Emprisonné en Algérie, Christophe Gleizes nommé symboliquement membre du jury du prix littéraire de la ville de Biot
Jeudi, une banderole a été déployée dans la dernière ascension du col de la Loze à l'effigie de Christophe Gleizes, journaliste français du groupe So Press (So Foot, Society...) condamné fin juin à sept ans de prison en Algérie pour « apologie du terrorisme ». Lundi, le maire sans étiquette de Biot, près d'Antibes (Alpes-Maritimes), a annoncé que Gleizes avait été nommé symboliquement membre du jury d'un prix littéraire remis par la ville à un ouvrage écrit par un journaliste « sur un fait d'actualité avec une part de vécu personnel ».
« La ville de Biot a souhaité s'associer à cette cause de la liberté d'expression, de liberté de la presse, de liberté tout court », a déclaré l'édile lors d'une cérémonie devant la mairie de Biot. Les six livres en compétition pour 2025 ont été envoyés par la poste au journaliste détenu à Tizi-Ouzou.
Une centaine de personnalités appellent à la libération de Christophe Gleizes
D'après la famille du journaliste, des courriers envoyés au début du mois ne lui avaient toujours pas été remis le 20 juillet lors de la dernière visite de son avocat. C'est la famille qui a donné son accord pour que Christophe Gleizes fasse partie du jury, lui-même ne pouvant être joint.
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