la province ne l'a contactée, si bien qu'elle s'est entendue avec Gateaway Sports, une agence établie à Londres et à Miami. « Pourtant, j'adore dire que je viens de Montréal, que je suis Québécoise. Je me sens un peu rejetée », lâche Aholou. Pour gagner de la visibilité, il n'y a rien de tel que les résultats. En ce sens, Aholou aura la chance de briller. Une participation à la finale des championnats continentaux, prévus à la mi-août, lui permettrait d'accéder aux Mondiaux, qui se tiendront un mois plus tard, à Tokyo.

« Son décès est bien plus grand que le sport »
« Son décès est bien plus grand que le sport »

La Presse

time16 hours ago

  • La Presse

« Son décès est bien plus grand que le sport »

Joseph Gingras s'est démené pendant six mois à l'entraînement avec les Carabins. Ses efforts, il les concentrait afin d'être fin prêt pour le camp de l'équipe, qui s'est ouvert samedi. La recrue n'aura finalement jamais eu la chance de goûter au football universitaire. Joseph Gingras est décédé, dans la nuit du 6 août, dans un accident de la route. Il n'avait que 21 ans. La nouvelle a secoué la communauté du football québécois. « C'est la pire semaine de ma carrière d'entraîneur de football », se désole l'entraîneur-chef des Carabins Marco Iadeluca. « Le football, c'est notre passion, notre travail, mais de vivre un drame comme celui-là nous ramène vite à la réalité. Ça remet les choses en perspectives. Il y a beaucoup plus sérieux que notre sport dans la vie. » Le jeune homme a perdu la vie au volant de son véhicule. Il a happé un semi-remorque stationné légalement près d'une halte routière à Sainte-Madeleine. Ce sont des joueurs, des amis proches de Joseph Gingras, qui ont appris son décès à l'entraîneur. Celui-ci a réuni toute l'équipe en début de soirée pour leur apprendre la dévastatrice nouvelle. « Bonne ou mauvaise nouvelle, on est ensemble. Il fallait qu'ils l'apprennent de nous », insiste-t-il. Près de 90 % des joueurs étaient présents, estime-t-il. Des psychologues étaient sur place, afin d'offrir de l'aide aux joueurs. À ceux qui traverseront cette saison un deuil incommensurable. « Je pense que la manière de se sortir d'un moment de peine ou tragique comme ça, c'est de se regrouper ensemble, d'être avec le monde qu'on aime », explique l'entraîneur. Carabins, pour toujours Joseph Gingras s'est officiellement joint aux Carabins en décembre. Le demi défensif a défendu les couleurs des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, avec lesquels il a remporté deux titres du Bol d'or collégial de division 2. En 2024, le natif du Mont-Saint-Hilaire était nommé sur l'équipe d'étoiles du RSEQ. Il a auparavant joué avec les Sénateurs du Collège Saint-Bernard, à Drummondville. Il avait amorcé son parcours universitaire en janvier, pour se préparer en vue de la prochaine saison. Il aura laissé une marque indélébile sur l'organisation, malgré son court passage. « C'est un jeune homme qui avait une éthique de travail irréprochable. Il voulait tout le temps se dépasser. Il était tout le temps souriant, plaisant à côtoyer », se rappelle Marco Iadeluca. Ce jeune homme-là va faire partie de nous pendant toute la saison. Marco Iadeluca Joseph Gingras aurait pu servir de motivation pour les Carabins. Les entraîneurs pourraient le souligner dans des discours, dans l'espoir de fouetter leurs troupes. Ça n'arrivera pas. Aux yeux de Marco Iadeluca, la mort de Joseph Gingras ne concerne pas le sport. Elle le dépasse. « Joseph, c'était le fils, le frère, l'ami de quelqu'un. Son décès est bien plus grand que le sport, bien plus grand que notre équipe de football », rappelle-t-il. L'organisation soulignera la vie et le décès de Joseph Gingras au cours de sa saison. Elle réfléchissait toujours au moment de le faire au moment d'écrire ces lignes.

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