
Des inondations causent la mort de 10 personnes
(Pékin) Dix personnes sont mortes et 33 sont portées disparues suite à des inondations subites dans la province de Gansu, dans le nord-ouest de la Chine, ont rapporté les médias d'État vendredi.
Agence France-Presse
« Depuis le 7 août, des pluies torrentielles continues ont provoqué des crues soudaines », a rapporté la chaîne de télévision nationale CCTV, précisant que « 10 personnes sont décédées et 33 sont portées disparues ».
Le président Xi Jinping a ordonné un « effort absolu » pour sauver les personnes disparues, a indiqué la chaîne de télévision CCTV, qui appartient à l'État chinois.
Aux vues de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, M. Xi a ordonné à toutes les régions de Chine de redoubler d'efforts pour identifier les risques, a ajouté la chaîne.
PHOTO FLORENCE LO, REUTERS
Un homme tient un seau pour récupérer l'eau de crue afin de nettoyer sa maison après plusieurs jours de fortes pluies dans la province du Guangdong, en Chine, le 8 août 2025.
Des vidéos partagées par les pompiers sur le réseau social Weibo ont montré des secouristes guidant des personnes à travers des eaux grises tumultueuses dans un village, tandis que des photos publiées par le gouvernement du Gansu ont dévoilé des rues couvertes de pierres et de limon.
Les catastrophes naturelles arrivent fréquemment en Chine, particulièrement durant l'été où certaines régions sont frappées par de fortes pluies, tandis que d'autres souffrent d'une chaleur écrasante.
Le mois dernier, des pluies diluviennes dans le nord de Pékin ont tué 44 personnes, la banlieue rurale ayant été plus sévèrement touchée.
La Chine est le plus important émetteur de gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique et qui contribue à rendre les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et intenses selon les experts.
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10 hours ago
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Des inondations causent la mort de 10 personnes
Des maisons et des fermes inondées après plusieurs jours de fortes pluies, à Qingyuan, en Chine, le 8 août 2025. (Pékin) Dix personnes sont mortes et 33 sont portées disparues suite à des inondations subites dans la province de Gansu, dans le nord-ouest de la Chine, ont rapporté les médias d'État vendredi. Agence France-Presse « Depuis le 7 août, des pluies torrentielles continues ont provoqué des crues soudaines », a rapporté la chaîne de télévision nationale CCTV, précisant que « 10 personnes sont décédées et 33 sont portées disparues ». Le président Xi Jinping a ordonné un « effort absolu » pour sauver les personnes disparues, a indiqué la chaîne de télévision CCTV, qui appartient à l'État chinois. Aux vues de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, M. Xi a ordonné à toutes les régions de Chine de redoubler d'efforts pour identifier les risques, a ajouté la chaîne. PHOTO FLORENCE LO, REUTERS Un homme tient un seau pour récupérer l'eau de crue afin de nettoyer sa maison après plusieurs jours de fortes pluies dans la province du Guangdong, en Chine, le 8 août 2025. Des vidéos partagées par les pompiers sur le réseau social Weibo ont montré des secouristes guidant des personnes à travers des eaux grises tumultueuses dans un village, tandis que des photos publiées par le gouvernement du Gansu ont dévoilé des rues couvertes de pierres et de limon. Les catastrophes naturelles arrivent fréquemment en Chine, particulièrement durant l'été où certaines régions sont frappées par de fortes pluies, tandis que d'autres souffrent d'une chaleur écrasante. Le mois dernier, des pluies diluviennes dans le nord de Pékin ont tué 44 personnes, la banlieue rurale ayant été plus sévèrement touchée. La Chine est le plus important émetteur de gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique et qui contribue à rendre les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et intenses selon les experts.


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Après avoir dilapidé la fortune paternelle jusqu'à faire faillite (il faut lire à ce sujet l'exposé exemplaire d'Alain Roy dans Le cas Trump1), Donald Trump joue désormais, comme dans une partie de poker dont les règles changent au gré de ses humeurs, l'immense capital géopolitique dont il a hérité en prenant la tête des États-Unis. Et s'il fait chanter les nations les plus puissantes de la planète avec ses menaces tarifaires lancées à tort et à travers, c'est qu'il dispose d'une quantité impressionnante d'atouts. Car il faut mettre une chose au clair : le déclin de l'empire américain est une jolie prémisse de film, conçue pour plaire aux « petits » que nous sommes, mais qui ne résiste pas à l'examen des faits. En réalité, les États-Unis, première puissance mondiale, demeurent les principaux garants de l'ordre international. Forts de leurs 750 bases militaires réparties dans 80 pays, plus que celles de toutes les autres grandes puissances réunies (en comparaison, la Chine n'en compte que 5 hors de son territoire), les États-Unis sont en mesure d'intervenir militairement partout sur la planète. Cette domination s'étend tout naturellement au domaine économique : leur dollar continue de servir d'étalon et de valeur refuge, leurs indices boursiers sont les plus suivis et attirent des flux considérables de capitaux, leur marché de consommateurs est convoité par tous les exportateurs, les grandes fortunes s'y font et s'y défont. PHOTO JOHN MOORE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le navire de guerre USS Wasp s'apprête à accoster à la base navale de la marine américaine de la baie de Guantánamo, à Cuba. Bref, tout le monde veut profiter de la prospérité des États-Unis – y compris notre premier ministre, Mark Carney, dont le portefeuille d'investissement est dominé par les titres des multinationales américaines (armement, pétrole, finance, commerce, technos : tout y est2). Et je n'ai encore rien dit de leur rayonnement culturel, qui s'appuie sur une infrastructure technologique tentaculaire (les fameux GAFAM), du pouvoir de leur langue, que tout le monde parle ou aspire à parler, et de leur formidable capacité à imposer leur actualité et leurs débats, qui déterminent les nôtres jusqu'à s'y substituer. C'est pourquoi nous avons beau, ces jours-ci, bouder les États-Unis, boycotter leur territoire et leurs produits (et j'en suis), en réalité, nous demeurons engagés de mille manières dans un devenir-américain dont nul n'a encore vu la fin. Jusqu'à présent, les États-Unis ont privilégié une forme de soft power, cherchant généralement à persuader plutôt qu'à contraindre, à séduire plutôt qu'à envahir, travaillant de concert avec les autres nations au sein des grandes organisations (ONU, OMC, FMI, etc.) qu'ils avaient eux-mêmes contribué à créer afin de garantir un ordre mondial stable et prévisible. Bien sûr, il leur est arrivé de céder à la tentation de l'intervention militaire à grande échelle (le Viêtnam, l'Afghanistan, l'Irak), pour aussitôt reconnaître qu'il s'agissait d'une stratégie coûteuse, vouée à l'échec. Ils ont compris que le plus grand pouvoir est celui qu'on ne voit pas – en tout cas, le moins possible –, que la soumission la plus efficace est celle à laquelle on consent volontairement, parce qu'on s'est persuadé qu'on l'a soi-même voulue. Aussi, si on a pu parler d'un empire américain, c'était un empire d'un genre nouveau, un empire invisible si l'on veut, qui ne visait pas à occuper des territoires, mais à veiller sur eux, en bons gendarmes, pour autant qu'il soit possible d'y brasser des affaires. Or, Donald Trump incarne une rupture par rapport à cette tradition : lui a décidé de montrer la force de l'empire (qu'il confond avec la sienne), et même d'en faire un spectacle permanent, bref de rendre visible ce qui ne l'était pas – y compris au moyen de défilés militaires. En menaçant d'annexer le Canada et le Groenland, et surtout en lançant une offensive douanière tous azimuts, il a voulu rappeler qui étaient les vrais maîtres. Ce que nous vivons n'est pas la guerre, bien sûr, c'est « une drôle de guerre3 », qui se déroule sur une scène abstraite entre professionnels de la négociation, mais qui n'en a pas moins des effets réels sur les citoyens des pays visés et le climat politique général. PHOTO JULIA DEMAREE NIKHINSON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le président des États-Unis, Donald Trump, livre un discours durant le défilé organisé à l'occasion du 250e anniversaire de l'Armée américaine, en juin dernier, à Washington. C'est la guerre d'un seul contre tous, où les alliés d'hier ne sont pas mieux traités que les ennemis d'aujourd'hui, une guerre de « libération » (rappelons-nous le fameux Liberation Day) qui fait déjà des victimes et rapporte au Trésor américain un petit butin (de 25 à 30 milliards de dollars par mois, et bientôt plus encore4) dont Trump ne manquera pas de se vanter. C'est cette logique guerrière qui explique le congédiement brutal de la statisticienne en chef des États-Unis la semaine dernière, en raison des mauvais chiffres sur l'emploi publiés par son organisme. Pas question de révéler la moindre faiblesse ; en temps de guerre, il faut contrôler l'information, quitte à verser dans la propagande. L'ironie de la situation actuelle est qu'en résistant à l'offensive de Trump, nous cherchons à préserver un ordre mondial que les Américains ont eux-mêmes créé, et dont ils ont largement profité depuis la fin de la Seconde Guerre. Mais il faut rappeler qu'avant de devenir les chantres du libre marché et de la mondialisation « heureuse », les États-Unis ont longtemps pratiqué un protectionnisme zélé, à l'instar de la Grande-Bretagne, jadis elle-même à la tête d'un vaste empire. C'est d'ailleurs une constante de l'histoire économique : le protectionnisme est le privilège des puissants. Voilà pourquoi le Canada, géographiquement isolé et économiquement affaibli, n'ose pas répliquer aux tactiques brutales de son voisin : Trump exige un sacrifice, et il l'obtient, sans contrepartie, parce que dans cette négociation qui a toutes les allures d'un racket, comme le soulignait Alexandre Sirois5, il s'agit essentiellement d'éviter le pire. À court terme, la stratégie de Trump peut fonctionner : on l'a vu avec l'Union européenne, qui a accepté de casquer, en échange… de pas grand-chose. Mais à plus long terme, c'est une autre histoire : en rompant avec la logique du soft power au profit de la politique du fait accompli, et en érigeant la corruption en système au point de transformer sa présidence en « kleptocratie6 », Trump risque de provoquer une redéfinition des alliances internationales, laquelle se produira au détriment des intérêts de son pays. Voilà un autre héritage qu'il aura dilapidé. 1. Alain Roy, Le cas Trump. Portrait d'un imposteur, Montréal, Éditions Écosociété, 2025 2. Lisez l'article « Google, Amazon, Meta : voici les grosses compagnies dans le portefeuille de Mark Carney » du Journal de Québec 3. Lisez la chronique « La drôle de guerre » de Michel David, au Devoir (abonnement requis) 4. Consultez le décompte de revenus générés par les droits de douane aux États-Unis, par Politico (en anglais) 5. Lisez la chronique « L'art du deal ? Plutôt l'art du taxage ! » d'Alexandre Sirois 6. Lisez l'article « America Has Never Seen Corruption Like This » de The Atlantic (en anglais, sur abonnement) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue