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Flashé à 192 km/h près de Neuchâtel, il risque jusqu'à 4 ans de prison

Flashé à 192 km/h près de Neuchâtel, il risque jusqu'à 4 ans de prison

24 Heures18-07-2025
La police neuchâteloise a intercepté jeudi soir un conducteur portugais. Il risque jusqu'à 4 ans de prison et une interdiction de conduire d'au moins 2 ans. Publié aujourd'hui à 14h26
La police neuchâteloise a rapidement intercepté l'automobiliste grâce aux contrôles automatiques.
KEYSTONE
Un automobiliste a été intercepté jeudi soir après avoir circulé à 192 km/h sur le pont de Valangin, rapporte un communiqué de presse de la police neuchâteloise diffusé ce vendredi. Le conducteur, un ressortissant portugais d'une quarantaine d'années domicilié dans les Montagnes neuchâteloises, a été flashé à 20 h 48 sur la N20 où la vitesse est limitée à 100 km/h.
Le dispositif de contrôle automatique installé sur le pont a permis d'identifier rapidement le véhicule qui circulait en direction de La Chaux-de-Fonds. Une patrouille de gendarmerie a intercepté le conducteur peu après au giratoire du Bas-du-Reymond. Les forces de l'ordre ont immédiatement conduit l'automobiliste dans les locaux de la police neuchâteloise pour une audition formelle menée par les gendarmes de la police de la circulation. Sanctions sévères
Le quadragénaire fait l'objet d'une dénonciation pénale. Les sanctions encourues pour ce type d'infraction sont particulièrement lourdes: une peine privative de liberté de 1 à 4 ans ainsi qu'une interdiction de conduire d'une durée minimale de 2 ans.
Face à l'augmentation préoccupante des infractions graves au Code de la route et des accidents de circulation, la police neuchâteloise annonce le maintien de ses contrôles de vitesse durant toute la période estivale, précise encore le communiqué. Les autorités rappellent la responsabilité individuelle de chaque usager dans le respect des limitations de vitesse pour garantir la sécurité publique.
De nombreux excès de vitesse Newsletter
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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Après la visite «productive» de son émissaire à Moscou, le président américain envisage un sommet avec son homologue russe. Publié aujourd'hui à 01h11 Mis à jour il y a 1 minute A gaucheÀ Donald Trump à Morristown, New Jersey, le 23 mai 2025, et à droite, Vladimir Poutine au Kremlin, Moscou, le 28 mai 2025. AFP Dans une soudaine accélération diplomatique autour de la guerre en Ukraine, Donald Trump a évoqué mercredi une possible rencontre «très bientôt» avec Vladimir Poutine, tout en maintenant la menace de sanctions secondaires visant la Russie. Dans la foulée d'une visite jugée «productive» de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait «une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt», sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale. Mais c'est bien entendu la perspective d'une réunion en chair et en os avec le maître du Kremlin qui retient le plus l'attention, à l'heure où la tension entre Washington et Moscou connaît une nette poussée. Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le dernier sommet en bonne et due forme entre Russie et États-Unis remonte à juin 2021, quand Joe Biden avait rencontré son homologue russe à Genève. Menaces Le président démocrate a coupé les ponts avec la Russie suite à l'invasion de l'Ukraine en février 2022, mais Donald Trump a rétabli le dialogue à son retour au pouvoir depuis janvier, au travers de plusieurs échanges téléphoniques avec le président russe. Le républicain a menacé mercredi d'imposer «beaucoup plus de sanctions secondaires», c'est-à-dire des taxes sur les produits en provenance de pays qui commercent avec la Russie. Il a déjà annoncé jeudi porter à 50% au lieu de 25% les taxes sur les importations venues d'Inde, à cause des achats indiens de pétrole russe. L'objectif d'un tel mécanisme est de tarir les revenus de la Russie et ainsi d'enrayer la machine de guerre russe. La dernière rencontre en chair et en os entre le dirigeant américain et Vladimir Poutine a eu lieu en novembre 2018 en marge d'un sommet du G20 en Argentine, mais c'est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui reste dans les mémoires. Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu'il y avait «encore beaucoup de travail» avant une éventuelle nouvelle rencontre. Le regain d'activité diplomatique intervient à deux jours de l'expiration d'un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans l'immédiat, il n'est pas clair si cet ultimatum, au terme duquel Washington menaçait de déployer des droits de douane secondaires, c'est-à-dire visant les pays achetant du pétrole et de l'armement russes, est encore d'actualité. Trois heures de rencontre Donald Trump, qui voit dans les droits de douane un instrument à la fois diplomatique et économique inépuisable, a seulement indiqué jeudi que d'autres pays que l'Inde pourraient être visés, y compris la Chine, sans donner de calendrier précis. La réunion entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff a duré «près de trois heures», selon l'agence de presse étatique russe TASS. Elle a été qualifiée de «très utile et constructive» par le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, et de «très productive» par le président américain sur sa plateforme Truth Social. Après cette rencontre, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky. 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Europe: Investi président, Nawrocki veut éviter «le déclin» de la Pologne
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L'historien conservateur, investi mercredi président de la Pologne, a adopté un ton combatif face au gouvernement de Donald Tusk. Publié aujourd'hui à 23h20 Mis à jour il y a 6 minutes Le nouveau président polonais, Karol Nawrocki, lors d'une cérémonie officielle à Varsovie pour prendre le commandement des forces armées, le 6 août 2025. AFP L'historien conservateur Karol Nawrocki, investi mercredi président de la Pologne, a promis de «combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin», au cours de sa prestation de serment devant le Parlement. Il a promis à cette occasion d'être «la voix du peuple polonais», de «ceux qui veulent une Pologne souveraine». Vainqueur du deuxième tour, le 1ᵉʳ juin, de l'élection présidentielle, Karol Nawrocki, 42 ans, s'est prononcé pour «la Pologne qui est dans l'Union européenne mais qui n'est pas l'Union européenne et qui est et restera la Pologne». «Nous devons combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin et la dégradation», a-t-il insisté, citant Ignacy Paderewski, un Premier ministre polonais du début du XXe siècle. Le nouveau chef de l'Etat a également souligné l'importance de l'alliance de la Pologne avec les Etats-Unis et a promis que son pays jouerait un rôle actif dans l'Otan mais n'a pas du tout évoqué l'Ukraine. «Plus possible de gouverner de cette manière», Il a critiqué l'actuel gouvernement polonais, celui de Donald Tusk, disant qu'il n'était «plus possible de gouverner de cette manière», annonçant une série d'initiatives législatives, notamment dans le domaine économique, en vue de «réveiller les aspirations du peuple polonais». Donald Tusk a quant à lui estimé, devant la presse, que Karol Nawrocki avait «parlé assez franchement de la confrontation avec le gouvernement» dans son discours d'inauguration. «Et bien sûr nous y sommes prêts», a-t-il martelé, avant de lancer : «nous défendrons fermement la Constitution» si le président cherche à empiéter sur les compétences du gouvernement. De son côté, Karol Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement de coalition quadripartite en place comme «le pire de l'histoire» de la Pologne démocratique. Pendant sa prestation de serment, quelques milliers de personnes arrivées de tout le pays se sont rassemblées devant le Parlement et dans d'autres endroits de la capitale Varsovie pour exprimer leur soutien au chef de l'Etat. «Il ne rampe pas devant Bruxelles», a commenté auprès de l'AFP Jan Smolinski, un mineur retraité de 75 ans, s'exclamant ensuite : «C'est un vrai Polonais, de chair et de sang». Marietta Borcz, une assistante dentaire de 57 ans, a dit que c'était «important» pour elle que Karol Nawrocki «soit catholique et qu'il défende les valeurs chrétiennes». Courte majorité Dans la journée, ce dernier a à cet égard participé à une messe pour la Patrie. Dans l'après-midi, au cours d'une cérémonie officielle, il doit prendre le commandement suprême des forces armées polonaises. Au deuxième tour de la présidentielle, qu'il a remporté avec une courte majorité, Karol Nawrocki, a été soutenu par le principal parti d'opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste). Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un grave revers pour la coalition au pouvoir depuis bientôt deux ans et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l'Otan et de l'UE, voisin et grand soutien de l'Ukraine face à l'invasion russe. Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l'Etat exerce principalement en Pologne une influence sur la politique étrangère et de défense mais peut également proposer des lois et mettre son veto sur celles votées par le Parlement. Karol Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement favorable à l'Union européenne était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l'Etat de droit et la libéralisation de l'avortement. Novice Novice en politique intérieure et dans les relations internationales, cet historien est un admirateur de Donald Trump, qu'il a brièvement rencontré à la Maison Blanche peu avant le premier tour, le 18 mai, du scrutin. Pendant sa campagne, il s'est notamment opposé à l'idée d'une adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique et lui a reproché de ne pas avoir «fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait». Avec son slogan «La Pologne d'abord, les Polonais d'abord», il a pris pour cible le million de réfugiés ukrainiens vivant dans son pays. Le 31 juillet dernier, Karol Nawrocki s'est pourtant entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky, qui s'est déclaré «reconnaissant» d'avoir entendu «l'assurance d'un soutien continu à l'Ukraine». Mercredi, le président ukrainien a félicité son homologue polonais, affirmant, dans un message sur X, attendre «avec impatience un dialogue constructif et direct dans l'intérêt commun de nos deux nations». Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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