
Studios de tournage, formation, postproduction… Madrid se rêve en « Hollywood de l'Europe »
au N rouge emblématique
. Bienvenue à Tres Cantos, à 30 km au nord de Madrid. C'est dans cette ville de banlieue aux bâtiments modernes en pleine expansion, où plusieurs multinationales ont installé leur siège, que le groupe Secuoya a implanté en 2018 sa Cité de la télé, rebaptisée Content City.
Cette « cité du contenu », sous-entendu de cinéma et de fiction, complexe pharaonique de 140 000 m2, a une locomotive de choc : Netflix. Le géant du streaming a déjà fait du site son principal centre de production en Europe, louant dix des douze immenses hangars pour ses tournages, depuis trois ans. Sur les bâtiments, de grandes affiches rappellent que
les séries « Elite »
et « les Dames du téléphone »,
le film « Le Cercle des neiges »
ou l'incontournable saga
« La Casa de papel »
ont été tournées ici.
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Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Mis aux enchères, le sabre de Dark Vador pourrait se vendre jusqu'à trois millions de dollars
Cet objet culte du cinéma sera mis à la vente à Los Angeles en septembre prochain tout comme d'autres pièces qui pourraient faire grimper les enchères. Le célèbre sabre laser de Dark Vador, qui a servi à couper la main de Luke Skywalker dans l'épisode de Star Wars «L'Empire contre-attaque », a été exposé mercredi à Londres, avant d'être mis aux enchères à Los Angeles début septembre. Ce «Saint Graal» risque de coûter un bras à son futur acquéreur : il est estimé jusqu'à trois millions de dollars (2,6 millions d'euros). «C'est tout simplement une pièce incroyable de l'histoire du cinéma», déclare à l'AFP Brandon Alinger, directeur des opérations de la maison de ventes Propstore, lors d'une présentation à Londres des lots les plus importants de la vente. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour L'arme a été maniée par Dark Vador lors de légendaires scènes de combat dans L'Empire contre-attaque (1980) et Le Retour du Jedi (1983). David Prowse, l'acteur derrière le masque noir, et le cascadeur Bob Anderson utilisaient en réalité deux modèles. L'un, sans lame, attaché à la ceinture du méchant, et l'autre, pour les scènes de combat, doté d'une lame en bois. C'est la version utilisée pour les combats, mais dépourvue de sa lame en bois, qui est mise en vente, après avoir été conservée pendant 40 ans par un particulier américain. Publicité D'autres objets emblématiques du cinéma exposés «Quelqu'un (...) est venu nous voir et nous a dit : 'J'ai ça à vendre'. Nous étions stupéfaits », a expliqué le fondateur de Propstore, Stephen Lane, comparant l'importance de cette pièce à celle des souliers rouges portés par Judy Garland dans Le Magicien d'Oz. Les experts ont authentifié l'objet en comparant ses bosses et rayures à celles visibles dans les films. «Regardez la grosse bosse à l'arrière, elle vient probablement de la lame du sabre laser de (l'acteur de Luke Skywalker) Mark Hamill», explique Brandon Alinger. Malgré sa valeur, l'objet est constitué d'une partie d'un ancien flash d'appareil photo, auquel ont été ajoutées des pièces de récupération, issues notamment d'une calculatrice. Parmi les autres pièces proposées lors de cette vente aux enchères qui se tiendra du 4 au 6 septembre, figurent le fouet, la ceinture et l'étui utilisés par Harrison Ford dans Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989). Mais aussi un «neuralyzer » utilisé par les agents J (Will Smith) et K (Tommy Lee Jones) pour effacer la mémoire dans Men in Black (1997). L'objet lumineux, dont l'affichage LED fonctionne encore, pourrait atteindre 150.000 dollars (environ 129.700 euros)


Le HuffPost France
10 hours ago
- Le HuffPost France
Avant de voir « Mercredi » saison 2 sur Netflix, voici ce dont il faut se souvenir de la saison 1
SÉRIES TÉLÉ - Dans la famille Adams, je demande la fille. Deuxième série la plus regardée sur Netflix après Squid Game, Mercredi a fait son retour sur la plateforme de streaming, ce mercredi 6 août, à l'occasion de la mise en ligne des quatre premiers épisodes de cette nouvelle saison, près de trois ans après le raz-de-marée de la précédente. La petite gothique au teint pâle incarnée par Jenna Ortega n'a pas changé d'un iota. Elle est toujours coiffée des mêmes tresses, porte les mêmes habits noirs, et ne sourit toujours pas. Rebelote : Mercredi reprend le chemin de Nevermore, cette académie pour « marginaux » où ses parents ont craqué l'un pour l'autre des décennies plus tôt. Sirènes, loups-garous, gorgones et autres ados atypiques s'y croisent. L'aînée de la famille Addams est, elle, dotée d'un don de voyance qui, comme lors de la première saison de cette série à mi-chemin entre Veronica Mars et Les nouvelles aventures de Sabrina, va lui être bien utile pour résoudre de nouvelles enquêtes. Mercredi vs. Laurel Gates Quid des précédentes ? Les avez-vous encore en tête ? Et où l'intrigue nous a-t-elle laissés en 2022 ? Petit rafraîchissement de mémoire. À son arrivée à Nevermore, Mercredi fait une découverte tragique : un de ses camarades est tué devant ses yeux par un monstre en pleine forêt. Il ne sera pas le seul, plusieurs élèves de l'école vont connaître pareil destin. Plus décidée à mettre son nez là où il ne faut pas plutôt qu'à suivre les cours (ou se faire des amis), Mercredi se lance à la recherche du tueur, contre l'avis du shérif ou de sa proviseure. Grâce aux connaissances de son oncle Fétide, la jeune femme apprend alors l'existence des Hyde, de dangereuses créatures libérées par hypnose, et découvre que son crush (un « normi » du nom de Tyler) en est une. Ce que Mercredi découvre aussi, c'est que sa prof de botanique Marilyn Thornhill contrôle le jeune garçon de café, et le fait se transformer en monstre pour s'attaquer aux étudiants. Car contrairement aux apparences, Marilyn Thornhill n'a rien de sympathique et les méprise. Son vrai nom ? Laurel Gates. Elle est la descendante du terrible Joseph Crackstone. « Je te surveille » Le Pilgrim n'a pas seulement fondé Jericho, la ville la plus proche de Nevermore, il y a surtout institué une culture de haine à l'égard des marginaux depuis le début du XVIIe siècle. Assassiné par Goody Addams, une ancêtre de Mercredi avec qui elle entretient une connexion psychique, il va renaître de ses cendres sous l'impulsion de Laurel Gates à l'aide d'une magie noire, et ainsi donné lieu à un affrontement sans merci avec notre héroïne. Grâce à ses nouveaux amis, Mercredi sort victorieuse de ce combat. Le mort-vivant finit en cendres, et celle qui l'a ressuscitée attaquée par un essaim d'abeilles. Mais l'adolescente n'est pas pour autant sortie d'affaires. Les dernières images montrent le Hyde, que sa coloc Enid avait permis de capturer, se libérer de ses chaînes, et Mercredi recevoir un texto inquiétant : « Je te surveille ». « Mon premier harceleur, souffle-t-elle à la lecture du message. Ces vacances risquent d'être plus intéressantes que prévu. Contrairement à mon roman, il reste des questions en suspens. Des secrets planent encore sur Jericho. Laurel Gates et Tyler n'étaient-ils que des pions ? » Il est l'heure des réponses, et de mettre la deuxième saison sur « play ».


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
Lady Gaga, Les Oiseaux, relation mère-fille, satire... Tout ce qu'il faut savoir sur la saison 2 de Mercredi
RENCONTRE - De passage à Paris, les scénaristes de la série à succès de Netflix, Alfred Gough et Miles Millar, reviennent sur leurs sources d'inspiration. Routiers de la télévision, Alfred Gough et Miles Millar sont les têtes pensantes derrière la série Smallville, qui imaginait l'adolescence de Superman. La saga a duré dix saisons. Cette idée de revenir sur la jeunesse d'un personnage mythique de la pop culture leur a, à nouveau, porté chance avec la série Mercredi, qui retrace la scolarité semée d'embûches et de complots de Mercredi Addams, la fille de la Famille Addams. Plus gros succès de Netflix en 2022, la série est enfin revenue sur les écrans, ce mercredi. Quatre épisodes inédits avant une nouvelle salve en septembre prochain. De passage à Paris, Alfred Gough et Miles Millar sont revenus, pour TV Magazine, sur leurs sources d'inspiration. À lire aussi Stranger Things, Wednesday, Frankenstein : ce qu'il faut retenir des annonces de Netflix pour 2025-2026 TV Magazine - Dans quelles directions souhaitiez-vous emmener cette deuxième saison ? Alfred GOUGH. - En première saison, Mercredi quittait le giron parental pour découvrir le vaste monde de l'académie de Nevermore. Cette grande solitaire se retrouvait face à un défi inédit : se faire des amis. Maintenant qu'elle et Enid sont inséparables, Mercredi se dit que cette seconde rentrée à Nevermore va être facile, qu'elle a tous les codes. Sauf que, contrairement à elle, les gens ne restent pas immuables. Ils changent. À l'image d'Enid en proie aux émois du premier amour. Mercredi voit le monde en noir et blanc, elle va devoir envisager toutes ses nuances de gris. Je la compare souvent à une bande passante de radio AM. Elle a peu d'ampleur mais la moindre oscillation peut être un as de géant comme l'étreinte d'Enid qu'elle finit par accepter. L'autre envie qui a présidé à ces nouveaux épisodes est celle d'accorder une plus grande place aux autres membres de la famille Addams et de les plonger dans l'environnement de Nevermore. La mythologie de La Famille Addams n'a jamais été très structurée. Leur créateur Charles Addams était plus intéressé par la satire de la famille américaine parfaite de l'après-guerre que de donner un prénom à ses personnages. Ils n'ont été baptisés que dans les Sixties. Cela nous a donné une grande liberté ! La Famille Addams va avoir un rôle plus proéminent cette saison. HELEN SLOAN/NETFLIX Publicité Miles MILLAR. - Nous avions carte blanche pour créer des histoires, imaginer les liens entre les personnages. C'est exaltant car très rare pour une propriété intellectuelle de cette ampleur. Avec ces nouveaux volets, nous avons voulu aussi rendre hommage aux classiques du genre tels que Les Oiseaux de Hitchcock, Frankenstein et Shock Corridor. Dans ce film noir, un journaliste infiltre un hôpital psychiatrique, où il se fait interner. AG.- Les films de Barry Sonnenfeld avec Anjelica Huston et Christina Ricci nous ont aussi inspirés. Notre second épisode se déroulant dans un camp de colonie de vacances est un clin d'œil aux Valeurs de la famille Addams. Cette seconde saison est également dominée par la relation tendue entre mercredi et sa mère Morticia. AG.- Miles et moi, nous avons quatre filles, et sommes donc aux premières loges pour la relation mère-fille. Mercredi a intégré Nevermore à reculons car elle craignait de rester dans l'ombre de sa mère. Le fait que sa mère s'installe dans un cottage de l'établissement est un cauchemar ! Nous voulions aussi montrer Morticia sous un autre jour. Quel genre de mère est-elle avec Mercredi ? Quel genre de fille est-elle avec sa propre mère honnie Hester ? Comment vit-elle la complicité entre Mercredi et Hester, incarnée par la géniale Joanna Lumley d'Absolutely Fabulous ? MM.- Grâce à la présence de Tim Burton derrière la caméra, nous avons la chance de pouvoir convaincre des seconds rôles de rêve comme Joanna ou Lady Gaga que vous découvrirez dans la vague d'épisodes qui seront mis en ligne, mercredi 3 septembre. AG.- Nous avons aussi voulu donner son heure de gloire au petit frère de Mercredi Pugsley, qui est le grand oublié du clan. Il mérite d'avoir ses propres épreuves et c'était une joie d'imaginer sa complicité avec son père. Contrairement à nombre de familles qui semblent normales et sont dysfonctionnelles, les Addams sont unis. Alfred Gouth Publicité Comment expliquez-vous la popularité de la Famille Addams, toujours aussi plébiscitée par le public 87 ans après sa création ? AG.- Lorsque Charles Addams imagine la Famille Addams, c'est sous la forme d'une satire de la famille américaine nucléaire idéale telle qu'on la conçoit au vingtième siècle puis dans l'Amérique de l'après Seconde Guerre mondiale. La Famille Addams nous touche car elle met en scène une famille d'êtres bizarres et excentriques qui s'adorent. Ils s'apprécient parce qu'ils sont différents. Il n'y a pas d'ostracisme chez eux. ils sont très ouverts. Contrairement à nombre de familles qui semblent normales et sont dysfonctionnelles, eux sont unis. Cet aspect satirique leur donne aussi une qualité intemporelle. MM.- Ce que nous a appris le succès de la série, c'est que tous les spectateurs se reconnaissent dans ces écoliers à la marge, scolarisés à Nevermore. Chacun d'entre nous se considère comme un outsider. Nous avons essayé de conserver cette pointe de satire. Prenez le proviseur Dort, joué par Steve Buscemi, c'est un optimiste de l'extrême ! Comment vous est venue l'idée de faire une nouvelle série sur la Famille Addams ? AG.- Nous étions en 2018 et nous venions de boucler deux séries SF d'ampleur : The Shannara Chronicles et Into the Badlands . Nous rêvions d'un projet à taille plus humaine. Nous aimons beaucoup le personnage de Mercredi Addams et nous avons eu envie de raconter une histoire de pension. Dans les dessins de Charles Addams, Mercredi est toujours une gamine de dix ans, pleine de bons mots, qui a les meilleures répliques. On s'est demandé : que donnerait Mercredi au lycée ? Elle n'y résisterait pas plus de 5 minutes ce qui est effectivement le cas lors de la scène d'ouverture de la série. Dans les vignettes, Charles Addams dessinait des petits monstres, cela nous a donné l'idée d'inventer une école de parias. MM.- La Famille Addams étant très populaire, on n'a pas anticipé à quel point le projet peinerait à décoller. Seul Netflix éprouvait de l'intérêt mais à ce moment-là, la plateforme n'était pas en mesure de nous proposer un contrat. Le studio MGM nous a financé une salle d'écriture. Signe du destin que ne renierait pas Mercredi Addams, nos travaux ont commencé la première semaine du confinement de 2020 ! AG.- Il nous fallait un coup de pouce. Les scripts ne suffisaient pas. C'est comme ça qu'on a eu l'idée de contacter Tim Burton. Il était notre premier et seul choix. Nous étions assez pessimistes car il n'avait jamais travaillé pour la télévision. Mais qui ne demande rien n'a rien. On a tenté. Quatre jours plus tard, on n'en revenait pas. Son agent nous rappelait. Tim, en plus, voulait faire plus qu'un seul épisode ! Il voulait participer à toute la série ! Publicité MM.- Il nous a aidés à donner une vraie dimension cinématographique à notre série. Chaque épisode est son propre mini-film. Comme dans ses longs-métrages, Tim nous a poussés à miser sur les trucages pratiques plutôt que des écrans verts et effets spéciaux pour rester plus authentiques et émotionnellement ancrées. Cette seconde saison fait un peu plus peur. Comment dosez-vous l'horreur ? MM.- Ce n'est pas de l'horreur pure. Même quand c'est un peu dur et brutal, comme dans l'épisode 4. Mercredi n'est pas un film gore de slasher. Il y a des moments d'humour et de suspense. Il faut, ceci dit, que les enjeux et les risques paraissent crédibles. Oui, il y a des personnages inattendus qui meurent. AG.- Nous avons eu l'intuition que Netflix scinderait cette saison en deux comme il l'a fait pour La chronique des Bridgerton et Stranger Things. Nous avons donc conclu notre quatrième épisode sur un sacré cliffhanger, qui nous permettait de conclure certaines intrigues historiques et d'en amorcer de nouvelles et d'innover dans notre narration !