
Le duplex de l'A86 fermé la nuit prochaine
Cette fermeture s'étalera de 21 heures à 6 heures. Elle s'explique par un chantier lancé aux abords du tunnel par la direction régionale des routes d'Île-de-France (Dirif). Un itinéraire de substitution sera déployé afin d'aider les conducteurs à contourner cette zone de travaux.
Des tarifs fluctuants
Ouverte en 2011, cette section routière de dix kilomètres, entièrement souterraine, a permis le bouclage de l'A86 entre les deux départements. Le duplex a pour particularité de proposer des tarifs extrêmement fluctuants selon les heures de passage — de 1,6 euros à 14,5 euros- et d'offrir une « expérience » inédite.

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Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Dans l'Hérault, une cinquantaine de voitures sont tombées en panne au même endroit au même moment, voici pourquoi
Samedi 9 août, plusieurs dizaines de voitures ont dû être dépannées simultanément sur l'autoroute A75, au Pas-de-l'Escalette dans l'Hérault. Et ce n'est pas lié à un problème de carburant, ni même à la canicule. Explications. «C'est la vallée de la panne», selon un automobiliste qui filme la scène sur TikTok et qui a le sens de la formule. Samedi dernier, sur l'A75, l'autoroute qui relie Clermont-Ferrand à Montpellier, une scène peu commune se joue alors. Au Pas-de-l'Escalette, à environ 70 kilomètres au nord de la préfecture héraultaise, des dizaines de véhicules sont alors à l'arrêt sur le bas-côté, raconte France 3 Occitanie. Quatre sociétés de dépannage sont appelées en urgence. Même celles qui n'étaient pas d'astreinte. Les images en effet sont peu communes. Alors quelle est la raison de cette panne collective ? Certains internautes parient sur un problème d'essence dans une station en contrebas. D'autres pensent que c'est lié à la pente très élevée (7%) ou encore à la canicule : «La côte est rude et les gens gardent la clim pour monter alors...», pense Anaïs, une internaute. Publicité Le scénario noir Mais la raison est tout autre. Selon les informations recueillies par France 3 Occitanie, tout commence le matin très tôt (6h30) par une panne de l'alimentation électrique du tunnel du Pas de l'Escalette, qui a conduit à passer la circulation à une seule voie dès le matin. En cette journée de vacances chargée sur les routes, des bouchons se créent rapidement. «La surchauffe s'est faite car les voitures étaient toutes les unes derrière les autres et donc les moteurs ont surchauffé», raconte Franck, de la société Franck Dépanage, située à Gignac, à nos confrères de France 3. Selon lui, cela n'a donc «rien à voir avec la canicule» non plus. «Nous n'avons pas les chiffres exacts mais à peu près 90% des pannes étaient dues à des problèmes d'embrayage», estime de son côté Angélique de Top Garage Sarl Theron, une société basée au Caylar, toujours à nos confrères. Dans la montée les automobilistes ont fait surchauffer les embrayages en passant de la 1ère à la seconde constamment», explique-t-elle. L'incident a été résolu en début d'après-midi. Au total, une cinquantaine de véhicules ont été remorqués.


Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Nantes : des habitants remontés contre l'installation «en catimini» d'un camp de Roms au bout de leurs jardins
REPORTAGE - Des riverains du quartier Doulon ont vu arriver la semaine dernière des engins de chantier, pour leur plus grand étonnement. Ils dénoncent un manque de concertation. Au printemps, lorsque la parcelle située derrière leurs maisons a été débroussaillée, ils ont été agréablement surpris. Jusqu'alors, ces habitants du quartier Doulon à Nantes (Loire-Atlantique) s'étaient habitués à cohabiter avec un champ en friche. Deux mois plus tard, lorsque des agents sont venus déposer des pierres, l'idée de voir se bâtir un «joli Carnac » derrière chez eux leur a traversé l'esprit. Ils ont vite déchanté. «Mercredi 6 août, nous avons été réveillés par des bruits de chantier», raconte Didier Vercruysse, un voisin. Ce jour-là, son épouse se rend immédiatement sur place pour comprendre ce qui se trame. Les rochers sont déplacés sur le côté. Une entrée jadis inexistante est en train d'être construite. Et un vigile assure la sécurité du site. Publicité À côté des habitations «On finit par découvrir qu'on est en train d'aménager un terrain de repli pour des familles Roms», reprend le riverain, dont le jardin fleuri donne sur le terrain au centre des préoccupations. La situation est d'autant plus révoltante qu'aucune information ne leur a été communiquée. Cela s'est fait «en douce, personne n'était au courant et n'a jamais rien reçu. C'est un manque de respect», tance Didier Vercruysse, devenu le porte-parole du récent «collectif Doulon». Après avoir découvert le pot aux roses, plusieurs propriétaires de ce quartier pavillonnaire ont décidé de s'unir. Depuis le début de la semaine, ils garent des voitures pour bloquer l'accès du site et se retrouvent régulièrement pour en parler. Ils ont aussi entamé une action judiciaire. Selon leurs informations, le chantier a été suspendu pour la semaine. «Notre objectif n'est pas d'aller au conflit mais de faire arrêter le projet», résumait mardi matin le chef de file de la mobilisation, lors d'un petit-déjeuner rassemblant à nouveau les voisins. L'arrivée de familles Roms à 30 mètres de chez eux leur fait redouter des nuisances sonores et d'hygiène. Sans oublier une dévaluation financière de leurs biens. «Apprendre que notre maison perd un tiers de sa valeur... waouh», confie une riveraine, sortant d'une discussion avec une agence immobilière. Elle et son mari envisageaient de vendre leur logement, dont ils sont toujours en train de rembourser le crédit, pour déménager près de chez leurs petits-enfants. Expulsion d'un bidonville voisin «On nous a vendu le quartier comme un écoquartier. Dans notre copropriété, on améliore la rénovation énergétique de l'immeuble, et là, on nous met quelque chose qui va à son encontre», soupire un autre qui verra le camp de ses fenêtres. Ce dernier redoute surtout les pratiques de ses futurs voisins, à savoir des vidanges de voiture à même le sol qui viendront polluer le secteur. Une autre propriétaire, décrivant un projet fait «en catimini», craint de rentrer seule chez elle le soir. Une fois leurs peurs évoquées, tous assurent ne pas vouloir stigmatiser une communauté. Ils soulignent d'ailleurs que les conditions d'accueil ne sont pas réunies pour les futurs occupants. Limoneux, le sol devient facilement inondable l'hiver selon des photos qu'ils ont récupérées. Et la route étroite ne va pas faciliter leur circulation. Jeudi, le collectif devrait être reçu par un élu de la mairie. En attendant, la métropole de Nantes, gérée par la socialiste Johanna Rolland, confirme que la préparation d'un «terrain transitoire de repli» est en cours. Il aura vocation à accueillir des foyers qui résident actuellement à quelques centaines de mètres de là en attendant que des «solutions pérennes» soient trouvées. Cela est lié à l'expulsion de leur bidonville dans le cadre du projet d'aménagement du futur quartier urbain, agricole et naturel Doulon Gohards. «Un échange avec les riverains est prévu avant la mise en œuvre», fait savoir le service de presse métropolitain. La collectivité précise qu'à terme, ce terrain aura bien vocation à être urbanisé comme prévu depuis le début. Publicité Soutenus par l'opposition De leur côté, les riverains ne croient pas au caractère éphémère de ce terrain de repli. Laurent, qui exploite un verger à côté, assure que «cette proximité risque de stopper la cohabitation actuelle». En effet, jusqu'alors, ils ne se plaignaient pas de la communauté vivant à quelques centaines de mètres, malgré des cambriolages que certains associaient à ses membres. Le collectif a reçu en début de semaine le soutien de l'opposition. Dans un communiqué, le conseiller municipal et candidat à la primaire de la droite Foulques Chombart de Lauwe a dénoncé une décision «prise début août pour les tenir à l'écart (les habitants, NDLR)». Son rival Julien Bainvel a, lui, demandé «non seulement la suspension des travaux, mais également l'abandon pur et simple de ce projet». Engagée dans une stratégie de résorption des bidonvilles, Nantes est également en train d'identifier d'autres terrains transitoires dans le cadre du démantèlement du camp de la prairie de Mauves, l'un des plus gros de France.


Le Parisien
4 days ago
- Le Parisien
Colère contre la fermeture de la Bourse du travail à Saint-Denis : « Les licenciements ne s'arrêtent pas l'été »
« Fermeture estivale du 11 au 24 août. Nous nous retrouvons le lundi 25 août. Bel été à vous ! » L'affichette sympathique de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) prévenant le public de l'interruption de fonctionnement de deux semaines de la Bourse du travail de la ville plonge les syndicats qui y sont installés dans une colère noire. « C'est la première fois que le site est fermé », déplorent-ils, redoutant un précédent. « Les entretiens pour les licenciements et les licenciements ne s'arrêtent pas pendant l'été, s'agace Anouar Bakari, secrétaire général de l'union locale de la CGT et président de la commission administrative de la Bourse. Au contraire, il y a certains patrons qui utilisent ces périodes contre les salariés, pensant qu'ils ont peu de chance de trouver à ces moments-là, une personne pour les accompagner. » « La Bourse du travail, c'est la maison des syndicats », poursuit-il, en pointant d'ailleurs la double appellation officielle du site de Saint-Denis. C'est effectivement l'un des endroits identifiés où des travailleurs du privé, comme du public, peuvent venir se renseigner sur leurs droits ou demander de l'aide, dans le cadre de leur situation professionnelle. « Ce sont le plus souvent des conseillers des salariés et des défenseurs syndicaux (pour les prud'hommes) qui sont sollicités », précise Anouar Bakari. « Nous avions aussi des temps de formation prévus » Ce lundi 11 août, une poignée de représentants et d'adhérents de FO et de la CGT en particulier ont décidé de venir comme si de rien n'était, pour protester contre la décision de la ville à qui appartient le bâtiment vieux de quarante ans qui héberge les organisations syndicales présentes localement. « Pas de vacances pour la défense des salarié.es », annonçait une affiche cosignée par la CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, FSU et Solidaires. Dans le même temps, Anouar Bakari indique que la fermeture a été constatée par un commissaire de justice. Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lundi 11 août. Les syndicats se sont réunis pour dénoncer la fermeture estivale de quinze jours de la bourse du travail. « C'est une première », s'alarment-ils. DR « Nous avions aussi des temps de formation (internes) prévus », poursuit le secrétaire général CGT de Saint-Denis, qui précise l'avoir indiqué à la ville. « C'est aussi la période où l'on prépare la rentrée sociale et on a besoin d'être en lien avec les syndiqués pour organiser les mouvements. » Katy Bontinck, première adjointe socialiste au maire de Saint-Denis, explique la fermeture par la nécessité « de faire un gros nettoyage de fond du bâtiment qui ne peut pas être réalisé en site occupé » et de faciliter la prise de congés d'été du personnel. « La fermeture qui est programmée depuis deux mois touche neuf jours (ouvrés), fait-elle remarquer. On le fait sur les semaines les moins impactantes en termes d'activités et sur une durée limitée. » Des salles mises à disposition des syndicats dans d'autres lieux de la ville En compensation, la ville dit mettre à disposition des salles réparties en trois lieux différents, au Local 40, au centre administratif et à la Maison de la vie associative. Ce que refusent les syndicats. « Pour des questions de confidentialité, oppose Anouar Bakari. Par ailleurs, l'ensemble des dossiers et notre matériel sont à la Bourse du travail. Tout n'est pas dématérialisé. » Il n'y a pas que les syndicats qui ont fait part de leur désaccord. Stéphane Peu, le député PCF de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis a dénoncé sur les réseaux sociaux « une décision inédite », d'un « pilier de la vie démocratique locale, dans une ville marquée par l'histoire ouvrière ». Les conventions d'utilisation en cours de renégociation Le parlementaire rappelle avoir déposé une proposition de loi pour « garantir la mise à disposition gratuite et la protection des Bourses du travail ». Certaines sont en effet menacées, comme à Aubervilliers, il y a deux ans. « Il n'y a pas de nouvelles orientations pour le site, tient à rassurer Katy Bontinck. C'est une nécessité très logistique. S'il n'y a aucun besoin en termes de plannings et de travaux, on ne fermera pas l'année prochaine, pour le plaisir de le faire. » Reste que les syndicats sont sur le qui-vive, puisque les conventions qui encadrent leur présence sont en cours de renégociation.