logo
Carmen au Festival d'opéra de Québec

Carmen au Festival d'opéra de Québec

La Presse01-08-2025
La production phare du Festival d'opéra de Québec de cet été, Carmen de Bizet, a été inaugurée mercredi soir au Grand Théâtre de la capitale. Une rare chance de voir ici de quel bois se chauffe la grande mezzo-soprano Stéphanie d'Oustrac.
Ceux qui avaient assisté à la dernière Carmen de l'Opéra de Québec en 2018 auront sans doute en mémoire un couple principal au français plus qu'approximatif, sans parler des aigus coincés du ténor chantant Don José.
L'ère Jean-François Lapointe a heureusement été synonyme d'un vrai respect pour la langue de Molière, avec des distributions à peu près intégralement francophones. Même si le baryton a abandonné le gouvernail de l'institution l'hiver dernier, nous goûtons encore heureusement les fruits de son flair en matière de chanteurs. Mais aussi d'artisans scéniques.
Cette Carmen marquait en effet le retour après deux ans du metteur en scène italien Nicola Berloffa, qui nous avait alors gratifié d'une Lucie de Lammermoor hautement poétique avec la désormais regrettée soprano Jodie Devos.
Les points communs entre les deux productions sont évidents, bien que le responsable de la scénographie, Michele Taborelli, n'était pas de l'aventure précédente : même goût pour les atmosphères brumeuses et les éclairages obliques (gracieuseté de Valerio Tiberi), pour un certain minimalisme et pour des costumes sobres mais bien assortis à l'ensemble.
PHOTO JOCELYN RIENDEAU, LE SOLEIL
La salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre lors de la première de l'opéra Carmen
Avec Berloffa, nous sommes en quelque sorte au pays des westerns spaghettis, ce qui n'a rien d'incongru quand on sait qu'ils ont en fait souvent été tournés dans les déserts d'Andalousie. Des rails de chemin de fer et des fils télégraphiques se perdent dans l'horizon enfumé dans des diagonales divergentes. Voilà l'ancrage principal.
On retrouvera au deuxième acte l'échoppe de Lilas Pastia façon saloon, et d'immenses voiles blancs suspendus aux fils électriques à l'acte suivant, évocation du campement de la bande interlope. C'est poétique en diable. Et ça prouve qu'on peut faire beaucoup avec peu. Dont acte.
Seule étrangeté : cette immense toile figurant une voiture circulant sur une route montagnarde qui descend au-devant de la scène lors du duo d'amour de Don José et Micaëla (premier acte), mais aussi du duo de (dés)amour final, ce qui termine un peu l'opéra en queue de poisson, là où on se serait attendu à ce que la toile se relève pour que la foule soit témoin du sordide assassinat.
IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO, FOURNIE PAR L'OPÉRA DE QUÉBEC
Stéphanie d'Oustrac incarne Carmen dans cette production.
L'autre « trouvaille » majeure de la soirée est la présence de la Bretonne Stéphanie d'Oustrac dans le rôle-titre, qu'elle chantera à l'Opéra de Paris et à la Scala de Milan en 2026 !
Dès son entrée, où elle s'allume une cigarette en dirigeant le pistolet d'une pompe à essence vers les brigadiers, on sait qu'on a affaire à une personnalité vocale hors norme. Ce qui saute aussi aux yeux, c'est la ressemblance troublante avec la voix de Marie-Nicole Lemieux : même couleur, même incarnation vocale totale où chaque mot trouve une couleur singulière en accord avec le sens du texte. On passe ainsi facilement par-dessus le trémolo qui se manifeste occasionnellement dans les aigus.
Dans les habits de son amoureux de passage Don José, nous avons droit au ténor Christophe Berry, déjà de retour après son Manrico (du Trouvère) de mai dernier. Encore là, les aigus sont impressionnants de facilité et de puissance, mais certaines impressions plus mitigées se confirment, soit l'inconstance de la prestation (Berry prend chaque fois au moins un acte avant d'être vraiment en voix), le manque de direction dans les phrases et – ceci étant en lien avec cela – l'incarnation décevante du personnage. On ne sent pas en Don José un homme de chair et de sang prêt à commettre l'irréparable.
Le baryton Christophe Gay, brillant Mercutio dans Roméo et Juliette il y a deux ans, a le sex-appeal d'Escamillo, mais pas les graves. La jeune soprano louperivoise Carole-Anne Roussel campe pour sa part une émouvante Micaëla, même si la voix pourra gagner en rondeur.
PHOTO JOCELYN RIENDEAU, LE SOLEIL
L'interprète de Don José, Christophe Berry, et de jeunes comédiens
Parmi les rôles secondaires, tous tenus par de jeunes chanteurs québécois, se démarquent particulièrement le Dancaïre du baryton Geoffroy Salvas et le court mais coloré Lilas Pastia (rôle parlé) du baryton Robert Huard.
Jacques Lacombe dirige l'Orchestre symphonique de Québec de manière alerte et élégante. Un peu plus de prise de risque, de folie bien dosée aurait hissé sa prestation encore plus haut.
Un spectacle à voir donc, en particulier pour la production de Nicola Berloffa et la Carmen en technicolor de Stéphanie d'Oustrac.
Carmen au Festival d'opéra de Québec, ce 1er août, 19 h 30, et le 3 août, 14 h
Consultez la page du spectacle
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Pendant que les champs brûlent
Pendant que les champs brûlent

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Pendant que les champs brûlent

Dans Amour apocalypse, où Patrick Hivon brille au côté de la lumineuse Piper Perabo, Anne Émond traite de solitude, de dépression et d'écoanxiété avec un humour jusque-là insoupçonné. Propriétaire d'un chenil à Thetford Mines, Adam (Patrick Hivon), célibataire écoanxieux de 45 ans, se fait mener par le bout du nez par son employée Romy (Elizabeth Mageren), une gen z qui souffle le chaud et le froid. À la maison, où traîne souvent son meilleur ami Frank (Éric K. Boulianne), Adam se fait rabrouer par son père Eugène (Gilles Renaud), qui n'accepte pas la dépression de son fils. Afin de surmonter sa mélancolie, Adam se procure une lampe solaire. Après l'avoir brisée, il appelle le soutien technique de la compagnie. Il tombe alors sur Tina (Piper Perabo), qui a du soleil dans la voix. Craignant qu'elle n'ait été blessée lors d'un tremblement de terre, Adam se rend à Sudbury pour sauver celle dont le prénom évoque le slogan politique There Is No Alternative (« Il n'y a pas d'autre choix »). Malgré la grisaille ambiante, leur première rencontre semble tirée d'un conte de fées. Tandis que les catastrophes climatiques se multiplient et menacent de les séparer, Adam et Tina souhaitent affronter la tempête ensemble. Après avoir dévoilé son sens de l'humour dans Jeune Juliette, tendre comédie sur les affres de l'adolescence, et un plaisir palpable à jouer avec les codes du thriller dans Lucy Grizzli Sophie, adaptation jubilatoire de La meute de Catherine-Anne Toupin, Anne Émond révèle une fois de plus une facette insoupçonnée. Tellement insoupçonnée que plusieurs seront désarçonnés. PHOTO IMMINA FILMS Piper Perabo et Patrick Hivon dans Amour apocalypse, d'Anne Émond Tandis qu'elle dépeint avec une redoutable lucidité un monde qui court à sa perte dans Amour apocalypse, la cinéaste y bouscule avec bonheur et audace les codes de la comédie sentimentale. Si cette proposition singulière semble d'abord détonner dans la filmographie de celle à qui l'on doit Nelly, biobic atypique sur Nelly Arcan, Amour apocalypse porte bel et bien la griffe d'Anne Émond. En plus d'y retrouver les sujets chers à la réalisatrice, comme la dépression, la solitude, l'incommunicabilité, on reconnaît chez le bienveillant Adam le désespoir du fragile père des Êtres chers et cette envie de fusionner avec l'autre du jeune couple d'un soir de Nuit #1. Par la voix d'Adam, à l'affût de tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète, Anne Émond exprime ses propres angoisses face à l'avenir avec une bonne dose d'autodérision. Porté par un irrésistible humour noir, des situations délicieusement embarrassantes, des personnages secondaires truculents interprétés avec naturel, sans oublier une trame sonore vitaminée, Amour apocalypse s'avère beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Malgré son côté décalé évoquant Avant qu'on explose, de Rémi St-Michel, ce sixième long métrage d'Anne Émond rappelle davantage par son charme crépusculaire Last Night, où Don McKellar proposait que la fin du monde se boucle joliment par un baiser. Jouant avec aisance avec les éléments, tantôt un soleil brûlant les paysages arides, tantôt une pluie torrentielle menaçant de tout détruire, la cinéaste offre à Adam et Tina quelques moments d'évasion en les projetant dans un paradis hivernal le temps d'une méditation. Mention d'honneur à la voix pénétrante du mixeur et preneur de son Stephen de Oliveira dans le rôle du thérapeute. Au milieu du chaos ambiant qu'orchestre Anne Émond, qui tire totalement profit des paysages miniers avec la complicité d'Olivier Gossot à la photo, Patrick Hivon, au sommet de son art, et Piper Perabo, pétillante, forment un duo aussi irrésistible qu'improbable. En salle

Quand l'« enjeu moral de notre époque » rattrape le sport
Quand l'« enjeu moral de notre époque » rattrape le sport

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Quand l'« enjeu moral de notre époque » rattrape le sport

Sami Zayn renouera avec le public québécois cette semaine. La WWE sera de passage vendredi au Centre Bell, puis lundi au Centre Vidéotron, pour ses classiques hebdomadaires SmackDown et Raw. Pour le Québécois, ce sera l'occasion de refaire un trajet qu'il a parcouru mille et une fois naguère, avec son vieil ami Kevin Owens et d'autres lutteurs qui enflammaient les quatre coins du Québec. « Fred la Merveille, Exess, Damian », énumère Zayn. C'est au fil de ces trajets qu'il a noué des liens d'amitié avec Owens, l'autre visage québécois de la WWE. On jasait, on riait. À 19, 20 ans, les road trips avec les amis, c'est juste le fun. C'est vraiment en auto que tu te fais des amis dans la lutte ! Sami Zayn, à propos de sa jeunesse en compagnie de collègues lutteurs Il sera présent au Centre Bell vendredi, mais on ignore s'il apparaîtra pendant la portion télévisée du spectacle. Lundi, en revanche, il luttera contre Rusev, un colosse de Bulgarie qui roule sa bosse depuis des années. Les amateurs présents à Québec verront le même Sami Zayn que celui qu'ils voient chaque semaine à la télévision depuis des années. Il arrivera sur la même musique entraînante qui annonce sa présence à la WWE depuis 10 ans. Il fera ses manœuvres habituelles, son classique Helluva Kick et autres acrobaties qui lui permettent de livrer, soir après soir, des combats toujours parmi les plus relevés. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Sami Zayn et Kevin Owens lors d'un gala de la WWE en 2018 Un pantalon et un message Mais il y aura une différence que les regards avertis noteront. Depuis quelques mois, Zayn a ajouté à son pantalon des motifs aux formes et aux couleurs du drapeau de la Palestine. Zayn, de son vrai nom Rami Sebei, s'est toujours décrit comme un citoyen engagé. Il promeut fréquemment sa fondation, Sami for Syria, qui amasse des fonds pour des cliniques mobiles au pays de ses ancêtres. Récemment, sur son compte X, il a écrit un message pour Juneteenth, le jour férié qui commémore la fin de l'esclavage aux États-Unis. Dans un autre message, il interpelle le socialiste démocrate Zohran Kwame Mamdani, aspirant potentiel bien à gauche pour la mairie de New York. Il a aussi publié une photo d'un bracelet sur son poignet, où on peut voir « Free Pa », et si les lettres qui suivent le « A » sont impossibles à déchiffrer, on devine néanmoins la suite. PHOTO TIRÉE DU COMPTE X @SAMIZAYN Le bracelet de Sami Zayn publié sur X, le 3 août En entrevue, le sujet est très, très délicat. « Je suis déchiré », dira-t-il à plusieurs reprises. Déchiré entre prendre la parole sur ce qu'il considère comme « l'enjeu moral de notre vie », ainsi qu'il l'a écrit sur X, et rentrer dans le rang. Il en aurait long à dire. Ce n'est pas un sujet politique, c'est humanitaire. J'ai mon opinion, les gens la connaissent. Je ne peux pas croire que ce soit même un sujet de controverse. Sami Zayn S'il y a un aspect sur lequel un certain consensus commence à se former, c'est justement sur la question humanitaire. Donald Trump lui-même, qu'on ne prendra jamais pour un militant propalestinien, a fini par reconnaître qu'il y avait une « vraie famine » à Gaza, en réponse au premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, qui affirmait le contraire. C'est donc sur cet aspect que Zayn concentre sa prise de parole, et sur la liberté d'opinion pour tous. « Je ne suis pas gêné de dire que je suis pour la liberté et l'égalité pour tout le monde. Si ça vaut pour un groupe de personnes, ça doit valoir pour tout le monde. C'est être moralement conséquent. » « Ça prend du courage » À une certaine époque, les drapeaux avaient une tout autre fonction sur le ring. Sébastien Arcand, directeur associé au Pôle sports HEC Montréal, se souvient que dans son jeune temps, « c'était Iron Sheik et Nikolai Volkoff. Les drapeaux [de l'Iran et de l'URSS] faisaient partie des personnages et on voulait qu'ils se fassent huer », rappelle-t-il. Mais il s'agissait d'un scénario. D'ailleurs, Volkoff était en fait originaire de Yougoslavie. « Mais le sport devient politique, polémique quand tu bouscules l'ordre établi », ajoute M. Arcand. Et dans le cas du conflit israélo-palestinien, la situation est particulièrement tendue. Le professeur note le cas de l'ultramarathonienne australienne Grace Tame, larguée par son commanditaire Nike après des prises de position propalestiniennes. « On regarde l'histoire récente, l'Holocauste, on est encore en réaction, souligne M. Arcand. Le sujet est ultra chargé. Encore plus aux États-Unis, où les problèmes de certaines universités ont commencé autour de cette question. Même ici, le débat s'est invité au défilé de la Fierté. Mais si on prend la guerre en Ukraine, on a vu des joueuses de tennis s'exprimer, il y a beaucoup plus d'unanimité. Il y a donc beaucoup d'hypocrisie. Des prises de parole sont acceptables ou non, selon le consensus derrière la cause. Sébastien Arcand, directeur associé au Pôle sports HEC Montréal Donald Beauchamp a passé le gros de sa carrière à conseiller des hockeyeurs, à l'époque où il était vice-président principal aux communications du Canadien. « La dernière chose qu'un joueur de hockey veut, c'est être une distraction pour son équipe, rappelle celui qui est maintenant conseiller spécial chez TACT. Même s'ils ont des opinions arrêtées, ils ne vont pas les afficher publiquement. Un joueur de hockey ne pourrait jamais ajouter un drapeau sur ses culottes. « Mais la lutte est un sport individuel, rappelle-t-il. [Zayn] a des origines syriennes. Il connaît la détresse des gens de Gaza, et à un moment donné, le côté humanitaire devient plus fort que la rectitude politique. Il a décidé d'être lui-même, et ça prend du courage. C'est son geste, plus que n'importe quelle parole, qui parle. » Le corps tient Ces prises de position seraient potentiellement plus faciles pour un athlète qui se sait dans ses derniers milles, mais Zayn, malgré ses 41 ans, ne s'imagine pas encore délacer ses bottillons sur le ring. Sans entrer dans les détails de son contrat, il dit qu'il restera à la WWE « pour un bon bout. Ça fait 23 ans que je lutte. La WWE est la plus grande compagnie. Je rêvais d'être ici quand j'étais jeune. Regarde les gros noms : on a tous autour de 40 ans. Si tu m'avais demandé ça à 30 ans, je t'aurais dit que j'en avais pour 10 ans. Mais là, ça va bien ! » La récente opération au cou de son ami Kevin Owens le fait toutefois réfléchir. « Tout va bien et un jour, tu te réveilles avec un problème qui arrive de nulle part », prévient-il. Alors en attendant ce jour, il souhaite « avoir du fun avec des amis, raconter de bonnes histoires, profiter de mon temps sur le ring et avec les fans. Parce que dans quelques années, les gens vont m'oublier, il y aura de nouveaux lutteurs. Un jour, ça va finir et ça ne reviendra pas ».

Avenir incertain pour Geneviève Pettersen et Élisabeth Crête au 98,5 FM
Avenir incertain pour Geneviève Pettersen et Élisabeth Crête au 98,5 FM

La Presse

time11 hours ago

  • La Presse

Avenir incertain pour Geneviève Pettersen et Élisabeth Crête au 98,5 FM

L'émission qu'animait Geneviève Pettersen sur les ondes du 98,5 FM depuis un an n'a pas été reconduite pour l'automne. Son sort au sein de Cogeco Média paraît aujourd'hui incertain. Idem pour celui d'Élisabeth Crête, qui était la tête d'affiche de la station le week-end. Le 98,5 FM a dévoilé jeudi sa programmation pour l'automne dans un communiqué de presse qui en a pris beaucoup par surprise, puisqu'il ne fait mention ni de Geneviève Pettersen ni d'Élisabeth Crête. Cette dernière anime cet été l'émission du retour en remplacement de Philippe Cantin. Selon nos informations, elle a appris jeudi matin, en prenant connaissance du communiqué de presse, que sa place dans la grille horaire de l'automne était compromise. La directrice des programmes du 98,5 FM, Julie-Christine Gagnon, a évité de se prononcer sur le cas d'Élisabeth Crête lorsqu'elle a été interrogée par La Presse. Elle a indiqué qu'une annonce aura lieu prochainement à propos de la matinale du week-end, qui débute le 30 août. PHOTO FOURNIE PAR COGECO MÉDIA Élisabeth Crête « L'équipe travaille à finaliser les détails (format, collaborations, animation, etc.). On sera en mesure d'en faire l'annonce sous peu », a précisé Julie-Christine Gagnon par écrit. Elle a cependant confirmé le départ de la station de Dave Morissette, qui était le coanimateur d'Élisabeth Crête dans l'émission Même le weekend. Son contrat était venu à échéance. Geneviève Pettersen toujours en discussion Julie-Christine Gagnon a également confirmé que Ça va aller loin, l'émission de début de soirée qu'animait Geneviève Pettersen en semaine, ne sera pas de retour à la rentrée. Mario Langlois occupera dès la semaine prochaine cette case horaire avec Les amateurs de sports. La directrice des programmes du 98,5 FM a laissé entendre que Geneviève Pettersen pourrait rester au sein de la famille Cogeco Média, qui comprend aussi le réseau Rythme. « Cogeco est en discussion avec Geneviève. L'équipe apprécie son travail et espère que l'on pourra l'entendre sur les ondes de Cogeco Média cet automne », a fait savoir Mme Gagnon. Quant à Geneviève Pettersen, elle s'est montrée plutôt avare de commentaires jeudi. « Je suis très enthousiaste face aux projets qui se profilent pour moi dans les prochains mois. Des échanges sont en cours pour les concrétiser, mais c'est encore trop tôt pour en parler », s'est contentée de déclarer l'animatrice et autrice. Geneviève Pettersen collaborait la saison dernière à La Commission, l'émission animée par Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez au 98,5 FM. Elle avait également une chronique dans Les filles du lunch, avec Maripier Morin et Marie-Eve Janvier à Rythme. On a aussi pu l'entendre cet été au micro de Denis Lévesque, au 98,5 FM. Le 98,5 FM a été devancé pour la première fois par ICI Première en cotes d'écoute le printemps dernier. Pour autant, sa programmation demeure presque inchangée. Patrick Lagacé reviendra à la barre de l'émission matinale dès lundi prochain. On annonce également les retours de Marie-Ève Tremblay en fin de matinée, de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau sur l'heure du midi, ainsi que de Philippe Cantin dans le retour à la maison.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store