logo
Nathanaël Molin, coach d'Alexis et Félix Lebrun : « Un très bon point de passage »

Nathanaël Molin, coach d'Alexis et Félix Lebrun : « Un très bon point de passage »

L'Équipe2 days ago
Avant de s'octroyer quelques jours de vacances, Nathanaël Molin dresse le bilan du Grand Smash de Las Vegas qui s'achève dans la nuit de dimanche à lundi, et des six premiers mois de l'année pour les frères Lebrun.
« La semaine semble avoir particulièrement puisé dans les ressources des protagonistes du Grand Smash à Las Vegas...Les joueurs ont été mis à rude épreuve. Le tennis de table s'est expatrié à un endroit où personne ne joue, donc tout le monde avait un décalage horaire énorme (9 heures avec la France, 15 avec Pékin, en Chine). Il y a eu plein de petits couacs, et toujours ce truc d'aller dans des endroits bling-bling... Nous, on préfère une bonne salle, une bouffe simple et correcte pour des sportifs, une salle d'entraînement... Mais être logé au MGM (gigantesque hôtel-casino 4 étoiles), ce n'est pas intéressant.
Vous venez de boucler la première partie de l'année, quel bilan en tirez-vous ?La période d'après-Jeux a duré très longtemps, j'estime ça jusqu'à mars-avril. Où dès qu'on croisait quelqu'un, on nous en parlait... Après, on a enchaîné sur une période complexe pour Alexis, avec sa blessure (fin mars) et la préparation des Championnats du monde. On arrive un peu à bout de souffle. On a fait les deux dernières compétitions, à Ljubljana (en Slovénie) et là (à Las Vegas), en étant plus légers dans notre approche, c'est-à-dire sans les préparer spécifiquement. Ce qui a sans doute permis d'être plus frais mentalement.
Résultats sur les deux tournois : une finale et une demi-finale en simple pour Félix, une demie pour Alexis à Ljubljana, et deux finales en double. Vous devriez faire comme ça pour toutes les compétitions...Ça s'est bien passé, mais c'est aussi le fruit de toutes les choses mises en place sur les dix-huit derniers mois. Félix, par exemple, a réussi sur le match d'hier (dimanche, en demi-finales face à Wang Chuqin) à mettre en place le jeu qui correspond à celui où on veut l'amener dans le futur. C'est un très bon point de passage. On s'appuie sur des choses qu'on avait vues à l'entraînement et par moments seulement en match. Il l'a fait sur une rencontre en sept sets extrêmement serrés, où le niveau était très proche des Jeux Olympiques, des deux côtés. Ça permet d'avoir une analyse précise du travail qui a été fait.
« J'aime bien quand on ferme la salle (...), c'est toujours bon signe »
Nathanaël Molin à propos des bons résultats des Lebrun dans les tournois
Disputer le double, en plus du simple, permet souvent à Alexis ou Félix d'avoir une deuxième chance. Est-ce important ?La première chose, c'est qu'on finit les tournois. J'aime bien quand on ferme la salle, c'est agréable. Lilian (Bardet, quart-finaliste pour sa première apparition dans le tableau principal d'un Grand Smash) me disait que ça lui faisait bizarre d'arriver dans la salle d'échauffement, où il n'y avait plus que 5-6 joueurs. Tu savoures ces moments-là. Et c'est toujours bon signe.
D'autre part, le double prend une vraie importance avec les JO (les épreuves de double masculin et féminin, supprimées en 2008, feront leur retour aux JO de Los Angeles en 2028). Et il permet de travailler certaines choses très spécifiques qui peuvent faire progresser en simple, notamment en remise de service.
Finalement, vous vous situez dans les temps de passage prévus cette année ?On avait deux points-clés, les Championnats du monde (médaille de bronze en double à Doha fin mai) et l'Euro par équipes (à Zadar, en Croatie, du 12 au 19 octobre), avec les compétitions autour. C'est-à-dire la Coupe du monde (en avril), où on n'a pas été fantastiques (Félix Lebrun ne sort pas des poules, Alexis est forfait). On va viser maintenant octobre-novembre, avec les Championnats d'Europe par équipes, Montpellier (WTT Champions, du 28 octobre au 2 novembre) et la Coupe du monde mixte (30 novembre-7 décembre à Chengdu, en Chine), puis bien finir l'année aux WTT Finals (10-14 décembre à Hong-Kong). »
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Bayonne premier club français sur le pont, Toulouse et Bordeaux-Bègles contre des Sud-Africains d'entrée : le calendrier de la Coupe des champions 2025-2026
Bayonne premier club français sur le pont, Toulouse et Bordeaux-Bègles contre des Sud-Africains d'entrée : le calendrier de la Coupe des champions 2025-2026

L'Équipe

time21 minutes ago

  • L'Équipe

Bayonne premier club français sur le pont, Toulouse et Bordeaux-Bègles contre des Sud-Africains d'entrée : le calendrier de la Coupe des champions 2025-2026

La Coupe des champions et la Challenge Cup ont partagé le calendrier des rencontres de phases de groupes pour la saison 2025-2026. Les premiers matches auront lieu le vendredi 5 décembre. En France, l'Aviron Bayonnais et le Racing 92 lanceront les hostilités. L'EPCR (European Professional Club Rugby) a dévoilé le calendrier complet des rencontres des phases de poules de l'Investec Coupe des champions et de l'EPCR Challenge Cup pour la saison 2025-2026. Ces deux compétitions commenceront le week-end des 5, 6 et 7 décembre et se termineront à Bilbao, lors des finales au stade San Mamés, les vendredi 22 et samedi 23 mai 2026. La première journée de Coupe des champions, réunissant 24 équipes dont 10 précédents vainqueurs qui cumulent 25 titres, sera lancée le vendredi soir par une rencontre opposant les Sale Sharks et les Glasgow Warriors au Salford Community Stadium. Dans le même temps, avec un coup d'envoi une heure plus tard (21h, diffusé sur beIN Sports), un match inédit opposera l'Aviron Bayonnais et les DHL Stormers (Afrique du Sud) au Stade Jean-Dauger. Un déplacement en Afrique du Sud d'entrée pour l'UBB Le lendemain, les champions en titre, l'Union Bordeaux-Bègles, entameront la défense de leur sacre par un déplacement en Afrique du Sud chez les Vodacom Bulls, au Loftus Versfeld. Leur campagne se poursuivra avec des matches à domicile contre les Scarlets et un remake de la finale de la saison dernière face aux Northampton Saints, battus 28-20 le 24 mai dernier, lors de la troisième journée au Stade Chaban-Delmas. Leur dernier match de la phase de poules sera contre les Bristol Bears à l'Ashton Gate. Le Stade Toulousain, sextuple vainqueur de l'épreuve et récemment sacré en Top 14, accueillera lors de la première journée les Hollywoodbets Sharks d'Afrique du Sud au Stade Ernest Wallon le dimanche 7 décembre (16h15, diffusé sur France Télévisions et beIN Sports). La campagne des Toulousains en phase de poules comprend également des matches contre les Glasgow Warriors, les Saracens et les Sale Sharks.

Embiid aux JO avec les Bleus : «Ça venait de plus haut», Collet admet la pression politique
Embiid aux JO avec les Bleus : «Ça venait de plus haut», Collet admet la pression politique

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Embiid aux JO avec les Bleus : «Ça venait de plus haut», Collet admet la pression politique

L'ancien sélectionneur des Bleus, Vincent Collet, ne regrette pas que le pivot Joel Embiid, MVP en NBA, ne soit pas allé au bout de son idée de représenter l'équipe de France aux Jeux olympiques. Joel Embiid n'a pas joué pour l'équipe de France, et c'est tant mieux aux yeux de Vincent Collet. L'ancien sélectionneur des Bleus (2009-2024) est revenu sur ce dossier qui avait agité le basket tricolore en amont des Jeux olympiques de Paris. À l'été 2022, le pivot camerounais, né à Yaoundé, avait obtenu un passeport français. Il avait toutefois obtenu un troisième passeport, américain cette fois, quelques mois plus tard, et a finalement choisi de représenter les États-Unis aux JO. «J'étais heureux qu'Embiid ne soit pas venu l'an dernier», a confié Collet à BasketNews . Et ce même si le joueur de Philadelphie, élu MVP de NBA en 2023, était alors l'un des meilleurs basketteurs au monde. Publicité Naturaliser des joueurs, «ce n'est pas juste» Collet, 62 ans, ne cache pas son aversion quant à l'idée de naturaliser des joueurs sans véritable lien avec le pays en question, comme de nombreuses nations européennes, dont l'Espagne, ont pris l'habitude de faire. «Pour moi, ce n'est pas juste», tranche Collet, qui révèle avoir ressenti une certaine pression politique. «Ça venait de plus haut (que moi), du ministère. C'était vraiment gros. Ils pensaient que c'était, pour nous, une garantie d'être plus forts. Mais ce n'était pas si évident pour moi», explique-t-il. «Nous avions de très bons intérieurs» en équipe de France, rappelle Collet, citant Victor Wembanyama, Rudy Gobert, Vincent Poirier et Moustapha Fall. «Ça aurait bouleversé l'équipe. Embiid est un joueur fantastique, mais au niveau de l'esprit d'équipe...», synthétise l'homme qui a guidé les Bleus vers leur unique titre de champion d'Europe (2013). Embiid, auteur d'un tournoi olympique correct à Paris, avait décroché la médaille d'or avec les États-Unis en battant la France en finale (98-87), dans un scénario similaire à la finale des Jeux de Tokyo, en 2021. Frédéric Fauthoux a succédé à Vincent Collet au poste de sélectionneur à l'issue des JO de Paris.

Vincent Collet « heureux » que Joel Embiid n'ait pas choisi la France avant les JO 2024 à Paris
Vincent Collet « heureux » que Joel Embiid n'ait pas choisi la France avant les JO 2024 à Paris

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Vincent Collet « heureux » que Joel Embiid n'ait pas choisi la France avant les JO 2024 à Paris

En marge d'un congrès à Vilnius la semaine dernière, Vincent Collet a confié à Basketnews qu'il était « heureux » que Joel Embiid n'ait pas choisi l'équipe de France. Malgré la défaite en finale des JO 2024 face aux États-Unis, l'ancien sélectionneur des Bleus soutient que le secteur intérieur français était suffisamment fourni à Paris. C'était l'un des gros sujets de l'année précédant les JO 2024. Désireux de participer au tournoi olympique à Paris, Joel Embiid avait obtenu la nationalité française en juillet 2022, quelques mois après avoir promis, dans un courrier au président de la République Emmanuel Macron, qu'il jouerait pour les Bleus s'il était naturalisé. Le natif de Yaoundé avait finalement choisi de représenter les États-Unis, pour le plus grand plaisir de Vincent Collet. « J'étais heureux qu'Embiid ne vienne pas l'année dernière, a expliqué l'ancien sélectionneur de l'équipe de France à Basketnews la semaine dernière en marge d'un congrès à Vilnius. Je pense que nous n'avons pas besoin de joueurs naturalisés. Je peux comprendre pourquoi certaines équipes le font mais, pour moi, c'est injuste. » « Je ne pouvais pas faire grand-chose car ça venait d'en haut » Celui qui est désormais le consultant de Kenny Atkinson aux Cleveland Cavaliers a également précisé que le secteur intérieur des Bleus était déjà suffisamment fourni sans le pivot des Philadelphia Sixers, avec notamment Victor Wembanyama, Rudy Gobert et Mathias Lessort pouvant jouer au poste 5. Si Vincent Collet était heureux qu'Embiid n'ait pas intégré le groupe France, c'est aussi parce qu'il n'avait que peu d'influence dans ce dossier. « Je ne pouvais pas faire grand-chose car ça venait d'en haut, le ministère des Sports par exemple, a-t-il lâché à Basketnews. C'était énorme. Les Jeux Olympiques avaient lieu en France et ils pensaient que c'était l'assurance, pour nous, d'avoir une meilleure équipe. Personnellement, je pense que ce n'était pas aussi clair. » Sous la bannière étoilée l'été dernier à Paris, Embiid (31 ans) a remporté l'or olympique en battant les Bleus en finale (98-87).

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store