Un nouveau satellite météorologique européen, avec une forte contribution belge

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Le Soir

15 hours ago

• Le Soir

Les Epagnols confinés par la chaleur : « On nous a volé l'été, j'ai hâte d'être en octobre »

Juan Pablo Rumbo, 61 ans, reste collé à son ventilateur. Il réside à Badajoz, la ville où, dimanche dernier, la température la plus élevée d'Espagne a été enregistrée : 43,3 °C. Le lendemain, un homme y est décédé à cause de la chaleur extrême. « Je le vis mal. Je sors très tôt à vélo, mais avant midi, je suis déjà cloîtré chez moi jusqu'au lendemain », raconte-t-il. Il admet aussi être plus irritable : « Il y a des jours où je ne me supporte même pas moi-même. » Pour s'occuper, il lit et regarde la télévision. Il aimerait sortir, mais face un thermomètre qui grimpe en flèche, l'idée lui paraît impensable. Il dispose pourtant d'une terrasse extérieure qu'il adore, mais dont il ne peut plus profiter : « C'est impossible, personne ne pourrait y rester. On nous a volé l'été, j'ai hâte d'être en octobre. »

Le Soir

2 days ago

• Le Soir

L'OMS alerte sur les effets de la chaleur sur le corps

La Commission paneuropéenne pour le climat et la santé, un groupe d'experts de l'OMS Europe, a averti mercredi dans une lettre ouverte de la pression qu'exercent les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, sur le système de santé. « Ce n'est plus une menace lointaine ou une gêne saisonnière. C'est une urgence de santé publique qui se déroule en temps réel », déclarent les experts. En raison du changement climatique, l'Europe est de plus en plus souvent confrontée à des vagues de chaleur, plus intenses et plus meurtrières. Ces vagues sont souvent qualifiées de « tueurs silencieux », car leur véritable impact se cache généralement derrière des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques ou des troubles respiratoires. Les personnes âgées, les personnes handicapées, les femmes enceintes, les jeunes enfants et les travailleurs en extérieur sont les plus touchés, tout comme ceux vivant dans des logements inadéquats. 30 % de mortalité en plus en 20 ans Selon la commission d'experts, le taux de mortalité lié à la chaleur a augmenté de 30 % au cours des deux dernières décennies et devrait continuer à croître dans les années à venir. Les hôpitaux en ressentent également les effets : lors des vagues de chaleur, ils accueillent davantage de patients souffrant de problèmes cardiaques, pulmonaires ou rénaux. La chaleur affecte aussi la santé mentale, provoquant troubles du sommeil, anxiété et diminution des capacités cognitives. Les personnes prenant certains médicaments sont particulièrement à risque, ces traitements pouvant altérer la régulation thermique de l'organisme. Le personnel hospitalier, quant à lui, est exposé à l'épuisement et au burn-out, tandis que les systèmes de santé souffrent des contraintes imposées par la chaleur. « Tout cela souligne le besoin urgent d'une meilleure préparation à tous les niveaux du système de santé et dans tous les secteurs. Les plans d'action chaleur-santé sauvent des vies en permettant de prendre des mesures en amont, de protéger les plus vulnérables et d'alléger la pression sur les hôpitaux. Leur mise en œuvre accélérée doit être une priorité — non pas dans quelques années, mais dès maintenant », affirment les experts.

Le Soir

3 days ago

• Le Soir

Un nouveau satellite météorologique européen, avec une forte contribution belge

Le satellite MetOp-SG A1 de l'Agence spatiale européenne (ESA) décollera mercredi depuis la base de Kourou, en Guyane française. Il embarquera plusieurs instruments chargés de collecter des données essentielles pour les prévisions météorologiques, le suivi climatique et la surveillance de la pollution atmosphérique en Europe. La Belgique a contribué activement à la réalisation du projet, s'est réjoui Arnaud Vajda, président du comité de direction du SPP Politique scientifique (Belspo). Pour la deuxième fois de son histoire spatiale, l'Europe mettra en orbite deux satellites météorologiques la même année. Après le lancement réussi du MTG-S1 début juillet, place désormais à MetOp-SG A1. Ce nouveau satellite fait partie d'une constellation de six engins européens placés en orbite polaire. Cette deuxième génération de satellites devra fournir, pendant une vingtaine d'années, les données nécessaires à des prévisions météorologiques plus précises ainsi qu'à une meilleure compréhension de l'évolution du climat. « L'Europe montre qu'elle ne se contente pas de reconnaître les défis climatiques mais qu'elle les prend à bras-le-corps. Nous devons garantir la qualité et la continuité des données météorologiques et climatiques pour les décennies à venir. Elles sont inestimables pour la sécurité et le bien-être des citoyens comme pour notre planète », a souligné Arnaud Vajda. Le satellite transporte à cette fin une série d'instruments spécifiquement conçus pour mesurer, entre autres, les traces de différents gaz dans l'atmosphère. Les données seront notamment exploitées par plusieurs institutions scientifiques belges, dont l'Institut royal météorologique (IRM) et l'Institut royal d'aéronomie spatiale de Belgique (IASB). « La Belgique montre une nouvelle fois qu'elle joue un rôle de premier plan au niveau international dans le domaine spatial », a ajouté Le nombre de satellites météorologiques lancés par l'ESA a sensiblement augmenté depuis 2012 : neuf depuis 2012, contre 11 entre 1977 et 2011. Le lancement de MetOp-SG A1 est prévu mercredi à 02h27 (heure belge).