
« On a l'impression d'une histoire montée » : l'avocat d'Adrien Rabiot dénonce la décision de l'OM
Peu après 22 heures ce mardi, l'avocat d'Adrien Rabiot, Romuald Palao, a pris la parole sur RMC. Quelques heures après que l'OM a indiqué avoir placé le milieu français sur sa liste des transferts en raison de son altercation avec Jonathan Rowe vendredi dans la foulée de la défaite contre le Stade Rennais (0-1) lors de la 1re journée de Ligue 1. « Il y a bien eu une réunion (avec Mehdi Benatia et Pablo Longoria), mais il ne lui a pas été indiqué qu'il devait quitter le club. On nous a seulement informés ce (mardi) midi que le coach était OK pour qu'il quitte le club et cela a été répercuté dans la presse par Véronique Rabiot qui souhaitait communiquer l'information », a expliqué Me Palao.
Ce dernier a fait part de sa surprise. « C'est très surprenant, c'est incompréhensible, Adrien est ultra-impliqué dans le projet OM depuis bientôt un an, il y est très attaché. Après les faits qui se sont déroulés, Adrien pensait qu'en rentrant du week-end, on était passé dessus et qu'on allait reprendre l'entraînement. Quand on a appris ce midi qu'il était sur la liste des transferts, on est clairement tombés de l'armoire. »
« Le club a indiqué qu'il souhaitait se séparer du joueur, mais demande des sommes hallucinantes, 15 M€ c'est énorme »
Me Palao, l'avocat d'Adrien Rabiot
L'avenir, Rabiot commence à se l'imaginer loin de la Canebière. « Il est clair que si le club ne souhaite plus continuer avec lui, ça va être compliqué de faire la saison de l'OM. Il va falloir se tourner vers d'autres horizons, c'est la loi du foot », a-t-il déclaré, avant d'ajouter un peu plus tard : « Le club a indiqué qu'il souhaitait se séparer du joueur, mais on ne peut pas indiquer vouloir se séparer d'un joueur et venir réclamer des sommes hallucinantes, 15 M€ c'est énorme. Oui, forcément qu'on va regarder ce qu'il se passe. Il y a des clubs qui sont venus dans le courant de l'été, certains se sont manifestés ces derniers jours et un peu plus aujourd'hui. Il va y avoir des propositions.
Me Palao met également en doute la version de l'Olympique de Marseille. « Ce qu'a communiqué le club, on a forcément des doutes. Quand le club indique que le joueur a eu un comportement qui a changé ces derniers temps, c'est complètement faux, on a l'impression qu'il y a une histoire qui est un peu montée, on se sert de l'épisode de vendredi pour évincer Adrien. C'est l'incompréhension la plus totale. »
PSG, équipe de France... Avant l'OM, les autres « affaires Rabiot »
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La faute à un épisode de « violence extrême », selon les mots de Pablo Longoria, président du club, à l'évocation de la bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. « Je n'étais pas dans le vestiaire, précise le dirigeant espagnol à l'AFP. Mais ce que je peux dire, c'est que tout ce que m'a transmis le staff, sportif et non-sportif, c'est que c'était quelque chose d'inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites. » De quoi expliquer la décision de l'OM d'écarter les deux joueurs.


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Il n'y a pas eu d'excuses de ce côté-là, aussi bien le samedi que le dimanche, et on a convoqué les deux joueurs avec Pablo le lundi dans l'après-midi avant qu'on explique donc les sanctions qu'on avait décidé de prendre à l'encontre de ces deux joueurs-là.» Sa version de la bagarre entre Rabiot et Rowe «C'est une dispute de vestiaire, des joueurs frustrés d'un match que, si tu le joues dix fois, tu le gagnes neuf fois. Malheureusement, celui-là, on l'a perdu. Avec un but à la toute fin... On sait toute la frustration que peuvent engendrer ce genre de matchs et ce genre de résultats. Cela a été au contact physique, à l'agression physique. Dans un vestiaire de football, en tout cas à l'Olympique de Marseille, on considère que ça ne peut pas arriver. C'est un acte malheureux, dans la continuité on peut dire de ce mois qu'on a passé où, effectivement, on a fait plusieurs rappels. Depuis un mois, il y avait pas mal d'amendes à payer, pas mal de choses qui étaient un peu nouvelles. Là, tu arrives à Rennes, le premier match de la saison dans un contexte qui pourtant était très favorable, un mercato qui était positif, tu avais gardé tes meilleurs joueurs et tout était bien. Et tu arrives à ce genre de bagarre, parce qu'en réalité, c'est une bagarre. On a donc décidé de prendre des sanctions qui étaient certes fortes, mais je pense que les premiers punis c'est nous, c'est le club. Mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer. On est parti sur des affrontements physiques, coups de poing. On a un petit (Bakola) qui en plus à ce moment-là fait une sorte de malaise vagal, qui tombe par terre, et tout ça dans un vestiaire... Une scène de chaos, moi je n'ai jamais vu ça. Publicité La réaction de Roberto De Zerbi «Il a été choqué ! On s'est appelé tout le week-end. On a passé le samedi-dimanche au téléphone jusqu'à 3-4 heures du matin avec le coach. Il me demandait : «Mais pourquoi Medhi ? Pourquoi cette rage ? Pourquoi cette méchanceté ?' Ce n'est pas qu'ils se sont poussés ou pris par le col un peu, non, ce n'est pas comme ça. Donc pourquoi, on en est arrivé là ? Je ne comprends pas. Ils n'ont jamais eu un problème entre eux, avant, il n'y a jamais eu le moindre souci parce que je connais très bien les deux joueurs et je sais qu'ils étaient parfaitement intégrés dans ce groupe. Pour moi, c'est incompréhensible.» Déçu de l'attitude d'Adrien Rabiot ? «Je ne me permettrais jamais de dire l'enfant terrible Rabiot. Ce n'est pas vrai. Ils ne nous ont jamais causé le moindre problème ici. Adrien, c'était plus qu'un leader, c'était pour nous en tout cas le maillon fort de l'équipe, aussi bien humainement que sur le terrain. Moi, encore plus, j'avais, au-delà du respect, de l'affection pour Adrien Rabiot. Ça ne va pas changer, ça. Dans l'attitude, c'était parfait, c'est pour ça qu'on a d'autant été plus choqués que ça arrive avec un joueur comme ça. Je n'oublierai jamais les sacrifices qu'Adri' a faits pour venir. Je sais très bien les efforts qu'il a faits, je sais très bien les offres qu'il a reçues cet été et qu'il n'a même pas prises en considération parce qu'il se voyait vraiment rester. En revanche, quand il se passe ce genre de choses, c'est peut-être un cas isolé, mais c'est quelque chose de trop grave pour passer à côté.» Une sanction pour Rabiot en raison de sa non-prolongation de contrat ? «Franchement, je ne sais pas quoi répondre à ça. On lui a mis une offre sur la table depuis plus de deux mois et demi, qui était... Je ne sais même pas si quelqu'un à l'OM a déjà gagné ce salaire-là. Après, si Pablo veut rentrer dans les détails, c'est lui le président. Mais on a fait une offre de contrat qui a été juste par rapport au niveau du joueur. Attention, il l'a méritée. Mais cette offre avait pour but de le mettre tout en haut de notre projet. Donc aujourd'hui, se dire qu'on va perdre Adrien Rabiot à 10 jours de la fin du mercato… Pour ramener qui ? Dites-moi aujourd'hui sur le marché, je vais ramener qui, au moins au même niveau que Rabiot ? Je ne dis pas plus fort, parce qu'il n'y a pas, mais au moins au niveau…» Qui a pris la décision ? Roberto De Zerbi ? «Il y a des règles pour tout le monde dans le club et tu ne peux pas, comme j'ai dit, regarder à la tête du client : «bon bah si c'est lui je ferme les yeux»… Non parce qu'après tu as 22 mecs à gérer, tu as un groupe à gérer, tu as un club à gérer, on ne peut pas se permettre de réagir différemment en fonction de tel ou tel joueur. Cela a été une décision collégiale, c'était quelque chose pour nous de logique, on n'avait pas le choix. Surtout, comme je vous ai expliqué tout à l'heure, après 48 heures où on n'a même pas reçu un appel des deux parties, aussi bien de Johnny, d'Adrien ou de l'entourage, pour demander pardon, pour demander un rendez-vous, pour essayer de s'excuser auprès du groupe. Donc là, qu'est-ce que tu veux faire ? On est obligé de trancher et sachez que ça nous a fait mal, peut-être plus qu'à ces deux joueurs-là qui, croyez-moi, ne vont pas avoir du mal à trouver preneur. Quelles conséquences pour l'avenir à court terme ? «J'espère que ça va rebooster tout le monde, qu'on va redonner du poids à l'institution, que les joueurs vont comprendre que ce sont eux qui vont sur le terrain, ce sont eux les personnes les plus importantes mais qu'ils doivent quand même aussi rendre des comptes à l'intérieur et respecter aussi le cadre qu'on donne tous les jours. Parce que sans ça tu ne peux pas performer, sans ça tu ne peux pas aller haut, sans ça tu ne peux pas jouer 45 matchs dans la saison. On va peut-être être moins bon cette année. Peut-être qu'on ne finira pas deuxième. Peut-être qu'on finira troisième. Peut-être qu'on aura des difficultés, mais en tout cas, tant qu'on est là, la rigueur et la discipline, c'est primordial.»


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Courtisé par de prestigieuses écuries européennes, dont l'Inter Milan, Maghnes Akliouche semble bien parti pour rester à l'AS Monaco. Buteur samedi contre Le Havre (3-1), Maghnes Akliouche est toujours un joueur de Monaco. Et plus les jours passent, plus les chances de le voir rester une saison de plus en Principauté grandissent. « Notre ambition est de le garder à bord, affirmait jeudi dernier Thiago Scuro, le directeur général. Il est bien ici à Monaco, donc personne n'est pressé dans cette situation. Nous espérons pouvoir lui montrer qu'une saison de plus serait bénéfique aussi bien pour lui que pour le club. » Si l'ancien joueur de Villemomble et Torcy bénéficiait pour l'été d'un bon de sortie, le prix demandé par l'ASM pour l'international Espoirs (70 M€) s'est jusqu'ici révélé prohibitif. Le PSG gardait un oeil sur lui dans l'éventualité d'un départ de Kang-in Lee, mais la piste semble être totalement refroidie. L'Inter n'a pas encore fait d'offre Manchester City aurait également pu être une option, mais le grand nombre de joueurs présents à son poste constituerait un frein presque rédhibitoire. Un temps intéressé, Leverkusen ne mettra pas une telle somme et privilégierait son partenaire Eliesse Ben Seghir. Quant à l'Inter Milan, qui avait manifesté son intérêt dans la foulée du match amical entre les deux clubs, il y a deux semaines, elle n'a jusqu'ici pas fait d'offre.