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Articles connexes


La Presse
14 hours ago
- La Presse
Montréal et Québec parmi les pires villes au monde
Dimanche matin, Montréal et Québec étaient parmi les pires villes au monde en termes de qualité de l'air, en raison du smog généré par les incendies de forêt des Prairies. La situation devrait néanmoins s'améliorer au cours de la journée. Vers 11 h, Montréal était 9e dans le classement des grandes villes les plus polluées au monde avec un indice de 112, selon le site IQAir. Elle était 3e un peu plus tôt dans la matinée. Consultez le classement des grandes villes les plus polluées au monde Ce classement ne comprend qu'environ 120 métropoles et n'inclut pas la ville de Québec, qui affichait vers 11 h un indice de qualité de l'air de 151 – donc pire que Montréal. À Montréal, la quantité de particules fines dans l'air (PM2.5) était de 40,2 μg/m3, ce qui correspond à plus de 8 fois le seuil annuel fixé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), au-delà duquel on considère qu'il peut y avoir des effets néfastes sur la santé humaine. À Québec, la quantité de particules fines était, à la même heure, de 56,1 μg/m3, soit 11,2 fois le seuil annuel de l'OMS. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE L'avenue du Mont-Royal, à Montréal, le 27 juillet 2025 Environnement Canada a publié dimanche matin un bulletin spécial sur la qualité de l'air concernant une grande partie du sud du Québec et prévenant que ce smog pouvait présenter des risques pour la santé. Il est recommandé de limiter le temps passé dehors et d'envisager de réduire ou de réorganiser les sports, activités ou évènements à l'extérieur. « Pour le moment, la qualité de l'air est encore mauvaise, mais on a bon espoir que ça s'améliore dans la journée », indique Marie-Lou Payette, météorologue chez Environnement Canada. Pour le début de la semaine prochaine, la qualité de l'air pourrait encore fluctuer, mais la situation devrait être moins pire que cette fin de semaine, précise-t-elle. Samedi, Montréal a trôné pendant de nombreuses heures parmi les villes les plus polluées au monde en raison du smog. Malgré tout, Urgences-santé n'a pas relevé une augmentation significative du nombre d'appels liés à la mauvaise qualité de l'air, comme des détresses respiratoires. « On poursuit quand même une vigie pour être certains qu'il n'y ait pas une recrudescence », précise Steve Kouloumentas, commandant au Centre de gestion des opérations chez Urgences-santé.


La Presse
16 hours ago
- La Presse
Bondir au rythme de l'élastique
Le bungee fitness, un entraînement qui allie agilité, endurance cardiovasculaire, coordination et contrôle musculaire, gagne en popularité. La Presse a bondi jusqu'au studio Moov, à Boisbriand, pour l'essayer. Constat : c'est plus difficile que cela en a l'air. C'est quoi ? Le bungee fitness, qu'on pourrait traduire par entraînement à l'élastique, est originaire de la Thaïlande et consiste en un programme rythmé d'exercices musculaires pendant lequel les participants sont accrochés au plafond par un harnais et des élastiques. L'activité physique s'effectue généralement en groupe et est accompagnée de musique. Non, elle ne se passe pas la tête à l'envers accroché par les pieds comme le véritable saut à l'élastique, mais plutôt accroché à la taille. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Les participants sont attachés par la taille. C'est pour qui ? D'abord, il faut déjà être en forme, prévient la propriétaire du studio Moov, Stéphanie Tremblay. « Environ 80 % des gens qui font le cours d'initiation de 55 minutes se rendent compte qu'ils ne sont pas assez en forme », dit-elle. Ce cours d'initiation est d'ailleurs obligatoire pour s'inscrire à une session de huit semaines, rappelle-t-elle. Attention, prévient l'entraîneuse Gabrielle Demeule, qui a donné le cours auquel on a assisté : non seulement le bungee fitness ne règle pas les bobos, mais il risque d'aggraver les blessures, en raison de l'intensité des mouvements. Pour ceux qui ont des vertiges, le bungee fitness est à éviter. Tête en haut, tête en bas, tourbillonner à droite, puis à gauche, saut, squat… de quoi avoir le tournis. Bon à savoir : les harnais peuvent être inconfortables à l'aine, et les élastiques peuvent supporter jusqu'à 220 livres (environ 100 kilogrammes). La flexibilité n'est pas un préalable pour s'adonner à ce sport. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Les harnais peuvent être inconfortables à l'aine, et les élastiques peuvent supporter jusqu'à 220 livres. Ça entraîne quoi ? Cuisses, quadriceps, fessiers ; l'endurance musculaire du bas du corps est très sollicitée pendant un entraînement de bungee fitness, explique Gabrielle Demeule. Lors de sauts avant et des mouvements à l'opposé de l'élastique, les épaules, les biceps et les triceps travaillent également. « Tu ne te rends pas compte que tu travailles l'endurance musculaire parce que tu es suspendu, mais quand tu te décroches, tu as l'impression de peser 1000 livres, illustre-t-elle. C'est aussi un sport très cardiovasculaire. » L'avis d'une kinésiologue Selon la kinésiologue Stéphanie Dufour, le bungee fitness a des avantages par rapport à d'autres types d'entraînement. Grâce à la suspension, le poids réparti sur les articulations est moindre, dit-elle. Le bungee fitness serait toutefois à proscrire si l'on souffre d'hypertension, de maux de cou ou de dos, prévient Mme Dufour. Avant de se lancer, en cas de doute, il est important de vérifier avec son médecin si le sport nous convient. Cette activité physique est-elle toute désignée pour les personnes qui souhaitent perdre du poids ? Si la personne « a un gros coup de cœur sur ce sport-là, elle va avoir envie d'y retourner, va bouger plus et va avoir une perte de poids probablement », répond la kinésiologue de Portneuf. Tout est dans la motivation et la mise en action, selon elle. Peu de places, peu de studios Seuls quelques studios offrent des séances de groupe de bungee fitness au Québec. On en trouve en Estrie, à Québec, dans les couronnes nord et sud de Montréal ainsi qu'à Trois-Rivières. Chacun opte pour une approche singulière. Au studio de Boisbriand, le bungee fitness est enseigné comme un entraînement physique et cardiovasculaire, alors que d'autres insistent sur la chorégraphie, indique Stéphanie Tremblay. Au studio Moov, la session de huit séances coûte 160 $ et le cours d'initiation, 40 $. « On essaie de rendre l'activité physique accessible », dit la propriétaire. Malgré cette volonté, l'accès à l'entraînement par l'élastique est restreint par le nombre d'ancrages disponibles : « Pour une session, j'ai neuf places », dit Gabrielle Demeule. Le matériel requis pour offrir le bungee fitness est cher. Au studio Moov, les neuf ancrages qui retiennent les élastiques du plafond ont coûté 13 500 $. Ils ont été installés par un architecte selon les normes en vigueur afin d'éviter tout effondrement, indique Stéphanie Tremblay.


La Presse
17 hours ago
- La Presse
Pour apprivoiser la visite chez le dentiste, à petits pas
Pour apprivoiser la visite chez le dentiste, à petits pas À 5 ans, Sasha a vécu un traumatisme lors d'une visite chez le dentiste. Sa mère, Élise Crevier, préfère ne pas s'étendre sur les détails, mais les conséquences de cette intervention se sont révélées préoccupantes. Sasha est née avec une mutation génétique qui s'exprime chez elle par une déficience intellectuelle sévère. Elle ne parle pas et demeure très peu autonome. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Élise Crevier Après ce traumatisme, elle est devenue insoignable. On ne pouvait plus lui brosser les dents. On ne pouvait même plus aller chez le médecin. Aussitôt qu'elle voyait des appareils, des gens avec des masques, elle paniquait. Complètement. Élise Crevier, gestionnaire en entreprise. Le temps n'a pas vraiment arrangé les choses. Un jour d'hiver, alors que Sasha avait une carie, la dentiste a dû sortir de la clinique pour vérifier la bouche de l'enfant. Sasha refusait d'entrer. La carie a été réparée sous anesthésie générale. Élise Crevier en est venue à s'inquiéter pour l'avenir de sa fille, qui grandissait, mais refusait toujours d'être soignée (parfois avec vigueur). Il lui fallait trouver un moyen de la désensibiliser. Une approche qui a porté ses fruits Après avoir sollicité plusieurs cliniques, qui lui répondaient ne pas avoir l'expertise pour travailler avec des enfants comme Sasha, Élise Crevier a trouvé la clinique Spectrum, qui a accepté de relever le défi. Pendant un an et demi, une intervenante est venue chaque semaine à la maison. En parallèle, Élise et Sasha jouaient chaque jour au dentiste. On avait une chaise de plage dans le salon, pour imiter le fauteuil de dentiste. Dentifrice, brosse à dents, soie dentaire, miroir… On augmentait le nombre de secondes graduellement. Petit pas par petit pas. Élise Crevier Mère et fille ont même visité des bureaux de dentiste, près de la maison. Juste pour regarder, pour explorer. « Quand Sasha me tirait et me faisait signe : 'fini, fini', on repartait. » PHOTO FOURNIE PAR ÉLISE CREVIER Élise et Sasha, à la clinique Sourires solidaires La patience d'Élise Crevier a porté ses fruits. Il y a deux ans, à l'âge de 14 ans, Sasha était fin prête. Élise Crevier a choisi la clinique Sourires solidaires, à Laval, une clinique communautaire œuvrant auprès des enfants vulnérables et des enfants à besoins particuliers. « La dernière fois, Tasnim a réussi à faire tout l'examen de Sasha », dit fièrement Élise Crevier, rencontrée à la clinique Sourires solidaires, en début d'été, en compagnie de la Dre Tasnim Alami-Laroussi, dentiste et cofondatrice de l'organisme. Un guide pour donner au suivant Parce qu'elle n'est pas le seul parent à devoir composer avec le refus d'un enfant à se faire soigner, Élise Crevier a eu envie de donner au suivant. Ça tombe bien : l'équipe de Sourires solidaires avait aussi en tête de rassembler des stratégies, pour les parents. « En clinique, on est content quand on réussit à faire le soin, mais si, à la maison, l'enfant refuse de se faire brosser les dents, on ne règle pas le problème à la racine », souligne la Dre Tasnim Alami-Laroussi. Élise Crevier et l'équipe de Sourires solidaires ont donc lancé récemment le guide Les petits pas de Sasha, dont le but est de favoriser l'acclimatation des enfants aux soins dentaires. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:17 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Text Color White Black Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Text Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Opaque Semi-Transparent Transparent Caption Area Background Color Black White Red Green Blue Yellow Magenta Cyan Opacity Transparent Semi-Transparent Opaque Font Size 50% 75% 100% 125% 150% 175% 200% 300% 400% Text Edge Style None Raised Depressed Uniform Drop shadow Font Family Proportional Sans-Serif Monospace Sans-Serif Proportional Serif Monospace Serif Casual Script Small Caps Reset Done Close Modal Dialog End of dialog window. Le guide, offert gratuitement en ligne, est destiné à la fois aux parents et aux professionnels, et peut servir aux enfants à besoins particuliers, mais aussi aux enfants anxieux et aux tout-petits qui en sont à leur premier rendez-vous chez le dentiste. La méthode se nomme DÉTÉ (découverte, éducation, tour de rôle, exécution) et comprend six exercices (brosse à dents, dentifrice, soie dentaire, brosse à dents électrique, miroir, radiographie), très bien expliqués. Le site web propose aussi une foule de ressources ainsi qu'un formulaire à remplir avant la visite chez le dentiste, pour documenter les défis actuels de l'enfant et les stratégies aidantes. Les dentistes de proximité qui ont envie de travailler avec cette clientèle peuvent s'en servir. Consultez le site Les petits pas de Sasha « Les enfants avec un trouble du spectre de l'autisme, des déficiences intellectuelles, des troubles d'anxiété graves ou un trouble déficitaire de l'attention ont souvent en commun l'anxiété. L'idée, c'est donc de les préparer, et aussi de rester toujours dans le positif », explique la Dre Tasnim Alami-Laroussi. « Et il y a aussi tout l'aspect humain, renchérit Élise Crevier, c'est-à-dire respecter le rythme de l'enfant. » Grâce à diverses sources de financement (revenus, subventions, philanthropie, commandites), Sourires solidaires peut compter sur une ergothérapeute, des éducatrices, un centre éducatif, une salle de repos… Comment une clinique dentaire de proximité habituelle peut-elle tirer son épingle du jeu ? Selon la Dre Tasnim Alami-Laroussi, pour la majorité des patients à besoins particuliers, de petites adaptations suffisent à rendre le soin plus agréable, mieux adapté. « Une couverture sur une chaise, un toutou lourd, une balle antistress, des lumières tamisées, des pictogrammes… » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE La Dre Tasnim Alami-Laroussi Sourires solidaires est aussi un milieu de stage pour les étudiants en médecine dentaire et transmet volontiers son expertise aux cliniques intéressées. « Quand Sasha a vu la couverture douce, sur la chaise, ça a fait la différence », ajoute Élise Crevier. La Dre Tasnim Alami-Laroussi aimerait que l'État reconnaisse la désensibilisation comme un code qui pourrait être facturé à la Régie de l'assurance maladie du Québec, pour favoriser les rendez-vous prolongés avec les enfants à besoins particuliers.