logo
Retraits ou paiements à l'étranger : comment limiter les frais bancaires

Retraits ou paiements à l'étranger : comment limiter les frais bancaires

Le Parisien26-07-2025
À l'heure de boucler votre valise, et si vous partez à l'étranger, il est intéressant de se pencher sur
les frais bancaires
que peuvent occasionner les retraits ou les paiements.
Si vous restez dans la zone euro, pas de grande surprise au moment de régler l'addition. « Il n'y a pas de frais bancaires pour les paiements en euros », détaille Wise, une entreprise qui propose des solutions de paiement à l'étranger.
En revanche, dès que vous quittez cette zone, vous pouvez vous voir appliquer des frais. Pour un paiement par carte, l'organisme Selectra estime que
les banques
appliquent en moyenne une commission fixe de l'ordre de 0,30 euro, à laquelle s'ajoute une part variable de l'ordre de 2,5 % du montant de la transaction.
Si vous vous rendez aux distributeurs automatiques, vous pouvez aussi vous exposer à des prélèvements importants selon le pays. Certaines destinations se distinguent même par leurs frais particulièrement élevés. Selon Wise, le Viêt Nam, l'Argentine et la Colombie occupent le podium, avec des frais moyens respectifs de 27 %, 21 % et 17 %. Dans ces pays, autant procéder à un seul retrait pour votre séjour pour limiter l'addition finale.
L'Indonésie, la Corée du Sud et la Turquie figurent également dans le top 10 des pays qui appliquent le plus de frais de retrait. En moyenne, ces derniers comprennent une commission fixe d'environ 3 euros et une partie variable pour des retraits bancaires en dehors de la zone euro, selon Selectra.
Il est possible de limiter ces frais annexes. D'abord en partant avec une somme d'argent en liquide que vous changerez pour payer ensuite en devise locale. « L'idée est de toujours maîtriser le taux de change, indique Nicolas Moalic, en charge de la croissance pour la banque en ligne Revolut France. Les voyageurs ne se rendent pas compte à quel point ce taux pèse sur leurs dépenses. » Attention, les gros réseaux bancaires se réfèrent au taux de change officiel quand des structures plus modestes appliqueront en plus des majorations cachées. Il ne faut donc pas hésiter à comparer les taux avant de convertir son argent et si vous le pouvez, attendre le meilleur moment pour y procéder.
Autre solution, se tourner vers des banques en ligne qui proposent des cartes sans frais à l'étranger. L'opérateur Selectra
offre un comparatif des différentes offres
.
Vous pouvez aussi souscrire des options auprès de réseaux bancaires traditionnels. Moyennant une somme forfaitaire, ces services vous permettent de retirer de l'argent et de procéder à des paiements avec votre carte en toute tranquillité. Avant de partir, renseignez-vous auprès de votre banque pour savoir si de telles options existent. Dernier conseil, n'oubliez pas de prévenir votre institution bancaire de votre départ à l'étranger pour éviter que votre carte ne soit bloquée ou signalée pour activité suspecte.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«Elles font de la discrimination contre de nombreux conservateurs» : Donald Trump entre en guerre contre les banques
«Elles font de la discrimination contre de nombreux conservateurs» : Donald Trump entre en guerre contre les banques

Le Figaro

timea day ago

  • Le Figaro

«Elles font de la discrimination contre de nombreux conservateurs» : Donald Trump entre en guerre contre les banques

Le président des États-Unis règle ses comptes avec les grandes banques, dont JPMorgan et Bank of America (BofA). Selon lui, elles auraient refusé de faire affaire avec lui après son premier mandat à la Maison Blanche. Il ne mâche pas ses mots. Le président des États-Unis Donald Trump a affirmé mardi 5 août que plusieurs grandes banques américaines avaient refusé de faire affaire avec ses entreprises après son premier mandat, arguant que cela s'inscrivait dans une tendance de discrimination politique visant les conservateurs. «Elles font de la discrimination contre de nombreux conservateurs», a déclaré Donald Trump lors d'un entretien sur la chaîne CNBC, citant explicitement JPMorgan Chase et Bank of America. Selon le milliardaire, JPMorgan Chase lui a dit «vous avez vingt jours pour arrêter» les opérations avec la banque. Lorsqu'il a tenté d'ouvrir des comptes auprès d'un second établissement, il a aussi été rejeté, a ajouté Donald Trump qui s'apprête, d'après des informations de presse, à signer un décret à ce sujet. Publicité Des refus «après que j'ai été président» Des personnalités de la droite américaine affirment depuis un certain temps que des établissements bancaires se livrent à de telles discriminations politiques. Donald Trump, lui, a expliqué que ces refus lui avaient été opposés «après que j'ai été président», c'est-à-dire après son premier mandat et, probablement après la prise d'assaut du Capitole à Washington en janvier 2021 par des dizaines de ses partisans qui a suscité de vives critiques. Il affirme mardi avoir contacté directement Jamie Dimon et Brian Moynihan, respectivement patrons de JPMorgan et de Bank of America (BofA), pour qu'ils interviennent en sa faveur mais en vain. BofA, qui a refusé - tout comme JPMorgan - de commenter les propos de Donald Trump, avait auparavant affirmé que «les convictions politiques n'entrent pas dans les facteurs de décision de fermeture d'un compte». D'après le Wall Street Journal, la Maison Blanche a préparé un décret présidentiel destiné à faire pression sur les banques considérées comme faisant de la discrimination envers les conservateurs. Le quotidien affirme avoir consulté un projet du texte, qui pourrait être signé par Donald Trump dès cette semaine si l'administration ne change pas de position d'ici là.

Bourse de Paris: le CAC 40 rebondit dans l'espoir d'un assouplissement de la Fed, Air France-KLM s'envole de 14%
Bourse de Paris: le CAC 40 rebondit dans l'espoir d'un assouplissement de la Fed, Air France-KLM s'envole de 14%

Le Figaro

time3 days ago

  • Le Figaro

Bourse de Paris: le CAC 40 rebondit dans l'espoir d'un assouplissement de la Fed, Air France-KLM s'envole de 14%

Les marchés financiers ont décidé de changer de perception après les mauvais chiffres de l'emploi américain. Après avoir été bousculé vendredi, le CAC 40 repart de l'avant grâce à l'optimisme des investisseurs. Ils parient désormais sur une baisse des taux aux États-Unis dès septembre. La tendance du marché L'heure de la relance a sonné ce lundi sur les places boursières. Après le fort recule de vendredi, les marchés financiers ont réussi leur rebond ce lundi. Dans un environnement plus calme que la semaine dernière, les investisseurs n'ont pas eu de résultats de sociétés ni de données macroéconomiques à décortiquer lors de cette séance. Ils ont donc pu se consacrer à trouver le point positif à la récente publication de l'emploi américain. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Avec l'espoir d'une baisse des taux plus vite que prévu par la Réserve fédérale américaine (Fed), les Bourses européennes ont ouvert dans le vert ce lundi. Le CAC 40 a donc pu grimper rapidement pour osciller légèrement au-dessus du seuil des 7 600 points. L'indice parisien a également pu compter sur le passage avec succès des banques françaises de leur test de résistance pour confirmer cette hausse. D'autres valeurs ont été dopées par quelques recommandations d'analystes. Publicité Dans ce contexte, le CAC 40 a continué de consolider ses gains tout en suivant la dynamique venue de Wall Street. De son côté, la Bourse de Zurich subit à contretemps le choc des surtaxes douanières après sa fermeture vendredi pour la Fête nationale en Suisse. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 1,14% 7 632,01 points SBF 120 + 1,11% 5 800,64 points DAX + 1,42% 23 742,16 points FTSE 100 + 0,66% 9 120,57 points Nikkei - 1,25% 40 290,70 points Dow Jones* + 1,07% 44 053,17 points Nasdaq* + 1,57% 20 973,57 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Les marchés financiers ont décidé de percevoir la bonne nouvelle derrière les mauvais chiffres de l'emploi américain. Lors de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi dernier, Jerome Powell avait déçu les marchés financiers. Ces derniers commençaient a fortement douté d'une baisse des taux en septembre. Pourtant, tout a basculé ce vendredi avec les chiffres décevants de l'emploi américain pour le mois de juillet. Les données des deux mois précédents ont également été révisées à la baisse (258.000 créations d'emplois se sont évaporées) et le vent a donc tourné. Cette situation a d'ailleurs coûté la tête à Erika McEntarfer, cheffe des statistiques de l'emploi, et remet en cause l'indépendance du Bureau fédéral des statistiques (BLS). L'autre conséquence explique l'enthousiasme du jour : «Les investisseurs semblent privilégier une lecture optimiste de la situation, misant sur l'augmentation des chances d'un prochain assouplissement monétaire de la Fed après les chiffres de l'emploi publiés vendredi, jugés nettement inférieurs aux attentes», constate dans une note John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Cette dégradation du marché de l'emploi fait donc pencher les investisseurs vers une baisse des taux lors de la prochaine réunion de septembre. D'après l'outil de veille CME FedWatch, les probabilités pour une baisse en septembre sont passées au-dessus des 85%, alors qu'elles étaient en dessous les 40% jeudi dernier. Les valeurs en vue Le Top Publicité Air France-KLM décolle en Bourse et enregistre la meilleure progression du SBF 120, derrière Atos, avec une hausse de 14,03%, à 12,68 euros. La compagnie aérienne est propulsée par une nouvelle recommandation d'analystes. En effet, Barclays a décidé de relever son opinion de «sous-pondérer» à «pondération en ligne» tout en ajustant à la hausse sa cible de cours de 5,40 à 10,50 euros. La banque britannique met en avant la forte demande pour les voyages «premium», mais surtout sur des perspectives encourageantes pour les revenus par passager : «Compte tenu des marges relativement faibles de l'activité à l'heure actuelle, l'augmentation d'un point des revenus unitaires par passager pour l'exercice 2025 a un impact significatif de 29% sur nos estimations d'Ebit», note l'analyste. Le groupe bancaire s'exprime également sur l'intégration du scandinave SAS dans l'entreprise franco-néerlandaise : «Nous soutenons la décision de consolider entièrement SAS», indique Barclays. Toutefois, il insiste également sur les dettes héritées des aides publiques, majoritairement acquises pendant la pandémie. Ces dernières prendront du temps à être remboursé et pourraient peser sur l'action. Le Flop Teleperformance ne quitte plus sa place de lanterne rouge du CAC 40 avec une nouvelle baisse de 3,79%, à 65,44 euros. La société de centres d'appels est encore sanctionnée pour ses résultats semestriels, jugés en dessous des attentes du consensus. Dans sa dernière publication, le groupe français avait déçu avec un recul important de son bénéfice net (- 14,4% sur un an), mais également par ses perspectives pour 2025. Publicité L'entreprise attend désormais une croissance de son chiffre d'affaires dans «le bas de la fourchette initiale de + 2% à + 4%». Après sa baisse de plus de 20% ce vendredi, Teleperformance continue de reculer avec cette nouvelle journée dans le rouge. Sur un an, le titre perd plus de 38% à la Bourse de Paris. La citation du jour « Face à des valorisations légèrement supérieures aux moyennes de long terme et des progressions de bénéfices pour 2025 érodées par la faiblesse du dollar et l'entrée en vigueur des droits de douane, les marchés actions européens pourraient faire preuve de volatilité durant la trêve estivale, dans un marché où les volumes de transaction baissent fortement traditionnellement. » Dans une note, Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM, dévoilent ses perspectives pour les marchés actions en Europe lors des prochaines semaines. L'agenda du lundi 4 août Pour la prochaine séance, les marchés financiers auront notamment leurs regards tournés vers les publications PMI de juillet pour de nombreux pays. Au programme, les données de la France, des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Inde ou encore du Japon sont attendus. Du côté des sociétés, les investisseurs suivront les résultats semestriels de Maurel & Prom ainsi que le bilan annuel de l'opérateur de satellites Eutelsat. Ailleurs dans le monde, il faudra rester attentif aux publications de Pfizer à New York, Diageo et BP à Londres, mais également Adecco à Zurich.

Crédits auto: les banques britanniques justifiées dans une affaire à plusieurs milliards de livres
Crédits auto: les banques britanniques justifiées dans une affaire à plusieurs milliards de livres

Le Figaro

time5 days ago

  • Le Figaro

Crédits auto: les banques britanniques justifiées dans une affaire à plusieurs milliards de livres

La Cour suprême britannique a donné vendredi une victoire partielle aux banques dans une affaire de ventes abusives sur certains crédits auto, qui faisait planer le risque d'une vague d'indemnisations de plusieurs milliards de livres sur les établissements de crédit britanniques. La Cour suprême a estimé que les réclamations des clients contre les banques «sont irrecevables», selon un résumé de la décision transmis à la presse, contrecarrant la décision de la cour d'appel. Mais elle note cependant que dans l'un des trois dossiers, le plaignant était fondé à demander compensation mais pour d'autres motifs.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store