
La série qu'on adore détester
Il est toujours difficile de créer une suite à une série devenue culte comme Sex and the City. On aimait tant Carrie, Miranda et Charlotte, mais les fans n'apprécient pas ce qu'elles sont devenues : superficielles et égoïstes. « C'est comme des amies qu'on a perdues de vue, qu'on est contente de retrouver, mais on se rend compte qu'on n'a plus rien en commun, c'est la sensation que j'ai en regardant la série », confie la journaliste Marie-Julie Gagnon.
Elle se dit prisonnière de son amour pour les personnages et n'est pas capable de s'en séparer. « C'est plus fort que moi, je garde un lien nostalgique avec Carrie à laquelle je m'identifiais dans Sex and the City, mais je n'ai plus de connexion avec elle. Elle vit sur une autre planète dans sa maison de millionnaire, avec ses tenues griffées. Elle est devenue une caricature d'elle-même et elle n'a pas de considération pour les autres. Je suis en deuil », se désole-t-elle.
Tranna Wintour partage cet avis. L'humoriste, autrice et chanteuse estime que les scénaristes de And Just Like That… manquent d'imagination et signent une série insignifiante, sans intrigues ni dialogues savoureux. « La série aurait pu parler aux femmes dans la cinquantaine, de la même façon que Sex and the City parlait aux trentenaires, dit-elle. C'est décevant, et les femmes quinquagénaires méritent mieux que ça ! »
PHOTO FOURNIE PAR CRAVE
Sarah Jessica Parker (Carrie) dans la série And Just Like That…
Elle aurait aimé voir de vraies histoires, mais la série (coproduite par Michael Patrick King) reste superficielle. « Le cœur de Sex and the City était l'amitié, le partage et les confidences entre amies. Elles se retrouvaient au brunch, parlaient de leurs sentiments, de leurs peurs, de leurs expériences, c'est ce qui manque cruellement à cette série. On ne ressent même plus l'énergie de New York ! Kim Cattrall (Samantha) doit se dire qu'elle a bien fait de ne pas participer à cette série ! »
Tranna Wintour dit ne plus reconnaître Carrie. « Elle a perdu sa joie de vivre, elle n'a plus de fun dans la vie, elle est devenue trop riche, désagréable et égoïste. On a l'impression qu'elle vit dans sa bulle dans son immense maison de Gramercy Park. Et Aidan… elle a accepté tellement de compromis, il était temps que s'arrête cette relation toxique. »
Des bonnes intentions au départ
La scénariste et autrice Kim Lévesque-Lizotte a abandonné la série, et ne souhaitait pas donner dans le « hate watching » (regarder une série dans le but de s'en moquer). Elle est très attachée aux personnages, mais ne les reconnaissait plus. Elle a regardé, par curiosité, à notre demande quelques épisodes, mais elle est découragée devant tant de médiocrité. « Il n'y a rien qui va, le scénario, la réalisation, l'éclairage, ni le jeu des actrices, tout est forcé. On est dans un no woman's land ! »
Selon elle, dans la première saison de And Just Like That.. , il y avait de bonnes intentions, celles de moderniser la série et d'y inclure de la diversité. « On voulait faire part de nouvelles réalités, il y avait des maladresses, mais c'était sympathique et drôle, alors que là, il n'y a plus rien qui va. »
Ça ne fait pas rêver, et ça ne résonne pas en nous. Il y a un côté indécent dans toute cette surabondance. C'est dommage, car il se passe tellement de choses dans la vie des femmes de plus de 50 ans.
Kim Lévesque-Lizotte, scénariste et autrice
Elle aussi est nostalgique des personnages de Sex and the City, une série qu'elle a tant aimée où tout était parfait, de la scénarisation à la réalisation. « Chaque épisode était conçu comme un petit film, où on était capable de se reconnaître à travers les aventures des quatre amies de New York. Elles ont tellement changé de personnalité. Samantha nous manque, on ramène Carrie avec Aidan qui lui demande de l'attendre cinq ans, Miranda a perdu son aplomb tandis que Seema et Lisa n'ont pas trouvé leur place. La seule chose positive, ce sont les deux nouveaux amoureux, le jardinier et l'écrivain britannique. »
PHOTO FOURNIE PAR CRAVE
Sarah Jessica Parker (Carrie) dans la série And Just Like That…
Rosemonde Gingras, qui travaille dans les communications, voit pour sa part la série comme un divertissement. « Je suis déçue, mais ça reste malgré tout une bouffée d'oxygène dans la semaine, on en a plein la vue avec les costumes délirants et les décors somptueux. » Son avis sur Aidan ? « Il est manipulateur, il ne donnait rien à Carrie alors qu'elle a tout fait pour lui, je suis bien contente qu'ils aient rompu ! »
Tranna Wintour conclut que la seule chose qui reste à cette série, c'est la mode. « C'est un défilé permanent ! Les tenues sont extravagantes et presque drôles parfois ! C'est un élément de fantaisie qu'on apprécie et qui est divertissant. »
And Just Like That... est disponible sur Crave. La finale est divisée en deux parties, épisodes 11 et 12, qui seront déposés les 7 et 14 août.
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6 minutes ago
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Pendant que les champs brûlent
Dans Amour apocalypse, où Patrick Hivon brille au côté de la lumineuse Piper Perabo, Anne Émond traite de solitude, de dépression et d'écoanxiété avec un humour jusque-là insoupçonné. Propriétaire d'un chenil à Thetford Mines, Adam (Patrick Hivon), célibataire écoanxieux de 45 ans, se fait mener par le bout du nez par son employée Romy (Elizabeth Mageren), une gen z qui souffle le chaud et le froid. À la maison, où traîne souvent son meilleur ami Frank (Éric K. Boulianne), Adam se fait rabrouer par son père Eugène (Gilles Renaud), qui n'accepte pas la dépression de son fils. Afin de surmonter sa mélancolie, Adam se procure une lampe solaire. Après l'avoir brisée, il appelle le soutien technique de la compagnie. Il tombe alors sur Tina (Piper Perabo), qui a du soleil dans la voix. Craignant qu'elle n'ait été blessée lors d'un tremblement de terre, Adam se rend à Sudbury pour sauver celle dont le prénom évoque le slogan politique There Is No Alternative (« Il n'y a pas d'autre choix »). Malgré la grisaille ambiante, leur première rencontre semble tirée d'un conte de fées. Tandis que les catastrophes climatiques se multiplient et menacent de les séparer, Adam et Tina souhaitent affronter la tempête ensemble. Après avoir dévoilé son sens de l'humour dans Jeune Juliette, tendre comédie sur les affres de l'adolescence, et un plaisir palpable à jouer avec les codes du thriller dans Lucy Grizzli Sophie, adaptation jubilatoire de La meute de Catherine-Anne Toupin, Anne Émond révèle une fois de plus une facette insoupçonnée. Tellement insoupçonnée que plusieurs seront désarçonnés. PHOTO IMMINA FILMS Piper Perabo et Patrick Hivon dans Amour apocalypse, d'Anne Émond Tandis qu'elle dépeint avec une redoutable lucidité un monde qui court à sa perte dans Amour apocalypse, la cinéaste y bouscule avec bonheur et audace les codes de la comédie sentimentale. Si cette proposition singulière semble d'abord détonner dans la filmographie de celle à qui l'on doit Nelly, biobic atypique sur Nelly Arcan, Amour apocalypse porte bel et bien la griffe d'Anne Émond. En plus d'y retrouver les sujets chers à la réalisatrice, comme la dépression, la solitude, l'incommunicabilité, on reconnaît chez le bienveillant Adam le désespoir du fragile père des Êtres chers et cette envie de fusionner avec l'autre du jeune couple d'un soir de Nuit #1. Par la voix d'Adam, à l'affût de tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète, Anne Émond exprime ses propres angoisses face à l'avenir avec une bonne dose d'autodérision. Porté par un irrésistible humour noir, des situations délicieusement embarrassantes, des personnages secondaires truculents interprétés avec naturel, sans oublier une trame sonore vitaminée, Amour apocalypse s'avère beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Malgré son côté décalé évoquant Avant qu'on explose, de Rémi St-Michel, ce sixième long métrage d'Anne Émond rappelle davantage par son charme crépusculaire Last Night, où Don McKellar proposait que la fin du monde se boucle joliment par un baiser. Jouant avec aisance avec les éléments, tantôt un soleil brûlant les paysages arides, tantôt une pluie torrentielle menaçant de tout détruire, la cinéaste offre à Adam et Tina quelques moments d'évasion en les projetant dans un paradis hivernal le temps d'une méditation. Mention d'honneur à la voix pénétrante du mixeur et preneur de son Stephen de Oliveira dans le rôle du thérapeute. Au milieu du chaos ambiant qu'orchestre Anne Émond, qui tire totalement profit des paysages miniers avec la complicité d'Olivier Gossot à la photo, Patrick Hivon, au sommet de son art, et Piper Perabo, pétillante, forment un duo aussi irrésistible qu'improbable. En salle


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3 hours ago
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Quand l'« enjeu moral de notre époque » rattrape le sport
Sami Zayn renouera avec le public québécois cette semaine. La WWE sera de passage vendredi au Centre Bell, puis lundi au Centre Vidéotron, pour ses classiques hebdomadaires SmackDown et Raw. Pour le Québécois, ce sera l'occasion de refaire un trajet qu'il a parcouru mille et une fois naguère, avec son vieil ami Kevin Owens et d'autres lutteurs qui enflammaient les quatre coins du Québec. « Fred la Merveille, Exess, Damian », énumère Zayn. C'est au fil de ces trajets qu'il a noué des liens d'amitié avec Owens, l'autre visage québécois de la WWE. On jasait, on riait. À 19, 20 ans, les road trips avec les amis, c'est juste le fun. C'est vraiment en auto que tu te fais des amis dans la lutte ! Sami Zayn, à propos de sa jeunesse en compagnie de collègues lutteurs Il sera présent au Centre Bell vendredi, mais on ignore s'il apparaîtra pendant la portion télévisée du spectacle. Lundi, en revanche, il luttera contre Rusev, un colosse de Bulgarie qui roule sa bosse depuis des années. Les amateurs présents à Québec verront le même Sami Zayn que celui qu'ils voient chaque semaine à la télévision depuis des années. Il arrivera sur la même musique entraînante qui annonce sa présence à la WWE depuis 10 ans. Il fera ses manœuvres habituelles, son classique Helluva Kick et autres acrobaties qui lui permettent de livrer, soir après soir, des combats toujours parmi les plus relevés. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Sami Zayn et Kevin Owens lors d'un gala de la WWE en 2018 Un pantalon et un message Mais il y aura une différence que les regards avertis noteront. Depuis quelques mois, Zayn a ajouté à son pantalon des motifs aux formes et aux couleurs du drapeau de la Palestine. Zayn, de son vrai nom Rami Sebei, s'est toujours décrit comme un citoyen engagé. Il promeut fréquemment sa fondation, Sami for Syria, qui amasse des fonds pour des cliniques mobiles au pays de ses ancêtres. Récemment, sur son compte X, il a écrit un message pour Juneteenth, le jour férié qui commémore la fin de l'esclavage aux États-Unis. Dans un autre message, il interpelle le socialiste démocrate Zohran Kwame Mamdani, aspirant potentiel bien à gauche pour la mairie de New York. Il a aussi publié une photo d'un bracelet sur son poignet, où on peut voir « Free Pa », et si les lettres qui suivent le « A » sont impossibles à déchiffrer, on devine néanmoins la suite. PHOTO TIRÉE DU COMPTE X @SAMIZAYN Le bracelet de Sami Zayn publié sur X, le 3 août En entrevue, le sujet est très, très délicat. « Je suis déchiré », dira-t-il à plusieurs reprises. Déchiré entre prendre la parole sur ce qu'il considère comme « l'enjeu moral de notre vie », ainsi qu'il l'a écrit sur X, et rentrer dans le rang. Il en aurait long à dire. Ce n'est pas un sujet politique, c'est humanitaire. J'ai mon opinion, les gens la connaissent. Je ne peux pas croire que ce soit même un sujet de controverse. Sami Zayn S'il y a un aspect sur lequel un certain consensus commence à se former, c'est justement sur la question humanitaire. Donald Trump lui-même, qu'on ne prendra jamais pour un militant propalestinien, a fini par reconnaître qu'il y avait une « vraie famine » à Gaza, en réponse au premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, qui affirmait le contraire. C'est donc sur cet aspect que Zayn concentre sa prise de parole, et sur la liberté d'opinion pour tous. « Je ne suis pas gêné de dire que je suis pour la liberté et l'égalité pour tout le monde. Si ça vaut pour un groupe de personnes, ça doit valoir pour tout le monde. C'est être moralement conséquent. » « Ça prend du courage » À une certaine époque, les drapeaux avaient une tout autre fonction sur le ring. Sébastien Arcand, directeur associé au Pôle sports HEC Montréal, se souvient que dans son jeune temps, « c'était Iron Sheik et Nikolai Volkoff. Les drapeaux [de l'Iran et de l'URSS] faisaient partie des personnages et on voulait qu'ils se fassent huer », rappelle-t-il. Mais il s'agissait d'un scénario. D'ailleurs, Volkoff était en fait originaire de Yougoslavie. « Mais le sport devient politique, polémique quand tu bouscules l'ordre établi », ajoute M. Arcand. Et dans le cas du conflit israélo-palestinien, la situation est particulièrement tendue. Le professeur note le cas de l'ultramarathonienne australienne Grace Tame, larguée par son commanditaire Nike après des prises de position propalestiniennes. « On regarde l'histoire récente, l'Holocauste, on est encore en réaction, souligne M. Arcand. Le sujet est ultra chargé. Encore plus aux États-Unis, où les problèmes de certaines universités ont commencé autour de cette question. Même ici, le débat s'est invité au défilé de la Fierté. Mais si on prend la guerre en Ukraine, on a vu des joueuses de tennis s'exprimer, il y a beaucoup plus d'unanimité. Il y a donc beaucoup d'hypocrisie. Des prises de parole sont acceptables ou non, selon le consensus derrière la cause. Sébastien Arcand, directeur associé au Pôle sports HEC Montréal Donald Beauchamp a passé le gros de sa carrière à conseiller des hockeyeurs, à l'époque où il était vice-président principal aux communications du Canadien. « La dernière chose qu'un joueur de hockey veut, c'est être une distraction pour son équipe, rappelle celui qui est maintenant conseiller spécial chez TACT. Même s'ils ont des opinions arrêtées, ils ne vont pas les afficher publiquement. Un joueur de hockey ne pourrait jamais ajouter un drapeau sur ses culottes. « Mais la lutte est un sport individuel, rappelle-t-il. [Zayn] a des origines syriennes. Il connaît la détresse des gens de Gaza, et à un moment donné, le côté humanitaire devient plus fort que la rectitude politique. Il a décidé d'être lui-même, et ça prend du courage. C'est son geste, plus que n'importe quelle parole, qui parle. » Le corps tient Ces prises de position seraient potentiellement plus faciles pour un athlète qui se sait dans ses derniers milles, mais Zayn, malgré ses 41 ans, ne s'imagine pas encore délacer ses bottillons sur le ring. Sans entrer dans les détails de son contrat, il dit qu'il restera à la WWE « pour un bon bout. Ça fait 23 ans que je lutte. La WWE est la plus grande compagnie. Je rêvais d'être ici quand j'étais jeune. Regarde les gros noms : on a tous autour de 40 ans. Si tu m'avais demandé ça à 30 ans, je t'aurais dit que j'en avais pour 10 ans. Mais là, ça va bien ! » La récente opération au cou de son ami Kevin Owens le fait toutefois réfléchir. « Tout va bien et un jour, tu te réveilles avec un problème qui arrive de nulle part », prévient-il. Alors en attendant ce jour, il souhaite « avoir du fun avec des amis, raconter de bonnes histoires, profiter de mon temps sur le ring et avec les fans. Parce que dans quelques années, les gens vont m'oublier, il y aura de nouveaux lutteurs. Un jour, ça va finir et ça ne reviendra pas ».


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3 hours ago
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Déchéance et renaissance d'une ex-enfant vedette
En 2022, Lindsay Lohan renouait avec le cinéma grâce à Netflix et à sa comédie romantique Falling for Christmas. Ce vendredi, avec la sortie de Freakier Friday, elle revient au grand écran dans un rôle principal pour la première fois en près de 20 ans. L'actrice de 39 ans connaît une renaissance, à laquelle certains ont même donné un nom : la Lohanaissance. Retour sur les hauts et les bas de sa carrière. Enfant vedette IMAGE TIRÉE DU SITE D'IMDB The Parent Trap Lindsay Lohan a 10 ans lorsqu'elle auditionne pour jouer dans The Parent Trap, qui sortira deux ans plus tard, en 1998. C'est sa toute première audition pour un long métrage, et pourtant, le regretté producteur Charles Shyer voit rapidement en elle la fillette qui donnera vie aux sœurs Hallie et Annie. « Celle-ci sera impossible à battre », aurait-il dit à la réalisatrice Nancy Meyers à peine quelques secondes après le début de l'audition, a rapporté The Hollywood Reporter, en 2012. Inspirée d'un roman d'Erich Kästner sorti en 1949, l'histoire, qui suit deux jumelles identiques séparées à la naissance se rencontrant par hasard dans un camp de vacances, a fait l'objet de quelques adaptations au fil des années. La version de 1998 a toutefois marqué l'imaginaire de toute une génération et l'interprétation de Lindsay Lohan y est certainement pour beaucoup. On se souvient encore de notre étonnement lorsque, enfant, on a appris que les deux fillettes n'étaient en fait qu'une seule actrice ! Même un haut placé chez Disney a été dupé, a raconté Lindsay Lohan, dans une entrevue à l'émission Watch What Happens Live With Andy Cohen, en novembre dernier. Sur le tapis rouge de la première, il lui aurait demandé : « Où est ta jumelle ? » Au sommet PHOTO MICHAEL GIBSON, FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES Lacey Chabert, Rachel McAdams, Lindsay Lohan et Amanda Seyfried dans Mean Girls Au début des années 2000, les projets se succèdent pour Lindsay Lohan. L'actrice, bientôt adulte, est la tête d'affiche de plusieurs longs métrages : Freaky Friday (2003), Mean Girls (2004), Confessions of a Teenage Drama Queen (2004), Herbie : Fully Loaded (2005), Just My Luck (2006)… Le film pour adolescents Mean Girls, dans lequel elle joue aux côtés de Rachel McAdams, a particulièrement laissé sa marque dans la culture populaire. Il a été transposé en comédie musicale en 2017 et une nouvelle version du long métrage, dans laquelle Lindsay Lohan fait une apparition surprise, est sortie en salle l'an dernier. Certains célèbrent même la journée « Mean Girls », le 3 octobre. Pourquoi ce jour du calendrier ? Car il est nommé dans une scène où le personnage de Lindsay Lohan se rapproche – tranquillement – du garçon pour qui elle a le béguin. À la une des tabloïds PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Lindsay Lohan se rendant en cour en 2011 « J'en ai marre d'être suivie. Je suis fatiguée que les gens mentent à mon sujet », chante Lindsay Lohan sur Rumors, extrait de son album Speak, sorti en 2004 – car oui, l'actrice a aussi mené une brève carrière musicale. La popularité grandissante de la jeune femme attire les paparazzis, qui traquent ses moindres faits et gestes. Elle fait la une des tabloïds à de nombreuses reprises, notamment en raison d'arrestations en lien avec sa consommation d'alcool et de drogues. Ses démêlés avec la justice sont racontés en détail dans les journaux de l'époque. Sa vie amoureuse fait également couler beaucoup d'encre. Les magazines à potins suivent avec intérêt la querelle l'opposant à l'actrice Hilary Duff, qui aurait débuté en raison d'une idylle avec le chanteur aujourd'hui disparu Aaron Carter. Dans une récente entrevue accordée au quotidien britannique The Times, elle est revenue sur cette période où elle se sentait constamment traquée par les tabloïds. « Je ne veux jamais que ma famille soit chassée par les paparazzis comme je l'ai été. […] Ç'a été des moments terrifiants dans ma vie – j'ai développé un syndrome de stress post-traumatique extrême à cause de ces évènements. » Extrait de Rumors Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Je peux avoir une vie privée », a-t-elle confié à l'émission Entertainment Tonight, en 2017. Là-bas, elle fait la rencontre du financier Bader Shammas, avec qui elle se marie en 2022. L'année suivante, elle donne naissance à un garçon. Sa vie professionnelle prend également un nouveau tournant. Elle signe un contrat avec Netflix et apparaît dans trois comédies romantiques : Falling for Christmas (2022), Our Little Secret (2024) et Irish Wish (2024). « J'ai toujours voulu faire des films du genre – des films qui rendent les gens heureux et qui sont rassembleurs », a-t-elle affirmé au sujet de ces projets dans une grande entrevue accordée au magazine Elle, en mai dernier. Comment a-t-elle réussi à décrocher ce contrat avec Netflix ? « J'ai manifesté mon intérêt. Pendant la COVID, je disais : je veux travailler avec Netflix. Je l'écrivais dans mon journal, je le disais à voix haute. Et c'est ce qui est arrivé », a-t-elle raconté dans cette même entrevue. Retour au grand écran PHOTO GLEN WILSON, FOURNIE PAR DISNEY Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan dans Freakier Friday Cet été, Lindsay Lohan est de retour au grand écran dans Freakier Friday, suite de Freaky Friday. Aux côtés de son amie Jamie Lee Curtis, qui joue de nouveau sa mère, elle reprend le rôle d'Anna. À l'instar de son interprète, l'adolescente rebelle est devenue mère. Dans le scénario, on retrouve plusieurs éléments du film de 2003 : des personnages qui changent de corps, des relations familiales conflictuelles, un mariage menacé… De nombreux clins d'œil qui plairont sûrement aux milléniaux nostalgiques, mais qui pourraient être perçus comme un manque d'originalité. Anna, et par le fait même Lindsay Lohan, renoue aussi avec la musique dans le film avec une nouvelle performance du groupe – fictif – Pink Slip. Quel est le prochain projet de l'actrice ? Elle jouera dans la série télévisée Count my Lies, adaptation d'un roman de Sophie Stava en développement. « Ce sera bien de faire quelque chose de différent », a-t-elle confié au magazine Elle sur ce rôle plus dramatique que ce qu'elle a joué par le passé. Freakier Friday, en salle