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Non-remplacement des profs : ces parents d'élèves qui attaquent l'État… et qui gagnent

Non-remplacement des profs : ces parents d'élèves qui attaquent l'État… et qui gagnent

Le Parisien17-07-2025
À la fin de l'année scolaire, Sophie a fait les comptes. Sacha, son fils, élève de 3e dans un collège de Pantin (Seine-Saint-Denis), déplore pas moins de
190 heures de cours perdues
pour l'année 2024-2025. Il n'a plus vu de prof de français depuis… le 28 mars ! « Il y a eu un remplaçant, mais il ne s'est jamais présenté. Il a dû se débrouiller sans
pour le brevet
. Personne ne nous a dit comment cela allait se passer », soupire sa mère.
Sacha a réussi haut la main le brevet avec mention très bien. « Tout le monde l'obtient », raille l'ado. Il sera au lycée à la rentrée, mais Sophie angoisse déjà à l'idée de revivre la même galère. Fataliste, elle a abandonné l'idée de réclamer auprès de l'administration : « Ça ne sert à rien, le rectorat n'a pas de profs. » Amère, elle finit par lâcher : « On se sent vraiment abandonnés. »
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Pourquoi une hausse du plafond du déficit foncier pourrait coûter cher aux loueurs de logements vides
Pourquoi une hausse du plafond du déficit foncier pourrait coûter cher aux loueurs de logements vides

Le Figaro

time8 minutes ago

  • Le Figaro

Pourquoi une hausse du plafond du déficit foncier pourrait coûter cher aux loueurs de logements vides

A priori qui dit augmentation des sommes déductibles des impôts dit baisse des impôts. Donc les projets visant à augmenter le plafond du déficit foncier pour les faire passer de 10.700 euros actuellement (ou de 21.400 € en cas de travaux de rénovation énergétique et sous certaines conditions) à 40.000 euros selon les préconisations du récent rapport sur le statut du bailleur privé, devraient satisfaire tout le monde. Rappelons que les loueurs qui font de la location non meublée et qui ont opté pour le régime réel vont déduire de leurs revenus fonciers le montant des travaux engagés. Et si ce montant dépasse celui des revenus, on constate un «déficit foncier». La particularité de ce dernier, c'est qu'il vient s'imputer sur le revenu global, c'est-à-dire qu'il vient diminuer le revenu global imposable. Or, l'impôt sur le revenu est un impôt progressif par tranches, et c'est là que pourrait se cacher un « cadeau fiscal empoisonné », selon Baptiste Bochart juriste chez Jedéclaremonmeublé (JD2M). Comment est-ce possible ? Prenons le cas de figure d'un propriétaire qui perçoit peu de revenus du travail alors, comme l'explique Baptiste Bochart. « À partir du moment où les revenus imposables se situent dans la tranche à 0% (de 0 à 11.497 € en 2025), toute déduction supplémentaire ne revêt aucun avantage significatif pour le loueur ». En augmentant fortement le plafond de déduction à 40.000 euros, le montant des travaux engagés sera épongé très rapidement, bien plus vite qu'avec un plafond à 10.700 euros. « Cette augmentation du plafond verrait, à coup sûr, les loueurs être forcés, sans réel intérêt fiscal, de déduire des sommes très importantes pendant un ou deux ans au début de leur activité, avant de supporter une imposition bien plus forte les années suivantes, là où le système actuel leur permet justement de lisser leur déficit de manière plus optimisée pour leur fiscalité », résume Baptiste Bochart. Une facture alourdie de 48% Il a ainsi chiffré l'exemple d'un propriétaire disposant de 35.000 euros annuels de revenus d'activité et 7200 euros de revenus fonciers. Il a engagé 45.000 euros de frais (travaux et intérêts d'emprunt) auxquels s'ajoutent 3000 euros de charges déductibles par an. Dans la situation actuelle, il paierait l'équivalent de 9730 euros d'impôts cumulés sur 4 ans. Le montant des frais engagés lui permet de limiter fortement ses impôts durant les trois premières années (1408 euros à chaque fois) avant de devoir payer « plein pot » la quatrième (5506 euros). Avec les mêmes hypothèses, la situation serait beaucoup moins favorable avec un plafond à 40.000 euros. Après une première année à 0 euro d'impôts (le déficit foncier a fait tomber les revenus d'activité sous le seuil imposable), on passe à 3185 euros dès la deuxième puis « plein pot » les deux suivantes à raison de 5647 euros. Soit un total de 14.479 euros, en hausse de 48% par rapport à l'hypothèse précédente. Un cas de figure pas si exceptionnel qui pourrait s'avérer défavorable pour un nombre non négligeable de propriétaires bailleurs.

Arrêts maladie : « On charge la barque des entreprises »… Pourquoi le passage à 7 jours de carence irrite les patrons
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Le Parisien

time14 hours ago

  • Le Parisien

Arrêts maladie : « On charge la barque des entreprises »… Pourquoi le passage à 7 jours de carence irrite les patrons

Les arrêts de travail sont-ils en train de devenir le cauchemar numéro un des entreprises ? Depuis la pandémie de Covid , la France est déjà confrontée à une hausse massive de l'absentéisme qui a porté le coût des indemnités journalières à 17 milliards d'euros pour l'Assurance maladie. Une facture à laquelle s'ajoutent les 25 milliards d'euros déboursés chaque année par les entreprises pour les compléter. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement, confronté à une dégradation des comptes de la Sécurité sociale et en quête d'économies, envisage de faire porter une partie grandissante du coût des arrêts maladie sur les entreprises . « La question d'un transfert de la prise en charge des arrêts maladie, jusqu'au septième jour, à l'employeur, est à l'étude et doit faire l'objet de discussions avec les partenaires sociaux, a confirmé ce samedi la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin , dans une interview au Monde . Dans cette hypothèse, les entreprises seraient amenées à prendre le relais sur cette période supplémentaire de carence, du quatrième au septième jour. »

Sidérurgie : en grande difficulté, Novasco (ex-Ascometal) se dirige vers un redressement judiciaire
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Le Figaro

time16 hours ago

  • Le Figaro

Sidérurgie : en grande difficulté, Novasco (ex-Ascometal) se dirige vers un redressement judiciaire

En difficulté, le groupe Novasco, nouveau nom du sidérurgiste Ascometal depuis sa reprise en juillet 2024 par le fonds d'investissement Greybull capital, a rendez-vous au tribunal à Strasbourg le 11 août, où sa mise en redressement judiciaire pourrait être prononcée, a-t-on appris samedi de source syndicale. «La date du 11 août a été confirmée par (le mandataire judiciaire) pour que Novasco soit placé en redressement judiciaire», a annoncé à l'AFP Gazi Yildiz, délégué syndical central CGT, exerçant dans l'aciérie d'Hagondange (Moselle), site sur lequel se trouve aussi un centre de recherche. Dans la semaine, six candidats à la reprise ont été auditionnés, avait expliqué à l'AFP Yann Amadoro, secrétaire (CGT) du comité social et économique (CSE). Selon les premiers retours, des potentiels candidats «auraient des intérêts pour différents sites. Mais pour l'instant rien de concret sur Hagondange», qui emploie 450 personnes en Moselle. Publicité Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros Avec ses trois autres sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), Novasco emploie environ 760 personnes. «Dans ce cas-là, ce que demandent les salariés d'Hagondange, c'est de pouvoir avoir l'assurance qu'il y ait des fonds qui soient sécurisés pour payer les mesures d'accompagnement de départ», selon Yann Amadoro. Le placement de l'entreprise en redressement judiciaire, avec une période d'observation, donnera «du temps, que ce soit pour trouver une solution ou pour négocier des mesures acceptables», selon Yann Amadoro. L'entreprise, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été reprise en juillet 2024 par Greybull capital, qui devait injecter 90 millions d'euros, avec le soutien de l'État, qui devait apporter 85 millions d'euros. L'État a versé 75 millions d'euros, et 10 millions sont attendus en août, selon Gazi Yildiz. À l'inverse, le fonds britannique Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros, selon les syndicats. Si l'État a rempli son engagement financier, il n'a pas été «suffisamment attentif au déroulement du plan», déplore Yann Amadoro. «À partir du moment où l'État finance un projet comme celui-là, on s'attend à ce que l'argent public qui est mis dedans soit fléché et que l'État prenne toutes les garanties pour s'assurer que le projet se déroule comme prévu». Les employés poursuivront la semaine prochaine le blocage des flux de transport sur le site. Car «vu le timing, le seul levier que l'on a, c'est de garder la main sur les stocks», selon Yann Amadoro.

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