
Espagne : Begoña Gómez, l'épouse du Premier ministre, mise en cause dans une affaire de détournement de fonds
Begoña Gómez a été convoquée au tribunal pour être interrogée le 11 septembre prochain sur un dossier de détournement présumé de fonds publics, a précisé ce porte-parole à l'Agence France-Presse (AFP), sans fournir davantage de détails.
Selon les médias espagnols, le juge va tenter de savoir si une fonctionnaire employée dans l'équipe du Premier ministre a travaillé pour Begoña Gómez, à l'époque responsable d'un master à l'Université Complutense de Madrid. Ce travail pourrait être considéré comme une utilisation détournée des ressources publiques - le temps et le salaire de l'employé - à des fins privées pour Begoña Gómez.
« Rien à cacher »
Depuis avril 2024, Begoña Gómez est par ailleurs mise en examen pour corruption et trafic d'influence. Celle qui dirigeait jusqu'à la rentrée 2024 un master de management à l'université Complutense de Madrid est soupçonnée par le juge d'avoir utilisé à son profit les fonctions de son mari pour obtenir des financements pour son master, notamment auprès de l'homme d'affaires Juan Carlos Barrabés.
Déjà entendue en décembre, Begoña Gómez a assuré n'avoir « rien à cacher ». Cette enquête à tiroirs a entraîné un violent bras de fer entre le parquet et le juge chargé de l'enquête, la gauche et le Premier ministre fustigeant une campagne de diffamation orchestrée par l'extrême droite et l'opposition de droite. En juillet 2024, Begoña Gómez avait déjà comparu et avait alors fait valoir son droit de garder le silence.
L'enquête a été ouverte à la suite de plaintes de deux groupes liés à l'extrême droite. C'est l'une des nombreuses affaires de corruption impliquant le cercle proche de Sánchez, qui ont conduit l'opposition à réclamer régulièrement sa démission.
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