
Marie-Alex Bélanger au tableau principal de l'escale montréalaise
La Presse Canadienne
Bélanger, une joueuse de 32 ans originaire de Saint-Alphonse-Rodriguez, et Monkhouse feront partie de l'imposant contingent canadien qui participera à cette épreuve, qui se déroulera du 13 au 17 août au parc Jean-Drapeau, sur le circuit Gilles-Villeneuve, qui sera transformé pour l'occasion en arène de volleyball de plage.
Chez les dames, les Ontariennes Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson, championnes du tournoi en 2023 et médaillées d'argent aux Jeux olympiques de Paris l'été dernier, seront les têtes d'affiche.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Brandie Wilkerson et Melissa Humana-Paredes aux Jeux olympiques de Paris.
Le tandem ontarien composé de Sophie Bukovec et Heather Bansley devra quant à lui se soumettre aux qualifications pour rejoindre leurs compatriotes au tableau principal féminin.
Les représentantes de l'unifolié se mesureront notamment aux formations du Brésil, des États-Unis, de la Suisse, de l'Allemagne et de la Lettonie, qui sont toutes classées dans le top 10 mondial.
Du côté masculin, les trois meilleures équipes au monde en 2024 — celles des Pays-Bas, de la Suède et de la Norvège — participeront au tournoi.
Les Ontariens avec Sam Schachter et Jonny Pickett ont été invités au tableau principal, et ils pourraient être accompagnés de leurs compatriotes britanno-colombiens Tynan Gannett et Luke de Greeff, qui devront toutefois se soumettre au processus de qualifications.
Au total, 32 équipes — 16 du côté féminin, et 16 du côté masculin — s'affronteront dans cette compétition, la seule escale nord-américaine du circuit Volleyball World Beach Pro Tour.
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35 minutes ago
- La Presse
Direction finale pour les Canadiennes
Un an presque jour pour jour après la finale des Jeux olympiques de Paris, les Canadiennes Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson ont pris leur revanche sur les Brésiliennes Duda Lisboa et Ana Patricia Ramos, dimanche, en demi-finale du tournoi Elite 16 de Montréal. En France, le duo sud-américain avait pris la mesure des Canadiennes en trois manches. Cette fois, Humana-Paredes et Wilkerson ont réglé le débat rapidement, en deux manches de 21-11 et 22-20. Sous la pluie, les Canadiennes, championnes de l'édition du tournoi montréalais en 2023, ont été sans faille. Défensivement, elles n'ont rien donné à leurs rivales qui ont tardé avant de se mettre en marche. Malgré une deuxième manche plus chaudement disputée, les favorites locales ont trouvé des solutions pour l'emporter en fin de match. Les Brésiliennes ont commis trop d'erreurs tactiques et les Canadiennes en ont tiré profit. Humana-Paredes et Wilkerson disputeront la finale à 18 h, dimanche.


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7 hours ago
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Comment s'acheter des billets pour la Coupe du monde ?
Des 13 rencontres du Mondial présentées au Canada, sept le seront au BC Place de Vancouver. Les 6 autres auront lieu à Toronto. Comment s'acheter des billets pour la Coupe du monde ? Vous êtes canadien, fan de soccer, et vous voulez assister aux matchs du Canada à la Coupe du monde 2026 l'été prochain ? Beaucoup de questions restent en suspens à ce sujet, à l'heure actuelle. Mais quelques éléments de réponse sont à notre portée. Pour tenter d'y voir plus clair, nous avons discuté avec Kevin Blue, secrétaire général de Canada Soccer. La fédération a récemment lancé une version mise à jour de son programme philanthropique CanadaROUGE. Celui-ci donne accès, entre autres, à une « loterie d'attribution des billets » au Canada pour la Coupe du monde de l'an prochain. PHOTO CARL DE SOUZA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le match d'ouverture de la Coupe du monde 2026 sera présenté au stade Azteca, à Mexico, le 11 juin 2026. Des dates et une loterie Commençons par la base : le Canada jouera trois matchs de phase de groupes. Le premier aura lieu à Toronto, le 12 juin 2026. Le suivant à Vancouver, le 18 juin. Les Rouges resteront en Colombie-Britannique pour leur troisième affrontement, le 24 juin. Au total, 13 rencontres du Mondial auront lieu au Canada, soit 7 à Vancouver et 6 à Toronto. Le match en terres canadiennes à l'enjeu le plus grand – en huitièmes de finale – sera disputé au BC Place, le 7 juillet. PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Plusieurs centaines de millions de dollars ont été investis pour rénover les installations de Vancouver en vue des matchs internationaux. Nous ne connaîtrons les adversaires du Canada que lors du tirage au sort des groupes. Celui-ci devrait avoir lieu le 5 décembre prochain à la Sphere de Las Vegas, selon Sports Illustrated. Voilà pour les faits. Mais qu'en est-il des billets pour les matchs ? La FIFA procède par loterie. La première phase aura lieu du 10 au 19 septembre. Si vous êtes sélectionné lors de cette loterie, vous recevrez un courriel vous invitant à faire votre achat à une date précise, en octobre. À ce moment-là, comme précédemment mentionné, le tirage au sort des groupes n'aura pas encore eu lieu. Votre choix de matchs se fera donc à peu près à l'aveuglette. Il y aura d'autres phases, mais les détails n'ont pas encore été annoncés par la FIFA. Celle-ci nous indique par ailleurs, par courriel, que les procédures d'achats de billets pour le Mondial devraient être semblables à celles qui ont eu lieu pour le tournoi de 2022, au Qatar. Consultez le site de la FIFA (en anglais) Une demande supérieure à l'offre, une situation inédite On parlait de choisir les matchs à l'aveuglette… Ce n'est pas tout à fait vrai pour le Canada, puisque nous savons déjà où et quand auront lieu les duels de l'unifolié l'été prochain. Et en plus du système de la FIFA, une autre avenue s'offre aux fans canadiens pour y assister : le programme CanadaROUGE de Canada Soccer. Le programme, en soi, vise à permettre aux partisans et à la communauté foot canadienne de contribuer au financement philanthropique de Canada Soccer, par le truchement d'abonnements à ses différents paliers. Rappelons que la fédération est un organisme à but non lucratif, ce qui signifie que l'argent accumulé de cette façon doit être réinvesti dans tous les niveaux du soccer au pays. Nous y reviendrons plus bas. En retour, Canada Soccer offre aux abonnés du programme un accès spécial à la loterie d'attribution des billets. PHOTO CHRIS YOUNG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le secrétaire général de Canada Soccer, Kevin Blue La FIFA contrôle 100 % des billets. Mais elle nous accorde une allocation de 8 % de ceux-ci en tant que pays participant. Kevin Blue, secrétaire général de Canada Soccer C'est ce pourcentage qui est utilisé dans CanadaROUGE. Le programme est accessible aux partisans, mais s'adresse également aux anciens joueurs, aux membres du Temple de la renommée de Canada Soccer, aux groupes de supporters comme les Voyageurs et autres donateurs, indique Blue. Le processus d'inscription pour la loterie via CanadaROUGE devrait se mettre en branle après celle de la FIFA, croit Canada Soccer, qui dit être « en attente de plus de détails » à ce sujet. « Mais ce n'est pas la seule façon pour les Canadiens d'obtenir des billets, assure-t-il. On s'attend à ce qu'il y ait beaucoup plus que 8 % de partisans canadiens dans nos stades. » Le système de la FIFA, qui contrôle les 92 % de billets restants, demeurera l'avenue la plus large pour l'accès aux billets, donc. « Au bas mot, il y a plus de demande pour un petit nombre de billets qu'il n'y a d'offre dans l'allocation accordée à Canada Soccer, ajoute Blue. Cette demande, c'est une bonne chose, et la pénurie de billets, c'est probablement une nouvelle notion pour le soccer au Canada. Je ne pense pas qu'il y a déjà eu une situation similaire. » Gourmandise ? On peut s'abonner à CanadaROUGE gratuitement, ou alors s'inscrire à ses différents paliers pour des frais allant de 50 $ à 5000 $, avec des avantages conséquents selon la somme déboursée. Certains sur les réseaux sociaux ont déjà dénoncé une gourmandise de la part de Canada Soccer. Mais Kevin Blue s'en défend. « Je comprends leur point de vue, même si je n'y adhère pas », dit celui qui a fait de la philanthropie l'un des points d'ancrage du financement de la fédération depuis son arrivée en poste, l'an dernier. Canada Soccer a annoncé jeudi dernier que 17 000 contributeurs s'étaient inscrits à ce programme. « Ce qu'on fait concorde avec les meilleures pratiques que l'on voit dans les autres fédérations et organisations sportives à but non lucratif en Amérique du Nord. » Et puisque le financement gouvernemental « n'augmentera pas », ce qui « ne reflétera pas la croissance du sport » au pays, avance-t-il, il lui faut « trouver de nouvelles façons de diversifier les sources de revenus ». « Notre objectif n'est pas de faire de l'argent, explique Kevin Blue. […] Le but, c'est d'augmenter les revenus pour les réinvestir dans les équipes nationales juvéniles, dans l'éducation des entraîneurs, et tout ce qui est nécessaire pour maintenir la croissance du sport et des équipes nationales. »


La Presse
8 hours ago
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Malgré les progrès, un travail inachevé
Mathieu Olivier, des Blue Jackets de Columbus, après avoir marqué un but contre Anton Forsberg, des Sénateurs d'Ottawa, en avril dernier (Québec) Connaître la meilleure saison de sa carrière, c'est bien. Démontrer que ce n'était pas une anomalie, c'est mieux. C'est avec cette idée en tête que Mathieu Olivier abordera la prochaine saison avec les Blue Jackets de Columbus. Les attentes à son égard ne seront forcément plus les mêmes que par le passé, et c'est entièrement sa faute. En 2024-2025, il a inscrit plus de buts en 82 matchs (18) qu'au cours de ses 168 sorties précédentes (13). Et ses 32 points ont presque égalé sa récolte totale en carrière jusque-là (34). PHOTO SUE OGROCKI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Mathieu Olivier sourit après avoir marqué un but contre les Devils du New Jersey. Parallèlement à cette explosion offensive, il a établi de nouveaux sommets personnels au chapitre des mises en échec (306, au deuxième rang dans la LNH) et du temps de glace (14 min 28 s, un bond de plus de 3 minutes). Personne dans la ligue n'a jeté les gants plus souvent que lui (15 fois). Il a également pris du galon sur le plan défensif, comme en ont fait foi ses responsabilités bonifiées à cinq contre cinq et en désavantage numérique. On peut donc parler d'un succès sur toute la ligne, couronné en mars dernier par une prolongation de contrat de 6 ans et 18 millions de dollars qui entrera en vigueur cette saison. Les attentes monteront, donc. Mais cela ne changera rien à la manière dont l'attaquant de 28 ans abordera les choses, assure-t-il. « Ça fait juste renforcer [le constat] que le rôle que j'ai avec l'équipe est le bon, a dit Mathieu Olivier, jeudi dernier, en marge du Pro-Am Sun Life, match caritatif présenté au Centre Vidéotron de Québec. Ça prouve que ça marche. Comme chaque année, j'essaie de m'améliorer, mais ç'a toujours été mon état d'esprit. » Les joueurs de son profil ne courent pas les rues, et son exemple pourrait servir à d'autres, croit-il. PHOTO PAMELA SMITH, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Urho Vaakanainen, des Rangers de New York, porte son gant au visage de Mathieu Olivier. Très tôt dans sa carrière, et avec l'aide de son père, entraîneur de carrière, il a « identifié [ses] forces ». « Il savait que je n'allais pas devenir un marqueur de 50 buts, a raconté Mathieu Olivier. Mon identité première, ce n'était pas de remplir le filet, alors j'ai développé d'autres habiletés. Il faut être fier de ça. Je dis aux jeunes : si tu es bon pour bloquer des tirs, dans ton jeu défensif ou pour gagner des mises en jeu, peu importe ta force, deviens le meilleur que tu peux être. Et bâtis le reste autour de ton identité. C'est comme ça qu'on réussit à identifier des joueurs pour [combler] différents besoins. » Cette recette, à l'évidence, l'a bien servi. « Goût amer » Il n'y a pas qu'envers lui que les attentes auront changé. La saison dernière, les Blue Jackets ont raté les séries éliminatoires par à peine deux points ; le club devant eux, le Canadien de Montréal, n'a consolidé sa place qu'au 82e et dernier match de la campagne. Il n'en demeure pas moins que d'amasser 89 points a été, pour cette équipe, ni plus ni moins que remarquable. Il y a un an, après deux saisons misérables, et à plus forte raison à la suite de la perte de Johnny Gaudreau, attaquant vedette mort tragiquement dans un accident de la route, personne ne donnait cher de la peau des Jackets. Pourtant, sous la gouverne de l'entraîneur-chef Dean Evason, ils se sont serré les coudes et ont montré à toute la ligue qu'il ne fallait pas les tenir pour battus. 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