
« Un sentiment d'impunité » : la préfète du Rhône dénonce la difficulté à expulser les délinquants algériens en situation irrégulière
Progrès
, la préfète du département assure que ses services arrêtent « beaucoup de personnes », dont « 60 % sont étrangères ». « Et dans ces 60 %, on a au moins voire plus de la moitié qui sont des Algériens », souligne-t-elle remarquer.
« S'ils sont condamnés en justice et vont en prison, c'est une chose. Quand je peux les placer en CRA (centre de rétention administrative), à la sortie de prison, je les place, pour éviter de les remettre directement à la rue. Les juges, de plus en plus, les y maintiennent 90 jours », soit le maximum, explique-t-elle encore.
Cependant, selon Fabienne Buccio, « on a actuellement un sentiment d'impunité qui se développe chez des Algériens en situation irrégulière, qui nous pose problème. On n'arrive pas à les expulser ».
Relancée sur cette question, Fabienne Buccio déclare que « depuis un an, on n'a aucun laissez-passer pour l'Algérie de la part du consul général de Lyon ».
Même quand les ressortissants algériens « ont des passeports, et qu'on envoie une escorte », les autorités algériennes les « refusent » à leur arrivée sur le territoire algérien, poursuit-elle.
Les relations entre Alger et Paris traversent depuis l'été dernier une profonde crise
, avec des expulsions de diplomates de part et d'autre et l'arrestation mi-novembre de l'écrivain franco-algérien
Boualem Sansal
, condamné à cinq ans de prison en Algérie pour « atteinte à l'unité nationale ». La condamnation et l'incarcération du journaliste français
Christophe Gleizes
, fin juin, n'a pas amélioré la situation.
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