
Arrosage en pleine canicule : les bons gestes à adopter et les erreurs à éviter à tout prix
Avec cet article, arroser vos végétaux en cas
de fortes chaleurs
n'aura plus de secret pour vous.
L'idéal pour arroser son jardin en été est de positionner le tuyau d'arrosage directement au pied des plantes. Si le
goutte-à-goutte
est également efficace, l'arrosage par aspersion est, quant à lui, à proscrire. En effet, l'eau est davantage sujette à l'évaporation avec ce système d'arrosage qui consiste à projeter dans l'air de fines gouttes.
Afin d'éviter les chocs thermiques ainsi que les risques de brûlures, on arrose en aucun cas la journée, quand le soleil est au zénith. L'idéal est d'arroser
le soir
, pour permettre une bonne imprégnation de l'eau dans le sol pendant la nuit. Ou alors
tôt le matin
, quand les plantes ont pu profiter de la baisse des températures nocturnes pour se rafraîchir et donc mieux absorber l'eau.
S'il peut être tentant d'arroser ses plantes tous les jours en été, cette pratique est en réalité déconseillée. En effet, cela peut provoquer l'apparition de certaines maladies cryptogamiques qui se développent dans des environnements chauds et humides. En été, l'idéal est d'arroser vos plantes abondamment
2 à 3 fois par semaine
.
Les plantes ont besoin d'être arrosées en profondeur, d'autant plus en cas de fortes chaleurs. En effet, si on se contente d'un arrosage en surface, celui-ci risque d'être inefficace en raison du risque d'évaporation de l'eau. Aussi, si la terre est bien imbibée, les racines peuvent aller puiser l'eau en profondeur quand celle en surface est absorbée.
Un arrosage copieux consiste à verser
4 à 5 litres d'eau par m²
. Toutefois, les besoins en eau des végétaux étant très variables, il convient d'adapter la quantité d'eau aux spécificités des végétaux qui poussent dans votre jardin.
Parce que l'eau est une ressource précieuse, elle est à utiliser avec parcimonie. N'hésitez pas à adopter ces gestes simples pour optimiser l'arrosage de votre jardin :
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Nantes : 2 ans de prison avec sursis pour le médecin qui avait prescrit plus de 500 fois la «drogue du pauvre»
Un praticien sexagénaire a été condamné mercredi pour des prescriptions indues de prégabaline. Il devrait également verser une amende de 50.000 euros. À Nantes (Loire-Atlantique), un médecin a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel à deux ans de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant cinq ans, pour avoir délivré indûment 541 prescriptions de prégabaline, un anti-épileptique fréquemment détourné comme substance stupéfiante et surnommée la «drogue du pauvre». Jugé entre autres pour escroquerie, prescription non-conforme d'un médicament classé comme stupéfiant et mise en danger d'autrui, le médecin de 62 ans était soupçonné d'avoir délivré ses prescriptions indues à 106 patients. Il a également été condamné à une amende de 50.000 euros. Face au tribunal, le médecin généraliste a affirmé avoir délivré des ordonnances «en attendant que le patient soit pris en charge» par un addictologue: «Le sevrage brutal peut entraîner des crises convulsives», a-t-il souligné. Il a également expliqué avoir fait l'objet de menaces de la part de patients. «On sait que dans l'état de manque il y a des risques d'impulsivité. J'ai pu faire la prescription pour protéger mon intégrité physique», a-t-il affirmé, veste beige, cheveux bruns coiffés en arrière. Le médecin a regretté à la barre de ne pas avoir formulé «un appel à l'aide nécessaire» auprès des autorités. Publicité Urgences débordées Plusieurs patients ayant reçu des prescriptions à répétition entre 2021 et 2023 ont été entendus lors de l'enquête, expliquant avoir souffert d'addiction et avoir connu ce praticien par le bouche-à-oreille. D'après l'enquête, le médecin a prescrit dans certains cas des doses deux fois supérieures à la posologie maximale. Son avocat, Maître Matthieu Creach, avait demandé au tribunal de ne pas prononcer d'interdiction d'exercer, soulignant que les 541 ordonnances représentaient «une goutte dans la pratique» de ce médecin répondant présent auprès d'une patientèle défavorisée quand «les créneaux Doctolib sont pleins et les urgences débordées». Il a déclaré à l'AFP que son client se réservait la possibilité de faire appel. À lire aussi Après leur disparition inquiétante, retour à Nantes pour deux adolescentes retrouvées à Marseille et en Espagne Le médecin avait déjà fait l'objet de mises en garde du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique - partie civile au procès - quant à ses prescriptions d'un opioïde en 2011, puis d'un médicament de substitution à l'héroïne en 2017. Fin 2023, des pharmaciens nantais avaient fait part aux autorités de leurs doutes quant à la régularité d'ordonnances de prégabaline, émanant d'un même médecin. Il a été identifié par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), également partie civile, comme le plus grand prescripteur dans les Pays de la Loire. Commercialisée sous le nom de Lyrica depuis 20 ans en France et prescrite pour traiter notamment l'épilepsie et les douleurs neuropathiques, la prégabaline est depuis plusieurs années détournée pour ses effets anxiolytiques et euphorisants. Face à l'augmentation des cas d'abus, de dépendance, de mésusage et d'ordonnances falsifiées, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a restreint en mai 2021 les conditions de prescription de la prégabaline, qui fait désormais l'objet d'une ordonnance sécurisée.


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