
L'Afrique du Sud rejoint la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du monde U20, la France affrontera l'Argentine en petite finale
Un an après la victoire de l'Angleterre contre la France, la finale de la Coupe du monde U20 opposera dimanche deux autres grandes nations de rugby : l'Afrique du Sud a rejoint la Nouvelle-Zélande après sa large victoire ce lundi soir contre l'Argentine (48-24). Les Baby Boks, dont le dernier titre dans le tournoi remonte à 2012, ont démarré leur demi-finale en trombe en inscrivant deux essais transformés dès le premier quart d'heure de jeu, avant de rentrer au vestiaire avec une confortable avance (28-10). Le centre Albie Bester a notamment inscrit deux des six essais de son équipe.
Battus plus tôt dans la journée par les Baby Blacks (26-34), les Bleuets ne disputeront pas une cinquième finale consécutive dans la compétition (les éditions 2020, 2021 et 2022 ont été annulées). Ils joueront le podium samedi à 18 heures face à l'Argentine, avant la grande finale entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande à 20h30. Les deux rencontres seront diffusées en direct sur la chaîne L'Équipe.
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L'Équipe
an hour ago
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« Défendre un titre, c'est toujours excitant » : Antoine Dupont ne s'interdit pas de participer aux Jeux Olympiques en 2028
À Osaka (Japon), où il parraine le pavillon français de l'Exposition universelle, le capitaine des Bleus, toujours en convalescence après sa grave blessure au genou droit, nous a confié ne pas renoncer à l'idée de défendre en 2028 son titre olympique remporté il y a un an à Paris avec France 7. Antoine Dupont a encore les yeux qui brillent lorsqu'il évoque ce titre olympique décroché avec France 7 il y a tout juste un an aux Jeux Olympiques 2024 de Paris. Au point d'envisager d'y retourner dans trois ans, aux prochains JO de Los Angeles (États-Unis) ? L'idée fait son chemin dans sa tête. « Vu ce que j'ai connu dans le 7, c'est sûr que ça donne envie d'y revenir, nous a-t-il lâché ce lundi dans un salon du pavillon français de l'Exposition universelle d'Osaka, où le joueur de 28 ans se trouve jusqu'à vendredi. Les Jeux de 2028 sont loin et proches à la fois. Il y a déjà une Coupe du monde 2027 à préparer. Après ça, je verrai comment seront mon corps et ma tête. Mais je me laisse l'option d'essayer de participer à ces Jeux de Los Angeles. Défendre un titre, c'est toujours excitant. » « Un accomplissement personnel incroyable » Dupont n'a pas oublié cette aventure extraordinaire des JO de Paris qui ont fait de lui le meilleur joueur du monde à 7 en 2024, trois ans après celui de meilleur joueur du monde à XV (2021) : « Pour moi, ça a été évidemment un accomplissement personnel incroyable, rappelle-t-il. Une médaille d'or n'est pas quelque chose qu'on ambitionne quand on est gamin dans le rugby, du moins à mon époque. Dans mon cas, c'est venu sur le tard, à un moment où j'avais envie de marquer mon sport en faisant quelque chose qui me stimulait et dont j'avais vraiment besoin à ce moment-là de ma carrière. C'est une victoire et une médaille qui me lieront à jamais avec les mecs de la sélection. »

L'Équipe
2 hours ago
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Après deux défaites, troisième et dernière charge pour les Bleus en Nouvelle-Zélande
Après la correction de Wellington, l'encadrement tricolore renvoie ses hommes d'expérience et associe ses meilleurs éléments du premier test aux révélations du second pour tenter de terminer cette tournée en Nouvelle-Zélande sur une note positive. Thèse, antithèse et maintenant... la synthèse ! Il y a belle lurette que l'encadrement tricolore ne joue plus à cache-cache avec ses compos d'équipe, et l'entraînement collectif de ce lundi offrait d'ores et déjà à voir ce qui ressemblera au quinze de départ pour affronter la Nouvelle-Zélande, samedi, à Hamilton, dernier test de cette tournée d'été 2025. Une formation avec neuf nouveaux changements par rapport à celle qui s'est lourdement inclinée à Wellington le week-end dernier (43-17). Passée complètement au travers de sa première période, elle avait arraché un nul symbolique en seconde, histoire de soulager son ego et avancer vers l'ultime rencontre avec un petit matelas de confiance. « On a fait un premier match cohérent avec un investissement de tous. On a eu une jolie rotation à effectuer sur le second avec les finalistes du Top 14 qui rentraient sur la compo et nous avons trouvé de l'émulation à l'intérieur du groupe pour préparer également ce troisième match, disait William Servat, entraîneur en charge des avants, à l'issue de cette séance. Même si notre entame a été difficile sur la première mi-temps, on finit le deuxième mi-temps à 14-14. Et c'est un peu sur ce score-là que l'on va bâtir pour la suite. » Slimani replacé pilier droit, Bourgarit titulaire au poste de talonneur Le staff a commencé par réinjecter tout ce qu'il compte d'expérience en réserve, en titularisant au centre le capitaine du séjour Gaël Fickou (95 sélections) et en replaçant Rabah Slimani (58) au poste de pilier droit. Deux éléments d'influence sur le groupe, qui ont le meilleur comme le pire en bleu, et seront à même de remobiliser les traumatisés de « Windy Welli », même si on nous assure que le moral est resté bon. « Non, il n'a pas du tout été touché, assure l'ancien talonneur international. Bien évidemment que quand vous prenez 30 points sur une mi-temps, c'est difficile. Mais la deuxième période nous a donné la possibilité - pas de nous rassurer parce que le score était suffisamment large pour être déçu - mais de nous conforter dans ce qui n'a pas marché et dans les choses qui pourraient éventuellement marcher à l'avenir. On n'est pas ressortis abattus, sans projet ou sans trop savoir où on allait. On a de vraies convictions. On essaie de travailler au mieux pour les mettre en place avant ce dernier match. » Sur le terrain du King's College d'Auckland, rafalé par le vent et la pluie, les Français ont tranquillement remonté le curseur de l'intensité avec un pack presque intégralement remanié. Au poste de talonneur, le 100e capitaine de l'histoire du quinze de France, Gaëtan Barlot, cédera sa place de titulaire à Pierre Bourgarit, après deux entrées en jeu intéressantes. En deuxième ligne, la blessure de Cameron Woki à un genou, même sans gravité, le prive d'une titularisation acquise suite à sa belle performance lors du second acte de Wellington. Le néo-Bordelais avait immédiatement réglé le problème de l'alignement. Auradou de retour, Halagahu récompensé Hugo Auradou retrouvera donc le numéro 4, comme au premier test, et les galons de capitaine de touche. Le Palois avait d'ailleurs été crédité d'un sans-faute dans l'exercice à Dunedin. Il sera associé à Matthias Halagahu, dont la première sélection, le week-end dernier, a été saluée par les entraîneurs, notamment au niveau de l'engagement et de la qualité de ses duels. Cette association en deuxième ligne conduit au replacement de Joshua Brennan au poste de numéro 7. Lui aussi séduisant dans les tâches obscures, option précieuse en touche, il a gagné le droit à une deuxième cap mais à un poste qu'il n'a occupé que 119 minutes cette saison au Stade Toulousain, soit moins de deux matches mais à chaque fois en tant que titulaire à La Rochelle (22-19) et à Clermont (18-35). « Sur nos situations, aux postes de troisième ligne, deuxième ligne, il peut largement y évoluer puisqu'on cherche quand même de la densité physique. On a pu voir la semaine dernière que les Blacks en ont et que la densité physique est importante pour les équipes qui sont aujourd'hui en haut du classement mondial. » La densité physique, c'est justement ce que Fabien Galthié et ses adjoints semblent vouloir réinjecter pour ce dernier rendez-vous, puis Brennan sera associé au solide Mickaël Gillard (1,97 m, 113 kg) au poste de numéro 8, et à l'infatigable défenseur Alexandre Fischer, crédité de 31 plaquages au premier test. Derrière aussi, un lifting est en cours. Joris Segonds était ménagé hier, mais dans tous les cas, le Rochelais Antoine Hastoy devrait démarrer au poste de demi d'ouverture. Pour épauler Gaël Fickou au centre, sans doute qu'un long débat aurait eu lieu si Pierre-Louis Barassi avait été opérationnel. Touché à un mollet, le Toulousain sera préservé, et c'est le Bordelais Nicolas Depoortère qui attaquera au milieu du terrain. Convaincant à Dunedin, Gabin Villière devrait retrouver son couloir gauche, Théo Attissogbe, révélation de la tournée jusqu'à maintenant, gardera sa position à droite, et Léo Barré sa place à l'arrière, malgré une autocritique assez sévère samedi soir après la partie : « J'ai fait des erreurs individuelles qui ont coûté cher sur des ballons hauts, sur un petit par-dessus contré (...) Je suis très frustré. C'est normal, quand on porte ce maillot, on doit le ''rendre fier ''. Je n'ai pas été à la hauteur. Je suis passé à côté. C'est un résumé de ma saison, c'est compliqué mais c'est comme ça. À moi de rebondir la semaine prochaine si je suis reconduit. » Cela sera donc le cas. « Léo est quelqu'un de lucide et intelligent, décrit Servat. Il a su se remettre en question et se donner la possibilité de préparer ce troisième test de la meilleure manière qui soit. » À lire aussi Arbitrage en mêlée : Servat analyse la frustration bleue Quelle compo pour le troisième match ? Darricarrère-Attissogbe, la bromance du bordélique et du méticuleux Dupont : «Continuer de faire ce que j'aime le plus et m'amuser»


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Rugby : après six ans à Brive, Matthieu Voisin rejoint Provence Rugby
Après plusieurs années sous les couleurs de Brive, Matthieu Voisin va changer d'air pour la saison prochaine. Formé au Racing 92, Matthieu Voisin a porté haut les couleurs du CAB pendant 7 saisons. Non conservé par le staff il suscitait l'intérêt de plusieurs clubs de Pro D2, avant de prendre la décision de s'engager sous le maillot de Provence Rugby. Il viendra donc apporter son expérience au sein de cet effectif provençal qui s'est déjà bien renforcé pour l'année prochaine. À découvrir Calendrier et résultats Pro D2 Une arrivée importante dont se félicite le nouveau manager de Provence Philippe Saint-André. «Matthieu, c'est un joueur qui coche énormément de cases : une grosse expérience du Top 14 et de la PRO D2, une formation solide au Racing, plusieurs saisons pleines à Brive. C'est un leader naturel, très discipliné, capable de porter la responsabilité du capitanat. Son profil aérien va clairement nous apporter en touche. Il était très motivé à l'idée de nous rejoindre. À 29 ans, il arrive avec l'envie de vivre une belle aventure avec nous.»