
« J'ai un petit bureau dédié à ça » : Mickaël Guillard, le streamer du XV de France
Si le monde est petit, le monde du rugby est minuscule. Grand amateur de jeux vidéo depuis que son père lui a offert « Jak et Daxter », Mickaël Guillard (24 ans) est devenu avec le temps un streamer qui se structure de plus en plus. « J'ai un petit bureau dédié à ça, j'ai acheté une caméra et un micro mais il faut que je le change parce que quand je parle, on m'entend loin, comme si j'étais au fin fond de mon garage. Maintenant, il faut investir. »
Pour se guider dans cette jungle, le joueur formé dans les Yvelines, à Élancourt puis à Saint-Quentin-en-Yvelines peut se fier à deux streamers professionnels qui sont aussi des anciens « rugbeux ». « Je suis très ami avec Aymeric Milan et "Nogodi" (ancien Espoir du club de Brive et fils de l'entraîneur Nicolas Godignon). J'ai une chaîne Twitch mais je ne l'utilise pas trop. Je vais souvent jouer ou participer à des événements chez eux. On les harcèle parfois, j'avoue. Ça fait bien rire tout le monde de nous voir autrement qu'en mode rugby. Aymeric a quinze ans de plus que moi. Il se trouve qu'il jouait en senior dans le petit club où j'ai commencé. Je n'étais pas encore parti à Massy et lui, c'était la vieille branche qui jouait arrière avec la réserve (rire). »
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4 hours ago
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Verstappen fidèle et Vasseur prolongé : la fin des rumeurs incessantes dans le paddock
Depuis plusieurs semaines, des rumeurs pas toujours fondées annonçaient Max Verstappen chez Mercedes et Frédéric Vasseur non conservé par Ferrari. Finalement, les deux resteront à leur place l'an prochain. Tous les jeudis de Grands Prix, depuis le début de la saison ou presque, Max Verstappen avait droit aux mêmes questions sur son avenir à court terme. Auxquelles il répondait toujours de manière laconique, se contentant de répéter qu'il était bien là où il est. En l'occurrence Red Bull, sa deuxième famille, celle avec laquelle il a glané tant de succès (44 poles, 65 victoires, 4 titres mondiaux). Une équipe avec laquelle il est sous contrat jusqu'en 2028, ce qui aurait dû empêcher tout questionnement, mais les nombreuses clauses de sortie annuelles de ce type d'accord autorisent toujours la naissance de rumeurs ou de fantasmes. Le premier semestre cataclysmique du clan autrichien a contribué à les renforcer. Red Bull est entré dans une nouvelle ère après Horner... et Max Verstappen le vit bien Il y a d'abord eu le scandale dans lequel s'est retrouvé empêtré en début d'année l'emblématique patron de Red Bull Christian Horner, visé par une enquête interne pour comportement inapproprié envers l'une de ses assistantes avant d'être blanchi et maintenu dans ses fonctions. Mais Jos Verstappen, le père de Max, n'avait pas manqué l'occasion pour dire tout le mal qu'il pensait d'Horner et de la situation, craignant de voir l'équipe de son fils déstabilisée. Le début de saison n'a rien arrangé puisque le champion en titre s'est vite retrouvé, malgré son talent intact et son engagement total en piste, sous la domination des McLaren de Piastri et de Norris. De quoi l'imaginer avoir des envies d'ailleurs, notamment du côté de Mercedes puisque George Russell avait lui-même fini par lâcher que l'éventuelle prolongation de son contrat avec la marque allemande traînait du fait des discussions en cours entre Toto Wolff et Max Verstappen. « Il est temps de mettre fin à toutes ces rumeurs » Max Verstappen Le patron de Mercedes, toujours habile dans les parties de poker menteur et les négociations, ne niait d'ailleurs pas. La rumeur continuait donc de faire son chemin et chacun y trouvait sans doute son intérêt. Jeudi, le Néerlandais a sifflé la fin des débats en tout genre. « Je n'ai jamais vraiment parlé de ça parce que j'étais concentré sur les discussions avec l'équipe pour améliorer nos performances et réfléchir à des idées pour l'année prochaine, a-t-il annoncé lors du point presse d'avant GP organisé par Red Bull. Je pense qu'il est temps de mettre fin à toutes ces rumeurs, il a toujours été assez clair pour moi que je resterais. » Une clause de sortie de contrat devenue caduque ou l'éviction brutale de Christian Horner, remplacé il y a trois semaines par Laurent Mekies, sont peut-être à l'origine de cette prise de parole plus ferme que les précédentes. Et surtout définitive. « Radio Paddock » devra donc trouver d'autres idées pour animer la pause estivale. Vasseur prolongé Lorsqu'il est entré dans le paddock flambant neuf du Hungaroring, il avait le sourire. Non pas devant les travaux pharaonesques que le circuit magyar a entrepris pour célébrer son quarantième anniversaire. Et encore moins pour la prolongation de son contrat qui avait été officialisé dès potron-minet. Fred Vasseur était tout sourire parce qu'il avait battu son adjoint Jérôme d'Ambrosio au padel et le chambrait tranquillement. Car pour son avenir à Maranello, le Français n'a jamais tremblé. Sans doute s'est-il un peu agacé, ces dernières semaines, d'improbables rumeurs l'envoyant au chômage. Il s'en était amusé avant que cela ne l'énerve quelque peu, au Canada. Depuis, il était passé à autre chose, s'occupant de ce que pourquoi la Scuderia l'a prolongé de « plusieurs années ». À savoir la voiture et la compétition. Parce qu'à Maranello, ni John Elkkan, l'administrateur de Ferrari, ni Benedetto Vigna, le président de la marque ne pouvaient se permettre de changer de tête à six mois du grand changement réglementaire programmé pour l'an prochain. « Franchement, ce n'est pas une surprise sauf pour ceux qui colportent des rumeurs » Charles Leclerc, sur la prolongation de Vasseur Les deux Italiens, comme le monde de la Formule 1, savent que les changements prennent du temps, beaucoup de temps. Et qu'en deux années, le Français a déjà enclenché beaucoup de choses sans en récolter, encore, tous les fruits. Pour Vigna, cette prolongation est « la reconnaissance de tout ce qui a été fait. Le reflet de notre confiance en Fred à diriger l'équipe. » Le président de Ferrari comme l'administrateur de la marque savent l'importance du Français dans le recrutement de Lewis Hamilton qui a tant fait parler cet hiver et le précédent. Ils savent tout également de la proximité du boss avec Charles Leclerc qui jeudi encore défendait son boss comme lui et le Britannique l'avaient fait en juin lors du GP du Canada. « Je suis super content que Fred poursuive l'aventure, a déclaré le Monégasque. Franchement ce n'est pas une surprise sauf pour ceux qui colportent des rumeurs. Cette nouvelle les fait taire. »


L'Équipe
4 hours ago
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Une nouvelle étape franchie : Paul Pogba retouche le ballon à l'entraînement avec l'AS Monaco
En travail individualisé depuis sa signature à Monaco, Paul Pogba retouche le ballon depuis le début de la semaine. Ce n'est qu'un début, et le voir faire son retour sur les terrains pour la rencontre entre Monaco et Le Havre lors de la 1re journée de Ligue 1, le 16 août, reste toujours un voeu pieux. Mais Paul Pogba progresse. Lors de sa présentation officielle comme nouveau joueur de l'AS Monaco, le 3 juillet, l'international français avait répété qu'il y aurait « des étapes ». Près d'un mois plus tard, une de ces étapes a été franchie depuis le début de la semaine : le milieu n'en est pas encore à reprendre l'entraînement avec ses partenaires, mais il retouche le ballon, toujours dans une préparation individualisée. Il n'est toutefois pas envisagé un retour à la compétition avant le délai de « trois mois » annoncé à son arrivée par le directeur général du club Thiago Scuro. L'ASM a d'ailleurs publié, jeudi sur ses réseaux sociaux, une photo du joueur balle au pied. Une publication partagée par AS Monaco (@asmonaco) Quelques heures plus tôt, Pogba s'était montré sur les terrains du centre d'entraînement pour regarder ses coéquipiers disputer leur second match en deux jours face au Torino avec les joueurs n'ayant pas débuté la veille. Ils l'ont emporté à nouveau, sur le score de 3-1. La « Pioche » était présente aux côtés d'Ansu Fati, également en phase de reprise, et du président Dmitri Rybolovlev. Toujours invaincue depuis le début de l'été, l'ASM disputera son avant-dernier match de préparation dimanche, sur la pelouse de l'Ajax Amsterdam, avant de recevoir l'Inter Milan, vendredi prochain.

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Pour Marchand, un sixième titre mondial historique pour confirmer son record extraordinaire
Léon Marchand a décroché un sixième titre mondial, jeudi à Singapour, le troisième sur 200 m 4 nages. Un exploit au lendemain de son formidable record du monde sur l'épreuve, avant le 400 m 4 nages de dimanche. Il est le premier à s'étonner. « C'est classe, trop classe ! Quand je l'ai vu, je me suis dit : "Mais qu'est-ce qu'il fout là ?" » Léon Marchand s'en amuse, il n'a toujours pas compris pourquoi Tony Parker est apparu jeudi dans la salle où se réunissent les futurs médaillés des Mondiaux de natation, avant les cérémonies protocolaires à Singapour. Pourquoi cette légende du basket a accepté d'être là, pour lui remettre à lui, la médaille d'or du 200 m 4 nages ? Des heures après, personne ne décryptait avec certitude cette irruption inattendue. Marchand ne savait évidemment pas que TP avait assisté avec son père, il y a trois jours, à un match à huis clos entre la France et le Sénégal à l'Insep. Il ne cherche même pas à deviner la raison qui l'a poussé à ce long périple. Il s'en moque. « Vous avez entendu les acclamations ? Tony Parker est une légende. Qu'il me remette la médaille, c'est très spécial, insiste le Français, qui l'a remercié en anglais d'un « thank you », plutôt hors sol. Mais la fierté est réelle pour le nageur de Toulouse et quadruple champion olympique l'été dernier. Dans le sillage de Léon Marchand, le Bowman Boys Band fait son show Deuxième performance de l'histoire À 23 ans, Marchand sait qu'il a écrit une nouvelle très belle page de l'histoire de son sport. Après son extraordinaire record du monde sur 200 m 4 nages en 1'52''69, mercredi, le DTN Denis Auguin avait ainsi lâché spontanément qu'« il avait massacré la course ». Le technicien s'était repris, modérant son propos en rappelant : « Léon n'est pas encore champion du monde, donc il faut rester un minimum concentré. » Il a été entendu. Mieux que ça. Malgré la fatigue physique et émotionnelle, ou l'enjeu face à l'Américain Shaine Casas, son coéquipier à Austin qui l'a marqué au shorty de bain, le prodige des Bleus a fini par s'imposer en 1'53''68, soit la deuxième performance de l'histoire sous l'ancien record du monde de l'Américain Ryan Lochte (1'54''00 en 2011). Le 3e titre mondial de Léon Marchand sur 200m 4 nages en vidéo À l'issue de cette finale, Marchand exultait : « C'était une course un peu plus serrée, mais c'était top. J'ai très mal dormi, j'étais tout excité avec beaucoup d'adrénaline. J'ai essayé de lire, de regarder des vidéos mais ce n'était pas facile... Je me suis levé vers midi et demi, et il a fallu se réveiller toute la journée. » Il a peiné jeudi, mais trouvé des ressources au meilleur moment pour ajouter un sixième titre mondial à sa collection débutée en 2022. Un troisième sur ce 200 m 4 nages pour un triplé qui n'a rien d'anodin. Seuls treize hommes ont vampirisé à ce point une (ou plusieurs) épreuve(s) avant lui. Pour le cérébral jeune homme, les courses se sont enchaînées sans se ressembler. En demi-finales, il a puisé dans un mélange de fraîcheur et de surexcitation, d'insouciance aussi, pour jouer avec le feu. Mais après avoir effacé Lochte, il fallait se remobiliser. Ce qui était inédit pour Marchand. Rien à voir avec son premier record du monde qui avait effacé la légende Michael Phelps en finale des Mondiaux de Fukuoka sur 400 m 4 nages (2023). « On verra en série, mais il peut nager vite » Nicolas Castel, entraîneur de Marchand, à propos du 400 m 4 nages dimanche Et désormais, l'unique certitude est qu'il ne faut jamais banaliser un titre mondial. Il en accumule six, il peut en cueillir un septième dimanche, avec le 400 m 4 nages. « On verra en série, mais il peut nager vite, glisse Nicolas Castel, son entraîneur, qui lui souhaite entre-temps de disputer la finale du 4 x 200 m ce vendredi soir « avec les copains. Peut-être qu'il va un peu manquer de volume d'un côté, mais il a progressé techniquement et gagné en puissance. Ça pourrait contrebalancer. » Les chiffres du titre mondial de Léon Marchand sur 200 m 4 nages Certains ont commencé à effectuer de savants calculs pour envisager la progression possible de Marchand sur son propre record du monde (4'02''50). Lui et ses proches évacuent ces projections. Un an après les Jeux de Paris qui ont bouleversé sa vie et son quotidien, le nageur ne songe qu'à s'exprimer dans l'eau. « Revenir à la base », résume-t-il. À sa quête de titres sur ces épreuves de 4 nages qui l'ont révélé et lui ressemblent. Il sait que sa versatilité est un atout majeur pour durer, pour éviter de s'enfermer dans un schéma ou un carcan quelconque. Pour réussir ce qu'aucun Français n'a réalisé jusque-là, en essayant de conserver au moins un de ses titres olympiques aux Jeux de Los Angeles en 2028.