
Couche-Tard retire son offre sur les dépanneurs 7-Eleven
Dans cette lettre, la société canadienne rappelle son offre de 2600 yens par action, soit une prime de 47,6 % sur le cours de l'action avant l'offre. Elle y déplore l'absence de réponse favorable de la part de Seven & i et de la famille Ito malgré de nombreuses tentatives pour engager un dialogue constructif, explique la société dans un communiqué paru après la fermeture des marchés mercredi.
Couche-Tard critique également le manque de transparence et de coopération durant le processus de vérification diligente.
Selon elle, seules des informations limitées ont été fournies, et les réunions de direction à Dallas et Tokyo se sont révélées peu productives, avec des restrictions sur les discussions et les réponses aux questions.
Concernant les approbations réglementaires aux États-Unis, Couche-Tard affirme avoir proposé des solutions concrètes, notamment des cessions de magasins. Le Canadien reproche à Seven & i de ne pas avoir pas facilité le processus d'identification des acheteurs potentiels pour les actifs à céder.
Achat partiel considéré
« Nous sommes prêts à offrir une prime importante sur le cours de l'action avant la proposition aux actionnaires de 7 & i », écrit Couche-Tard dans sa lettre signée par Alain Bouchard et Alex Miller.
Couche-Tard a également exploré des structures de transaction alternatives, comme l'acquisition de l'ensemble des activités de Seven & i hors du Japon et de 40 % des activités japonaises.
Cette proposition aurait offert une valeur équivalente aux actionnaires tout en leur permettant de participer aux activités internationales regroupées, soutient M. Bouchard.
De son côté, s'il faut en croire la missive, Seven and I aurait offert d'acquérir une partie des actions de Couche-Tard. « Lors de notre rencontre du 1ᵉʳ juillet à Tokyo, vous avez proposé une solution de rechange selon laquelle vous seriez prêts à joindre SEI à Couche-Tard en contrepartie d'une participation au capital de Couche-Tard. » Couche-Tard a rejeté la proposition. « À notre avis, une telle structure compromettrait les perspectives opérationnelles de l'entreprise issue du regroupement. »

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2 days ago
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Cogeco lance son service mobile avec une offre d'un an gratuit
Cogeco lance son service mobile avec une offre d'un an gratuit Cogeco introduit officiellement ce mercredi son service mobile au Canada avec une offre de lancement d'un an gratuit ciblée pour ses clients existants et ceux qui voudront bien s'abonner aussi au service internet de l'entreprise. « Le cellulaire n'est pas disponible pour un client qui n'a pas l'internet à la maison avec nous », souligne en entrevue le PDG de Cogeco, Frédéric Perron. Trois plans sont offerts pour lancer le service sans-fil. Le premier est un plan d'appels et textos illimités sans données pour 19 $ par mois. Le deuxième forfait inclut 10 Go de données pour 29 $ par mois, alors que le troisième vient avec 20 Go de données pour 39 $ par mois. Les deux premiers forfaits sont offerts avec une offre de lancement d'un an gratuit et le client doit fournir son appareil, car Cogeco ne vend pas de téléphone pour le moment. Il s'agit d'offres groupées, mais sans contrat. Le client peut décider d'annuler à tout moment. C'est une offre de fidélisation pour nos clients. En toute honnêteté, on ne fait pas tant d'argent là-dessus. Frédéric Perron, PDG de Cogeco Bien qu'il concède que le lancement du service sans-fil est d'abord un geste défensif, Frédéric Perron estime qu'il s'agit d'une offre attrayante pour plusieurs raisons. « Il y a premièrement un an gratuit. Et les données non utilisées durant un mois peuvent être reportées au mois suivant. Il n'y a pas de perte. Les forfaits sont abordables et sans surprises. Avant n'importe quels frais additionnels, le client doit dire oui. » Sa collègue Nancy Audette, cheffe de la croissance chez Cogeco, abonde dans le même sens. « Le prix en soi groupé avec l'internet devient assez imbattable. Nos abonnés internet ont tout avantage à prendre le mobile parce que la facture mensuelle est vraiment meilleure que si on sépare les deux », dit cette ex-vice-présidente et directrice générale de Fido Mobile au Canada. À titre de comparaison, les forfaits sans-fil de Cogeco sont essentiellement équivalents, par exemple, à ceux de Fizz, l'enseigne sans-fil et internet bon marché de Vidéotron (Québecor). Une demande qui dépasse les attentes Frédéric Perron ne veut pas révéler publiquement ses attentes pour le service sans-fil, mais se montre néanmoins enthousiaste. « On a démarré une campagne de préenregistrement il y a quelques mois où les clients intéressés pouvaient nous donner leurs coordonnées pour être informés au moment du lancement. Ce que je peux partager est que la demande a été beaucoup plus élevée que ce à quoi on s'attendait », dit-il. Cogeco a déjà quelques centaines d'abonnés sans-fil qui participaient pour l'essentiel au projet pilote du produit depuis un certain temps. Le lancement officiel s'effectue d'abord dans 13 marchés du Québec et de l'Ontario. Ces marchés sont Alma, Magog, Rimouski, Saint-Georges, Saint-Hyacinthe, Saint-Sauveur, Sept-Îles et Trois-Rivières au Québec, et Brockville, Chatham, Cobourg, Cornwall et Welland en Ontario. Un déploiement géographique à grande échelle dans tous les marchés de ces deux provinces où Cogeco offre déjà l'internet est prévu à l'automne. Il n'est pas dans les plans de Cogeco de bâtir de nouveaux réseaux à l'extérieur du Québec et de l'Ontario, et Telus est le partenaire principal de Cogeco pour le lancement dans le sans-fil. « On a l'option au fil du temps d'ajouter d'autres partenaires », dit Frédéric Perron. « On a aussi l'option de bâtir nos propres tours. On ne le fera pas partout, mais dans les endroits où nous avons beaucoup de clients, nous avons cette option. Et à l'extérieur du Canada, nous avons un partenariat avec AT & T, par exemple. » L'expansion des activités de Cogeco au pays dans le sans-fil survient alors que le marché est devenu plus concurrentiel. La pression est forte sur les grandes entreprises canadiennes de télécommunications comme Bell, Rogers et Telus depuis l'expansion de Vidéotron à l'extérieur du Québec dans le sans-fil il y a deux ans, mais aussi en raison du ralentissement de la croissance démographique lié notamment aux politiques d'Ottawa sur l'immigration. « Ça fait des années que les clients qui ont l'internet avec nous le demandent, répond simplement Frédéric Perron. Ils veulent aussi acheter le sans-fil avec nous. C'est beaucoup plus simple pour eux. » Cogeco a lancé son service sans-fil aux États-Unis l'an passé.


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6 days ago
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Subaru WRX tS : celle à avoir ?
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7 days ago
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Le Mitsubishi Outlander entièrement hybride dès 2026
Le Mitsubishi Outlander enfichable 2026 aura une batterie plus grosse pour augmenter son autonomie électrique, qui n'a pas été divulguée pour le moment. Le constructeur japonais Mitsubishi a confirmé la semaine dernière qu'il déclinera son VUS compact Outlander uniquement avec des mécaniques hybrides dès l'année-modèle 2026. Pour ce faire, la marque troquera le quatre-cylindres de 2,5 L d'origine Nissan qui est actuellement sous son capot pour une version hybridifiée de son quatre-cylindres turbocompressé de 1,5 L. Ce changement technique a été fait dans le but d'améliorer ses performances et sa consommation de carburant, nous dit-on. Ses spécifications techniques sont pour le moment encore gardées sous scellés. Notons que son cousin de plateforme, le Nissan Rogue, a fait la transition vers un trois-cylindres turbocompressé comme mécanique de série pour remplacer le quatre cylindres de 2,5 L, ce qui a sans doute forcé la main à Mitsubishi. Une batterie plus grosse On promet en parallèle une version enfichable modernisée qui recevra diverses améliorations esthétiques de mi-parcours. Le constructeur soutient avoir également amélioré l'insonorisation du véhicule, un élément tout de même important pour un véhicule pouvant circuler en mode électrique. Sur le plan mécanique, cet Outlander hybride rechargeable recevra aussi une batterie pouvant stocker plus d'énergie. La division canadienne n'a pas voulu étaler ses spécifications, mais si l'on se fie à la livrée européenne mise à jour, elle devrait voir sa capacité légèrement grimper pour passer de 20 kWh à 22,7 kWh. La puissance totale du groupe propulseur pourrait aussi augmenter, pour atteindre les 302 ch, toujours obtenus d'un quatre-cylindres de 2,4 L couplé à deux moteurs électriques, un à l'avant et l'autre placé sur l'essieu arrière. Le Mitsubishi Outlander hybride sera mis en vente dès la fin de l'année alors que la variante enfichable sera commercialisée au début de 2026. Nous aurons évidemment un portrait plus précis d'ici là.